Election 2022 au Brésil : Lula en tête des résultats mais un second tour nécessaire

ELECTION BRÉSIL. Lula était le favori du premier tour de la présidentielle 2022 au Brésil et est bien arrivé en tête avec 48% des voix mais n'a pas réussi à remporter l'élection ce 2 octobre. Le deuxième tour du 30 octobre est nécessaire pour départager l'ancien chef d'Etat et Jair Bolsonaro.

Les dernières infos

Alors que 156 millions d'électeurs étaient invités à aller voter au premier tour de la présidentielle ce dimanche 2 octobre, Lula fort de ses 48,4% des voix a totalisé plus de 57 millions de voix contre 51 millions pour Jair Bolsonaro. Ces 6 millions d'écart sont importants mais insuffisants pour un victoire au premier tour. Les neufs autres candidats à la présidentielle n'ont pas dépassé les 5 millions, très loin derrière les favoris. En ce qui concerne l'abstention, les premiers calculs l'estiment à 20%, un chiffre conséquent lorsqu'on sait que le vote est obligatoire pour les personnes de 18 à 70 ans au Brésil.

Les deux favoris de l'élection présidentielle au Brésil, Lula et Bolsonaro sont donc qualifiés pour le second tour et s'affronteront une nouvelle fois dans les urnes le 30 octobre. "La bataille continue jusqu'à la victoire finale" s'est exclamé Lula devant ses militants au soir du premier tour satisfait de son score mais déçu de ne pas avoir remporté l'élection tandis que dans le camp de Bolsonaro ont été heureux d'avoir "vaincu les mensonges". Lula et Bolsonaro repartent donc en campagne dès ce lundi 3 octobre.

07:44 - Lula en tête mais talonné par Bolsonaro, les résultats du 1er tour de la présidentielle au Brésil

Le premier tour de l'élection présidentielle s'est tenu le dimanche 2 octobre et alors que des espoirs de victoire étaient permis pour le camp et le candidat Lula, le premier scrutin n'a pas suffi à voir un des prétendants à la présidence l'emporter. L'ancien chef d'Etat est tout de même arrivé en tête des résultats avec 48% des suffrages, c'est surtout le score du président sortant d'extrême droite qui a fait barrage à la victoire du candidat de gauche. Jair Bolsonaro a recueilli 43% des voix, bien plus que ce qu'avaient prévu les sondages avant le scrutin. Pour rappel, les enquêtes d'opinion misaient sur un écart de 14 points entre les deux hommes.

Dimanche 2 octobre. 156 millions de Brésiliens sont attendus pour le premier tour de l'élection présidentielle, alors que les bureaux de vote ont ouvert dans le pays. La victoire devrait se jouer entre l’ex-président Lula, grand favori, et le président sortant Jair Bolsonaro. Si Lula est donné gagnant du scrutin par les sondages, il pourrait l'être dès le premier tour. Sinon, un second sera organisé le 30 octobre. Jair Bolsonaro a menacé depuis des mois de ne pas reconnaître le résultat si l’élection n’était pas "transparente".

L'ex-président Lula a voté dimanche peu après l'ouverture des bureaux de vote au Brésil et a dit espérer voir son pays "revenir à la normalité" s'il est élu pour un troisième mandat. Il a ajouté : "Nous ne voulons pas de haine, de discorde. Nous voulons un pays en paix." De son côté, le président sortant, Jair Bolsonaro, qui a également voté, indique que "des élections propres" devaient "être respectées". Ce dernier a déclaré : "Si les élections sont propres, aucun problème. Que le meilleur gagne." Reste à savoir s'il reconnaîtra une élection transparente en cas de défaite...

