ÉLISABETHBORNE. Les opposants appellent à la démission d'Elizabeth Borne, mais le Premier ministre tente de continuer son rôle de chef du gouvernement. Une attitude qui semble ôter le fantôme de la résignation.
[Mis à jour à 16h09 le 25 juin] Elizabeth le tient. Jusqu'à présent, les résultats des élections législatives ne l'ont pas affectée au niveau individuel. Son poste de Premier ministre n'a pas encore été remis en cause parEmmanuel Macron, malgré des oppositions de gauche et de droite réclamant la démission du chef du gouvernement. Désormais, pour sa majorité au parlement, l'objectif de négocier avec l'opposition pour trouver un compromis pour faire passer le projet de loi est clair. Jeudi 23 et vendredi 24 juin, Elizabeth Borne s'est entretenue au téléphone avec des responsables politiques au Palais Bourbon. Malheureusement pour elle, le Premier ministre ne semble pas convaincre ses interlocuteurs, notamment celui de gauche.
L'insoumise Matilde Panott a évoqué le débat "la lune sous plusieurs aspects", selonBFMTV. L'impression générale qui se dégage de cet appel est qu'au final, McLaughy navigue visiblement et n'a aucune idée de sa direction. A l'appui de ses propos, la députée du Val-de-Marne a invité les cadres à améliorer la situation aux urgences. La Première ministre aurait répondu qu'elle "ne sait toujours pas" ce qu'elle essaie de faire. "Une autre impression est que la Macronie vit dans une sorte de réalité parallèle qui aurait gagné ces élections législatives", conclut un élu insoumis. Le parti Jean-Luc Mélenchon a également rappelé qu'Elizabeth Borne avait appelé à un vote de confiance au parlement.
Quant aux écologistes, la même impression que le Premier ministre a laissée derrière lui. L'élu d'EELV, Julien Bayou, a évoqué l'échange "surréaliste et intemporel". "Il n'est pas possible de faire de la politique publique autour du café de l'Elysée ou par téléphone entre le Premier ministre et le patron du groupe", a-t-il accusé. Pour les socialistes, "aucune suggestion du tout" indique qu'Elizabeth Borne "ne savait pas où elle allait". Le coup de téléphone de Matignon n'a rien donné de "substantiel", selon des communistes déplorant l'absence d'annonces "à la suite de ces entretiens". Le parti de Fabien Roussel se demande même si cette série d'interviews n'a pas été faite "pour la forme"
Elizabeth Borne tente de se revendiquer comme une première ministre "politique"
Son interview reconnaît qu'Elizabeth Borne s'est inscrite complètement dans son costume de chef du gouvernement, et que certaines d'entre elle sont toujours appelées "techno". "Je ne sais pas ce que "technique" veut dire", a-t-elle évacué jeudiLCI. C'est exactement le contraire de qui je suis. Mon objectif est d'apporter la meilleure réponse aux Français et je suis convaincu que cela se fera par le dialogue.
Dans cette situation, un dialogue qui semble comme personne ne peut mieux agir. François Bijlow veut laver au savon le conseil d'administration du Premier ministre- « L'époque exige que le Premier ministre soit politique. Je n'ai pas l'impression que ce soit la technologie qui gouverne le pays, mais au contraire les gens » De profondes émotions exprimées dans « a-t-il déclaré à l'Interfrançaise, des politiciens du camp d'Emmanuel Macron tentent de mener des négociations qui n'apparaissent pas, et au président de la République, l'opinion publique. De quoi faire réfléchir à l'éventualité d'un limogeage d'Elizabeth Borne , ce qui peut être mal perçu en France. Prévu pour 31 ans.
Elle semble refuser, surtout sous la pression, mais à ce stade, lorsqu'il s'agit de se soumettre à un vote de confiance d'un agent, Elizabeth Borne le maintient. Son poste de premier ministre. Le pays trahira la volonté de ne pas renouveler Elizabeth Borne Lou de V. Arène. Ce qui est certain, c'est que l'agenda international du chef de l'Etat impose au Premier ministre et à son équipe de continuer à travailler encore quelques jours. Et Elizabeth Borne est-elle sur le siège éjectable après ?
