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ENTRETIEN - Auteur d'une dernière saison contrastée, entre une belle 5e place au classement général de la Coupe du monde et des JO ratés sur le plan individuel, le biathlète veut désormais «être davantage bienveillant envers» lui-même.
Les larmes, poignantes, d'Émilien Jacquelin à l'issue de sa 72e place lors de l'individuel des Jeux olympiques de Pékin avaient été un moment fort en émotions. En se mettant à nu pour commenter sa contre-performance et ses tourments intérieurs, le double champion du monde de la poursuite (2020 et 2021) avait été loin dans l'analyse. Et l'autocritique. Ce qui, finalement, correspond bien à sa personnalité attachante et complexe à la fois.
Présenté très jeune comme le futur successeur de Martin Fourcade au sommet de la hiérarchie du biathlon mondial, Jacquelin a finalement vu Quentin Fillon-Maillet lui dérober le costume. Ce qui pourrait bien être un mal pour un bien pour ce jeune homme de 27 ans qui se dit «arrivé à maturité», à condition d'être moins intransigeant avec lui-même et de savoir mieux appréhender l'échec, inhérent à toute carrière de sportif de haut niveau. Rencontre avec un champion au naturel et au franc-parler revendiqués avant la première course de la saison, l'individuel…
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