02/10/22 - 11:45 - Des organisations invitées à veiller au bon déroulement de l'élection présidentielle brésilienne

Dimanche 2 octobre. Le premier tour de l'élection présidentielle au Brésil commence ce 2 octobre. À travers tout le pays, 156 millions de personnes sont invitées à se rendre aux urnes. Pour cette occasion, des organismes internationaux sont présents au Brésil afin de veiller au bon déroulement du processus électoral, dont le président sortant Jair Bolsonaro n'a cessé de remettre en cause la fiabilité. L'Organisation des États américains (OEA) a envoyé une équipe de 55 spécialistes de 17 nationalités qui est déployée dans les 27 États brésiliens, mais observe également cette élection depuis Porto au Portugal et depuis Washington et Miami, aux États-Unis. Il s'agit de la troisième mission de l'OEA lors d'élections au Brésil.

Elle est menée par l'ancien ministre des Affaires étrangères du Paraguay, Rubén Ramírez Lezcano. Ce dernier a rencontré le président sortant Jair Bolsonaro, ainsi que l'équipe de campagne de l'ex-chef de l'État Lula. Tous les deux sont donnés en tête au premier tour de la présidentielle, avec un avantage pour l'ancien président, selon les sondages. Rubén Ramírez Lezcano s'est également entretenu avec des ONG et d'autres acteurs de l'élection. Une mission de l'Union interaméricaine des organismes électoraux (UNIORE) est aussi sur place, ainsi qu'un groupe de spécialistes de l'ONG Centre Carter. Une équipe de l'Institut international pour la démocratie et l'assistance électorale (Idea International) a également été invitée. Elle est composée de l'ancienne présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla, et d'experts du Portugal, de Russie, de France et d'Espagne.

Samedi 1er octobre. Ce dimanche 2 octobre, les citoyens brésiliens sont invités à se rendre dans les bureaux de vote à l'occasion de l'élection présidentielle. Ils doivent choisir qui sera leur prochain président de la République pour les quatre prochaines années. En plus de l'élection présidentielle, quatre autres scrutins sont organisés au même moment. Ils devront également exprimer leur choix concernant les députés des États, les députés fédéraux, les gouverneurs des 27 États et les sénateurs, même si la présidentielle reste le clou du spectacle. Plus de 156 millions de Brésiliens sont attendus dans les bureaux de vote, puisque le scrutin est obligatoire entre 18 et 70 ans, mais reste facultatif pour les personnes âgées de 16 à 18 ans et les plus de 70 ans.

Les citoyens brésiliens s'expriment via des urnes électroniques. Ils sont invités à taper un code qui correspond à celui d'un candidat. Quand le vote est validé, il est transmis au Tribunal supérieur électoral. C'est ce dernier qui s'assure du bon déroulement des élections. Grâce à ce système électronique, les résultats du premier tour seront connus rapidement, puisque seulement deux heures après la fermeture des bureaux de vote, les candidats qualifiés seront identifiés. Néanmoins, ce système est parfois critiqué pour les risques de fraude qui lui sont associés, notamment par le président sortant Jair Bolsonaro. Si aucun candidat en lice n'obtient la majorité absolue dès le premier tour ce dimanche, un second tour sera organisé le 30 octobre prochain.

Vendredi 30 septembre. Les passes d’armes audiovisuelles sont terminées pour les deux favoris à l'élection présidentielle brésilienne. Après le dernier débat télévisé qui a agité le Brésil ce 29 septembre, pour Lula et Bolsonaro la campagne médiatique est terminée. Désormais, ce sera uniquement par meetings interposés et sur les réseaux sociaux que la bataille des scrutins se jouera mais les candidats ne lâcheront rien jusqu’au 1er octobre, dernier jour de campagne et veille du premier tour. Ce dimanche 2 octobre les prétendants au titre de président ne pourront qu’attendre les résultats.

