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REPORTAGE - Dans cet établissement des Hauts-de-Seine, mis en valeur par la série Lycée Toulouse-Lautrec diffusée sur TF1, 250 élèves sont en situation de handicap moteur.
« Eh ! doucement, les garçons ! Qu'est-ce qu'on a dit avec la vitesse ? » Dans un couloir de l'établissement régional d'enseignement adapté (Erea) Toulouse-Lautrec de Vaucresson (Hauts-de-Seine), Mariem Dhaoui, proviseur adjointe, rappelle à l'ordre deux collégiens qui filent droit devant eux dans leurs fauteuils roulants électriques. Dans cet établissement placé sous les feux des projecteurs par la série Lycée Toulouse-Lautrec, diffusée sur TF1 en janvier, la scène est banale. Sur les 348 élèves de l'Erea, du CP au BTS, 250 sont en situation de handicap moteur.
Leur suivi médical est assuré par un centre de soins qui dépend de l'agence régionale de santé (ARS) Île-de-France, situé au cœur du site. « Les deux structures sont profondément imbriquées », explique Jean-François Gesbert, le proviseur. Les soins et séances de rééducation sont intégrés à l'emploi du temps des élèves.
En ce jeudi matin d'hiver, Sandrine Morin, kinésithérapeute, s'occupe d'Emma, une petite…
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