15h30 | « On manifeste pour nous et pour nos parents »
Maureen et Zofia ont 18 ans et sont lycéennes. Elles manifestent pour la première fois : « à la première mobilisation on était pas tant informées que ça donc on n’a pas participé. C’est en voyant l’ampleur du rassemblement qu’on s’est renseignées et qu’on a décidé de manifester, aussi pour nous plus tard, mais surtout pour nos parents et tout ceux qui on un métier difficile. »
15h20 | Situation tendue en tête du cortège
En tête du cortège, où se trouve un groupe de personnes cagoulées, la situation se tend légèrement. Une benne à verre a été renversée par l'ultragauche juste avant le métro Saxe Gambetta.
Le cortège est stoppé régulièrement par ce groupe qui s'arrête très souvent. « Pour gagner, il faut avancer » scandent les syndicats.
15h10 | Les manifestants se dirigent vers le pont de la Guillotière
Après un petit arrêt place Aristide Briand, le cortège est reparti en musique. « La retraite à 60 ans on s’est battu pour la gagner on se battra pour la garder », scandent les nombreux manifestants.
14h51 | Le cortège sur le cours Gambetta
Le cortège avance dans le calme au niveau du cours Gambetta. Il s’étend sur plusieurs centaines de mètres.
Les personnes en tête se trouvent place Aristide Briand.
Photo Progrès / Florémie BLANC
14h50 | « Je me sens déjà tellement usé »
Karim a 44 ans et travaille dans le BTP, à Lyon. Au lieu de partir à la retraite à 61 ans, il devra continuer jusqu’à 64 ans. « J’ai commencé jeune et pourtant je devrais encore me tuer à la tâche trois ans de plus car l’Etat n’a rien prévu pour les carrières longues. Si la réforme des retraites passe, cela signifie que j’en suis qu’à la moitié de ma carrière. Je me sens déjà tellement usé, ce n’est pas possible. »
Karim manifestait déjà le 19 janvier et continuera « tant que la réforme ne sera pas abandonnée. »
14h45 | L'ultragauche et les gilets jaunes devant le cortège
Comme le 19 janvier, la manifestation est scindée en deux. Devant, le cortège de tête, avec entre autre les gilets jaunes et l'ultragauche. Quelques dizaines de mètres derrière, le cortège emmené par l'intersyndicale. Le groupe de tête vient de s'arrêter au niveau du métro Garibaldi.
Les syndicats demandent dans la sono de la manifestation au premier groupe d'avancer.
Photo Progrès / Florémie BLANC
14h30 | « L'avenir du service public m'inquiète »
Marie est kinésithérapeute à Lyon : « Je n’avais pas pu être présente le 19 janvier, aujourd’hui je suis là pour les retraites bien sûr, mais aussi car l’avenir du service public et tout particulièrement des hôpitaux m’inquiète. »
EN VIDEO - Témoignage de Nelson, 43 ans, ouvrier du BTP : « On demande à ce qu'on reconnaisse la pénibilité du travail pour les ouvriers du batiment. On veut partir à la retraite à 55 ans. »
14h20 | Un cortège hétéroclite
« On est contre cette réforme, on le dit et on fait du bruit ! » veulent montrer les syndicats. Dans le cortège, des jeunes, moins jeunes et retraités se sont mobilisés. À l’applaudimètre lancé par la CGT, autant de travailleurs du privé que du secteur public répondent présents.
14h10 | La manifestation se met en marche
La musique résonne cours Albert Thomas, les manifestants se munissent de leurs plus belles pancartes, récupèrent un drapeau et se mettent en route. La mobilisation commence avec autant de détermination et d’espoir qu’il y a douze jours.
La CGT soutient : « On est à nouveaux très nombreux et nombreuses aujourd’hui ! Montrons leur ! »
13h55 | Les manifestants se rassemblement
Devant la Manufacture des Tabacs, à Lyon, des milliers de personnes commencent à se rassembler aux côtés des syndicats. Cette deuxième manifestation de l’année contre la réforme des retraite devrait débuter à 14 heures, direction la place Bellecour.
Même programme que le 19 janvier
Pour l'intersyndicale du Rhône, « la puissante mobilisation oblige au retrait » de la réforme. « Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation », martèlent les syndicats.
Pour cette deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le cortège lyonnais doit emprunter le même parcours que le 19 janvier. Le rendez-vous est donné à 14 heures à la Manufacture des tabacs, direction Bellecour, en passant par la place Antonin-Poncet.
L'enjeu pour lintersyndicale est aussi de relayer la pétition lancée au niveau national sur Change.org contre la réforme.
Plusieurs actions ce mardi matin
Actions des jeunes
Si les organisations lycéennes appelaient à bloquer les établissements scolaires ce mardi matin, selon le rectorat, aucun établissement n'a été bloqué. « Une manifestation a eu lieu devant Saint-Exupéry mais sans débordement. Tous les élèves qui ont souhaité entrer ont pu avoir accès à l'établissement et aux enseignements », précise au Progrès le rectorat.
Mobilisation à la raffinerie de Feyzin
La CGT a annoncé ce mardi matin entre 75 et 100 % de grévistes dans le secteur du pétrole. D'après elle, la plateforme TotalEnergies de Feyzin comptablisaient 80 % de grévistes.
Selon l'entreprise, « suite à l’appel à la grève, les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour mais TotalEnergies continuera à assurer les approvisionnements de son réseau de station-service et ses clients. »
Action « péage gratuit »
Quelques dizaines de membres du Comité de lutte Lyon Métropole, parmi lesquels des gilets jaunes, se sont retrouvées mardi matin, au niveau du péage de TEO sur le périphérique Nord, pour une opération « péage gratuit ».
Un mouvement moins suivi dans l’Éducation nationale
Selon les chiffres communiqués par l’Éducation nationale dans l'Académie de Lyon (Rhône, Ain, Loire), la mobilisation est moins importante que lors de la première journée de mobilisation.
En moyenne, selon le rectorat, 20,09 % des personnels de l’Éducation sont en grève ce mardi, contre 33.88 % le 19 janvier. Concernant les enseignants, en moyenne, 21,58 % sont en grève ce 31 janvier (contre 36,33%).
Pour le second degré, la participation générale dans les collèges est estimée à 25,25 % (38,31 %), dans les lycées d’enseignement général et technologique à 17,04 % (28,38 %) et dans les lycées professionnels à 14,02 % (20,21 %).