Les deux candidats ne seront pas seuls à se battre pour la victoire, ils pourront compter sur leurs épouses ! Elles aussi sont en campagne pour leurs compagnons respectif. Au Brésil « la majorité de l’électorat » est constitué des femmes explique le Figaro. Au quotidien de résumer que « toutes les deux sont passées de l’ombre à la lumière. C’est à peu près tout ce que Michelle Bolsonaro et Rosangela da Silva ont en commun. Tout le reste les oppose. » La première partage de nombreuses idées avec son époux de droite radicale et sert à la campagne de Jair Bolsonaro par ses talents oratoires et sa popularité auprès de l'électorat évangélique et conservateur tandis que la seconde est sociologue et fervente militante de gauche . Le candidat d’extrême droite a pu aussi compter sur le soutien de Neymar qui a été vivement critiqué pour avoir publiquement affiché son soutien au candidat Bolsonaro sur les réseaux sociaux le 29 septembre. Le joueur du PSG s’est défendu en invoquant le droit à la « démocratie ». Une véritable bataille interposée.

Vendredi 30 septembre. L'institut de sondage brésilien Datafolha qui a suivi avec des enquêtes mensuelles puis hebdomadaires les tendances dans les intentions de vote a publié son dernière étude hier et une nouvelle fois l'avantage revient à Lula. Le candidat de gauche et ancien président du Brésil arrive en tête, une position qu'il a occupé pendant toute la campagne présidentielle, et avec une avance confortable. Le sondage le crédite de 48% des intentions de vote contre 34% pour Bolsonaro, soit un point de plus pour chacun des prétendants à la présidence. Difficile en apparence de rattraper l'écart de 14 points pour Bolsonaro mais le président sortant garde espoir en dépit de tous les pronostics. De son côté, Lula continue de rêver à une victoire dès le premier tour de la présidentielle ce dimanche 2 octobre. Plus que deux petits points le séparent d'une troisième élection et selon la marge d'erreur il peut les remporter auprès des électeurs de Ciro Gomes ou des derniers indécis.

Les prévisions, qui rappelons-le sont une image à un moment précis des tendances et ne peuvent prédire avec certitude l'issue du scrutin, sont favorables à Lula au premier tour mais aussi au second. Car si aucun des candidats n'obtient plus de 50% des suffrages valides ce dimanche alors le duel et la campagne du second tour seront nécessaires avant le scrutin du 30 octobre. L'institut Datafolha a du fait testé l'hypothèse d'un deuxième tour opposant Lula à Bolsonaro, les deux candidats favoris et en tête des intentions de vote. D'après l'enquête, Lula l'emporterait avec un score de 54% contre 38% pour le candidat d'extrême droite.

Vendredi 30 septembre. Trois débats ont été organisés avant le premier tour de l'élection présidentielle brésilienne mais aucun n'a brillé selon les journalistes politiques locaux. La première confrontation qui s'est tenue le 29 août a été plus marquée par les invectives et les attaques mutuelles que ce sont lancées Jair Bolsonaro et Luiz Inacio Lula da Sila que par des oppositions et des combats d'idées sur des sujets de fond pourtant nombreux à l'heure de la crise socio-économique brésilienne. Plutôt que de présenter les politiques censées améliorer le pouvoir d'achat et la qualité des vie des Brésiliens, le président sortant avait préféré revenir sur les mandats de Lula qui selon lui a été "à la tête du gouvernement le plus corrompu". Face à ce Bolsonaro agressif, Lula avait répondu en usant à son tour de critiques mais était apparu plus en retrait par rapport à son rival.

Ce niveau de médiocrité s'est ensuite reporté dans les deux autres débats dont le dernier a eu lieu hier soir. La deuxième confrontation n'a pas retenu l'attention si ce n'est pour l'absence de Lula qui prétextant un agenda trop chargé avait décliné l'invitation. Le débat du 29 septembre a donc été le deuxième round du duel qui avait commencé sur les plateaux de télévision fin août. Encore une fois les attaques ont pris le pas sur les arguments politiques malgré les millions d'électeurs et donc potentiellement de voix à remporter. Ni Lula, ni Bolsonaro ne sont sortis gagnants de ces débats. Ce sont souvent les autres prétendants à la présidence qui ont sorti leur épingle du jeu sans pour autant réussir à s'imposer face aux mastodontes de la politique brésilienne.