Le refus de démission d'Elizabeth Borne semblait être une décision inattendue du président de la République. Cependant, certains facteurs peuvent justifier le choix d'Emmanuel Macron. A commencer par la volonté de son chef de gouvernement de rester en poste pour pouvoir mener à bien certains dossiers brûlants. "Le Premier ministre a supplié de rester pour se donner les outils pour faire face à la situation et aux urgences en France, ce qui n'était pas possible avec le gouvernement démissionnaire ou le contrôle de la situation actuelle", ont déclaré les collaborateurs de Matignon. World TenantsElizabeth Borne veut avancer sur des sujets d'actualité : Revalorisation des points d'index des fonctionnaires, prolongement des primes voiture, lancement des urgences hospitalières et plus Même les textes liés à Parcoursup font du flash missions.
Face à tous ces problèmes, Emmanuel Macron n'aurait pas voulu avoir un gouvernement "bloqué" en raison de sa position de démissionnaire. Une situation qui aurait pu perdurer le temps que se constitue la future équipe ministérielle. Le chef de l'Etat n'aime pas se presser. S'il avait mis trois semaines pour nommer un nouveau gouvernementaprès sa réélection et accepté la démission d'Elizabeth Borne, Emmanuel Macron ne serait plus là à partir de jeudi, alors il a décidé à la hâte de son choix. . En France : Bruxelles jeudi, Munich sur le G7 ce week-end et Madrid en début de semaine prochaine,Le ParisienMais "Macron ne peut pas voler, pas de Premier ministre et pas de gouvernement "quittant outre-mer le pays avec", indique un conseiller au quotidien. Ainsi, Emmanuel Macron a renouvelé sa confiance à Elizabeth Borne. Un véritable choix ou une combinaison de situations.
Elizabeth Borne a été nommée Premier ministre par Emmanuel Macron le 16 mai 2022, après plusieurs semaines de spéculations après la réélection du 24 avril. A quelques jours de cette nomination, le chef de l'Etat souhaite "une personne sensible aux enjeux sociaux, environnementaux et productifs", "une personne solide qui incarne le "renouveau" et en même temps est capable "en même temps". Je l'ai garanti. Lors d'une question au gouvernement, il a passé 20 heures devant 15 millions de téléspectateurs et l'a tenu dans un chaudron parlementaire", a déclaré un assistant du chef de l'Etat. Tous "ont revendiqué la sensibilité écologique car Emmanuel Macron a promis de nommer un "Premier ministre chargé de l'aménagement écologique"" (Le Monde).
Ainsi, Elizabeth Borne s'est imposée comme la personne ayant coché le plus de cases dans cette équation. Des protestations suscitées par l'hypothèse de l'ex-ministre Nicolas Sarkozy Catherine Votrin, qui s'est battue contre le mariage à tous durant les derniers jours avant sa nomination, notamment par François Hollande durant le demi-siècle, c'est devenu clair encore plus tard.
Qui est Elizabeth Borne ? Avant d'être nommée Premier ministre, Elizabeth Borne était ministre du Travail du gouvernement de Castex après avoir occupé un portefeuille des transitions des transports et des écosystèmes depuis 2017. Mais à son arrivée à Matignon, "c'était un atout" dans son nouveau poste, "c'était plus qu'Edouard Philippe, surtout Jean Castex".
Elizabeth Borne, diplômée de l'ingénieur tenace Polytechnique et considérée comme loyale, a déclaré qu'elle avait fait ses preuves au gouvernement au cours des cinq dernières années de mandat, reconnue par Macroney. Cet ancien directeur de cabinet de Ségolène Royale, qui a aussi été patron et dirigeant de grandes entreprises publiques comme la RATP, a aussi l'avantage d'appartenir à la majorité de gauche. Élection législative. Et quand une nouvelle réforme sociale a été annoncée, à commencer par la "mère de bataille" sur les retraites.