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ENQUÊTE - Addictions, endettement… Le gouvernement tente de freiner un phénomène qui explose.
«J’ai englouti 40.000 euros dans les paris sportifs. Et ça a pris douze ans de ma vie.» Cet enfer du jeu qu’il décrit dans un livre, J’arrête de parier, François Caulier en est sorti, il y a onze ans. Tous les souvenirs accumulés autour de cette période se résument à une seule obsession: jouer. «Je pariais jusque sous ma douche, lors des dîners. J’étais allé à Rome et je n’ai pas décollé de l’appartement, car je pariais jour et nuit», raconte ce quadragénaire.
Devenu cadre financier, ce dernier s’inquiète de l’explosion du nombre de parieurs ces dernières années, avec des opérateurs qui multiplient les publicités agressives en ciblant les jeunes et des mises qui se font directement sur les téléphones portables. Au point que la Coupe du monde de football, malgré les appels au boycott pour s’indigner du choix du Qatar comme pays hôte, va battre tous les records.
Des appels désespérés
Selon l’Autorité nationale des jeux (ANJ), le montant des mises en ligne devrait dépasser les 500 millions d’euros. C’est plus que…
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