Vendredi 30 septembre. Lula comme Bolsonaro ont participé au dernier débat télévisé de la campagne présidentielle avant le premier tour. Réunis sur le plateau de la chaîne TV Globo, le jeudi 29 septembre au soir, sept candidats des onze en lice ont eu une nouvelle occasion de se confronter et de faire valoir leurs idées et projets par rapport aux programmes de leurs adversaires. Pourtant ni l'ancien chef d'Etat, ni le président sortant ne se sont appliqués à défendre leur programme présidentiel. Pendant les trois heures du débat, les deux hommes ont préféré échanger de nouvelles invectives rabaissant le niveau des discussions au stade le plus bas selon les commentateurs politiques brésiliens. Les candidats à la présidence ont même perdu leur calme à plusieurs reprises et dès leur première prise de parole comme Jair Bolsonaro qui dans les premières minutes du débat a accusé Lula d'avoir été un "voleur" quand il était au pouvoir mais aussi d'être un "menteur" et un "traitre à la patrie" en référence à l'affaire de corruption Petrobras qui a valu à Lula d'être emprisonné. A noter que la Cour suprême a elle-même décidé de la libération du candidat de gauche après avoir jugé la condamnation partiale.

S'il a essuyé les attaques de son rival, Lula n'a pas été en reste lorsqu'est venu son tour de parler. L'homme à retourner à l'envoyeur les accusations de corruption jugeant "moche de voir un président de la République mentir sans arrêt". Et l'ancien président d'ajouter une critique sur le mandat et le bilan de Jair Bolsonaro : "Comment peux-tu te regarder dans le miroir, quand on voit ce qui s'est passé sous ton gouvernement ?" Remonté Lula a aussi coupé court aux espoirs de réélection du président sortant se servant des résultats des sondages : "Le peuple va te renvoyer chez toi le 2 octobre !"

Jeudi 29 septembre. Un footballeur qui remercie publiquement un président de la République pour avoir rencontré les membres actifs de sa fondation sociale, consacrée à des enfants d'un quartier pauvre de São Paulo ? À vrai dire, cela pourrait n'avoir rien d'étonnant. Sauf que le footballeur en question est la star internationale Neymar, avant-centre vedette du PSG et capitaine de l'équipe du Brésil, et que le président est aussi un candidat à sa réélection, alors que le scrutin se tient ce dimanche. "Je vous remercie pour votre illustre visite. J’aimerais beaucoup être là mais malheureusement je suis loin. J’espère que vous profiterez de cette visite à l’institut, le plus bel objectif que je poursuis dans la vie, et je suis très heureux que vous soyez là", a ainsi déclaré, en vidéo, sur ses réseaux sociaux Neymar, commentant des images où l'on voit Jair Bolsonaro rencontrant des jeunes, avec deux candidats aux sénatoriales.

Évidemment, les soutiens de Bolsonaro relaient très largement le message de remerciement de Neymar et en ont déjà fait un atout pour leur communication et pour la campagne du président sortant. Le candidat d'extrême droite a lui-même remercié le footballeur pour bien insister sur cette séquence et laisser entendre que le soutien de Neymar est d'ordre politique. Les partisans du chef de l'Etat se réunissent souvent dans les meetings et dans les rassemblements de soutien arborant le maillot de l'équipe nationale du Brésil, au couleur du drapeau, en signe de patriotisme.

Jeudi 29 septembre. Comment sera l'ambiance aux soirs de l'élection présidentielle ? Il y a aura bien sûr deux camps : ceux qui se réjouiront de la victoire de leur candidat et ceux qui regretteront que leur favori ne se soit pas imposé. Ces derniers pourraient toutefois ne pas respecter le choix des urnes et aller contre les résultats du scrutin présidentiel. C'est en tout cas ce que redoutent nombre de Brésiliens dans l'hypothèse d'une défaite du président sortant, Jair Bolsonaro. L'homme politique d'extrême droite a nié les prévisions des sondages tout au long de la campagne et continue de se présenter comme le vainqueur de la présidentielle, surtout il a tout préparé pour contester les résultats de l'élection présidentielle s'ils annoncent la victoire de Lula.

Jair Bolsonaro est un habitué des critiques à l'égard des institutions électorales et les a plusieurs fois attaqué au court de son mandat jugeant leurs actions et les élections "frauduleuses" sans apporter de preuves tangibles. Le vote électronique, très commun au Brésil a aussi fait l'objet de la colère du président sortant malgré les très bons chiffres sur l'efficacité et la sécurité du vote par ce système. A travers ces discours, Jair Bolsonaro s'est en réalité tracer une voie, une sortie de secours en cas de défaite. Aux yeux de nombreux spécialistes de la politique brésilienne, dont le vice-président de l'Observatoire Politique de l'Amérique Latine et des Caraïbes contacté par Linternaute Frédéric Louault, il fait peu de doutes que le candidat d'extrême droite se soulèvera contre les résultats de l'élections présidentielle s'ils ne lui conviennent pas et ce au premier comme au second tour. A vouloir contester, Jair Bolsonaro pourrait, volontairement ou non, pousser ses militants radicaux dans les rues et peut-être jusque dans les institutions pour protester contre l'issue du scrutin. Un tel événement s'accompagnerait à coup sûr de violences alors que le pays est déjà victime d'une recrudescence de la violence depuis quelques années.

Mercredi 28 septembre. Le Brésil, poids lourd de l'Amérique latine autant par la taille que par son rôle dans les relations internationales a perdu de sa superbe ces dernières années. Membre des BRICS, le Brésil était présent à la table des négociations mais durant le mandat de Jair Bolsonaro, la puissance s'est vu isoler des relations internationales. La faute, en partie, au président sortant qui a brusqué nombre des partenaires internationaux et a resserré ses liens avec quelques nations aux mains de l'extrême droite et toute aussi esseulées telles que la Hongrie ou la Pologne. Jair Bolsonaro s'est d'abord brouillé avec ses voisins latins notamment l'Argentine, puis avec la Chine pourtant premier partenaire commercial du Brésil et enfin avec la majorité des pays européens dont la France. Jair Bolsonaro avait d'ailleurs attaqué la Première dame Brigitte Macron sur son physique en 2019 alors que les discussions pour protéger l'Amazonie d'un incendie monstre s'envenimaient. Dès lors, l'entente n'a plus jamais été cordiale entre les deux pays. A contrario, Jair Bolsonaro s'est rapproché de Donald Trump et a même tardé à reconnaître la défaite de ce dernier au profit de Joe Biden en 2020. Le Brésil de Bolsonaro a aussi tissé des liens avec la Russie de Vladimir Poutine avec notamment une visite à Moscou organisée une semaine avant l'invasion de l'Ukraine.

Depuis l'arrivée de Bolsonaro au pouvoir, "le pays vit un relatif isolement international et une grave crise de prestige" selon Fernanda Magnotta, coordinatrice des relations internationales à la fondation FAAP qui ajoute auprès de l'AFP que "peu de gens ont envie de se faire photographier avec nos dirigeants". Le Brésil a aussi "perdu son rôle de leader dans l'intégration régionale en Amérique du Sud" et a loupé l'occasion de signer les accords UE-Mercosur à cause d'une "animosité mutuelle". S'il est réélu, Jair Bolsonaro ne devrait pas fondamentalement changer sa politique d'autant qu'il a déjà perdu la confiance des acteurs politiques et économiques internationaux. En revanche, des vrais changements pourraient intervenir en cas de victoire de Lula. D'abord parce que l'homme de gauche n'entretiendrait pas ou peu les relations privilégiées du Brésil avec les gouvernements d'extrême droite, ensuite parce qu'il entend redorer l'image du Brésil et restaurer la place de choix que le pays avait il y a encore quelques années. Lula devrait, selon son programme, "proposer un dialogue à tous les pays [et] réactiver la coopération Sud-Sud avec l'Amérique Latine et l'Afrique", notre Fernanda Magnotta. Le candidat voudrait aussi "renégocier les termes de l'alliance avec les Etats-Unis", définir une politique commerciale et internationale avec la Chine et se rapprocher de l'UE notamment par des accords et des avancées pour l'environnement. Un vaste programme et presque à départ à zéro.

Mercredi 28 septembre. L'élection présidentielle 2022 au Brésil arrive à dans une période des plus difficiles pour le pays. Le géant de l'Amérique latine souffre de plusieurs crises simultanées qui gagnent en ampleur année après année mais celle qui concentrent le plus de craintes est sans conteste la crise socio-économique. Au Brésil, l'augmentation du coût de la vie s'est accompagné d'une explosion de la pauvreté et aujourd'hui sur les 213 millions d'habitants brésiliens, plus de 33 millions souffrent de la faim et 9,9 millions sont au chômage. Pas étonnant alors que les candidats accordent une grande part de leur campagne à leur politique et projets économiques et sociaux. Un point sur lequel ils adoptent des "logiques assez similaires" selon le professeur de science politique à l'université libre de Bruxelles, Frédéric Louault. Bolsonaro comme Lula misent sur le développement des aides sociales. Le président sortant fait l'éloge de l'"Auxilio Brazil" une aide héritière de la "Bolsa Familia" de Lula qui a vu son montant augmenter de 200 réals brésiliens soit environ 39 euros pour passer à 600 réals. Il promet aussi d'oeuvrer à la création d'emplois en particulier pour les femmes et les jeunes actifs, d'exonérer d'impôt sur le revenu une part plus importante de la population et de développer les infrastructures publiques et privées dans les zones moins développées.

En face, Lula souhaite rappeler qu'il est le père de la politique de redistribution sociale et dit vouloir octroyer une aide supplémentaire, en plus de l'"Auxilio Brazil", aux familles ayant des enfants grâce à laquelle les ménages recevraient 150 réals (environ 30 euros) par enfants de moins de six ans. Un projet de Lula qui concerne tout le monde est la promesse d'augmenter le salaire minimum "au-dessus de l'inflation" mais le candidat ne précise pas le futur montant des rémunérations minimales. Lula promet aussi de mettre en place un programme pour permettre aux 70% des familles endettées de rééchelonner leurs remboursements.

Mercredi 28 septembre. Luiz Inacio Lula da Silva a mené la course présidentielle tout au long de la campagne avec une avance indéniable sur Jair Bolsonaro, président sortant et candidat à sa succession dans tous les sondages. La dernière enquête signée par l'institut brésilien Datafolha et publiée un peu plus d'une semaine avant la tenue du premier tour de l'élection n'a pas fait exception, au contraire elle a vu l'écart entre les deux hommes se creuser. Lula a gagné deux points en sept jours et est grimpé à 47% des intentions de vote tandis que Bolsonaro est crédité de 33%. Les résultats de sondages apparaissent sans appel d'autant plus qu'ils vont jusqu'à évoquer une potentielle victoire de Lula dès le premier tour de l'élection présidentielle. Pour être élu à la tête du Brésil ce dimanche 2 octobre 2022, le candidat du Parti des Travailleurs doit obtenir la majorité absolue soit 50% des suffrages valides plus un vote. D'après les prévisions et la marge d'erreur de 2%, Lula pourrait obtenir entre 48 et 52% des votes valides au premier tour. Le rêve d'une victoire du premier coup est donc permis.

Reste que Lula doit aller chercher les quelques points qui lui manquent et c'est ce à quoi il s'affaire pour ses derniers jours campagne en allant chercher les voix des "indécis et de ceux qui envisagent de ne pas aller voter". Lula fait aussi de l'oeil aux électeurs ayant une préférence pour le troisième homme de l'élection, Ciro Gomes, sous couvert de l'argument du "vote utile". Crédité de 7 à 9% des intentions de vote, si Ciro Gomes se retirait ou si une partie de son électorat se tournait vers Lula, l'ancien président pourrait se rapprocher d'une victoire dès le premier tour. Le candidat dispose encore de quelques jours pour tirer son épingle du jeu avant de connaître les résultats du scrutin présidentiel dimanche soir.

Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle au Brésil qui s'est tenu le dimanche 2 octobre ont fait quelques surpris et beaucoup de déçus. Lula est arrivé en tête avec 48% des suffrages mai ce score honorable n'a pas suffi au candidat de gauche et ancien chef d'Etat pour l'emporter face à Jair Bolsonaro. Le président sortant a réuni plus de voix que ce qui était prévu par les sondages : 43% des suffrages. Les deux candidats sont donc qualifiés pour le second tout qui aura lieu le 30 octobre. Lula et ses militants ont gardé le sourire et vise encore la victoire malgré la déception de ne pas gagner la présidentielle dès le premier tour tandis que Bolsonaro se réjouit d'avoir fait mentir les sondages.

Les sondages se suivent et se ressemblent pendant cette campagne présidentielle brésilienne. L'ancien chef de l'Etat, Lula, s'est toujours hissé en tête des intentions de vote avec une avance plus ou moins confortable sur son principal rival, Jair Bolsonaro. Le dernier sondage publié par l'institut brésilien Datafolha publié le jeudi 29 septembre confirme cette tendance et l'écart de 14 points entre les deux hommes. Le candidat de gauche grimpe à 48% des intentions de vote quand le président sortant d'extrême droite est crédité de 34%. Plus que de donner l'avantage à Lula, l'étude évoque la possibilité pour le candidat du Parti des Travailleurs de remporter le scrutin présidentiel dès le premier tour en récoltant 48 à 52% des votes valides selon la marge d'erreur. Dans l'hypothèse où le premier tour de l'élection présidentielle ne serait pas suffisant pour voir un nouveau chef d'Etat élu, l'institut a testé le scénario d'un duel entre Lula et Bolsonaro au deuxième tour et là encore l'avantage revient à l'ancien président qui est crédité de 54% des intentions de vote contre 38% pour Jair Bolsonaro.

Le scénario privilégié de l'élection présidentielle brésilienne est celui d'une victoire de Lula, au premier ou au second tour. Mais si cette hypothèse satisfait une grande partie des électeurs, elle n'est pas du goût des militants de Bolsonaro en particulier des plus radicaux et la réaction de ces derniers est très redoutée. Selon plusieurs spécialistes du Brésil, Jair Bolsonaro a tout mis en place durant son mandat et sa campagne - en remettant en cause et en dénigrant le système et les instituts électoraux ou encore le vote électronique - pour contester les résultats de l'élection présidentielle en cas de défaite. La contestation de Bolsonaro fait peu de doute toujours d'après les politologues avertis mais plus qu'une protestation c'est le mouvement social d'insurrection qu'elle pourrait entrainer qui inquiète. Dans le courant du mois de septembre, notamment lors de la célébration du bicentenaire de l'indépendance du Brésil, le 7 septembre 2022, les militants bolsonaristes se sont dits prêts à envahir les rues et les institutions nécessaires pour voir leur candidat rester au pouvoir. Ces déclarations répétées et jamais contredites par Jair Bolsonaro font craindre une version tropicale de la prise du Capitole qui avait secoué les Etats-Unis en 2020 après la défaite de Donald Trump. Une comparaison qui a du sens quand on sait que Jair Bolsonaro est considéré comme le Trump de l'Amérique latine.

Un an avant l'élection présidentielle au Brésil, les candidatures de Luiz Inacio Lula da Silva et de Jair Bolsonaro ne faisaient aucun doute. Les deux hommes politiques sont officiellement entrés dans la course électorale en juillet et mènent campagne depuis plusieurs mois. En se présentant à la présidentielle brésilienne, Lula fait son retour en politique après avoir été emprisonné pour une affaire de corruption et donc privé d'élection en 2018. Libéré de sa condamnation jugée partiale par la Cour Suprême en 2021, Lula brigue un troisième mandat et a des chances de l'emporter grâce à sa popularité auprès des classes populaires et de son association avec un colistier issu du centre droit, Geraldo Alckmin.

L'autre poids lourd de l'élection présidentielle brésilienne et l'actuel chef de l'Etat, Jaïr Bolsonaro, qui espère être réélu malgré un mandat marqué par les révoltes et les critiques contre sa politique. Le président brésilien accuse une baisse de popularité mais peut compter sur une base électorale solide qui compte les électeurs de droite attachés aux valeurs conservatrices et familiales, l'armée et les grands patrons.

Neuf autres candidats se sont lancés dans la course présidentielle dont un qui apparaît comme le troisième homme de l'élection : Ciro Gomes. Cet ancien ministre du centre gauche veut être une autre voix pour les électeurs déçus par le Parti des Travailleurs (PT) de Lula mais la presse brésilienne n'exclut pas un possible rapprochement entre les deux candidats de gauche. D'ailleurs depuis qu'une victoire de Lula au premier tour apparaît comme une possibilité, Ciro Gomes a été appelé à se retirer au profit de l'ancien chef d'Etat. D'autres candidats de gauche sont en course en tant que dissident du PT comme Vera Lúcia Salgado, la communiste Sofia Manzano et Leonardo Péricles de l'union populaire. A droite cette fois Simone Tebet et Soraya Thronicke portent les voix du centre droit tandis José Maria Eymael a un discours plus droitier. Le candidat à la pensée libéraliste Felipe d'Avila termine la liste des prétendants à la présidentielle brésilienne.

L'élection présidentielle brésilienne est prévue les dimanches 2 et 30 octobre 2022. Le scrutin qui permet d'élire le chef de l'Etat est organisé tous les quatre ans et le dernier vote, qui s'est tenu le 28 octobre 2018, a sacré Jair Bolsonaro. Cette année l'homme politique est candidat à sa succession pour un deuxième mandat consécutif. A noter que la Constitution de 1988 limite l'exercice de la fonction de président de la République fédérative du Brésil à deux mandats consécutifs mais n'empêche pas plus tard aux anciens chefs de l'Etat de se représenter, à l'instar de Luiz Inacio Lula da Silva qui a gouverné le pays de 2003 à 2010.

Une fois élu, le président de la République fédérative du Brésil est en place pour quatre ans. Mais avant de s'installer à la tête du pays il faut remporter le scrutin majoritaire à deux tours. Une victoire dès le premier tour de l'élection présidentielle est possible si un candidat remporte la majorité absolue des voix, soit 50% des suffrages valides plus un vote. A défaut, les deux candidats en tête sont qualifiés pour le second tour et c'est alors celui qui obtient le meilleur score dans les urnes qui est élu. Chaque candidat se présente avec un colistier qui est candidat à la vice-présidence. Lors de l'élection présidentielle les Brésiliens élisent à la fois le chef de l'Etat mais aussi son bras droit. Lui aussi est élu pour une durée de quatre.

Côté suffrage, le taux de participation est généralement important du fait du vote obligatoire imposé par la Constitution de 1988 qui contraint tous les citoyens de 18 à 70 à participer à tous les scrutins. Une obligation dont sont dispensés les Brésiliens âgés de 16 à 18 ans, ceux de plus de 70 ans mais aussi les soldats et les personnes illettrées. Cette obligation n'empêche pas une augmentation du taux d'abstention ces dernières années. A l'élection présidentielle de 2018, 21,3% des électeurs s'étaient abstenus.


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