Avant le choc de samedi contre le Leinster, l'ouvreur écossais fait le point sur ses ambitions personnelles, celles du club francilien et les négociations en cours concernant la prolongation de son contrat.
Le choc contre le Leinster d'entrée
«On est tous très impatients. La Champions Cup est un objectif prioritaire pour nous. Le Leinster s'est hissé jusqu'en finale l'an dernier et ils ont régulièrement eu d'excellents résultats dans cette compétition ces dernières années. C'est un très gros match d'entrée. Ce sera bien de jouer au Havre, les gens n'ont pas l'habitude de voir du rugby. Là, ils vont avoir droit à un gros choc !»
Son retour après avoir été père
«Ma compagne a accouché il y a dix jours maintenant. J'ai pu passer du temps avec ma femme et ma fille la semaine dernière. Tout s'est bien passé. Mais maintenant je suis prêt à rattaquer la compétition, je suis impatient de rejouer. (...) On s'est bien préparé pour ce match, on a vu comment le Leinster domine les débats en URC (United Rugby Championship, ex-Ligue celte). Ils vont beaucoup tourner leur effectif dans cette compétition, c'est dur de savoir quelle équipe ils vont aligner contre nous. Mais beaucoup de nos joueurs ont joué contre eux quand ils portent le maillot de l'Irlande.»
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Ce qui l'impressionne au Leinster
«C'est la continuité qu'il y a dans leur jeu entre les avants et les arrières. Ils ont des arrières qui mettent beaucoup de vitesse et de rythme et leurs avants, qui sont très forts sur les fondamentaux, sont également très mobiles et ils sont très habiles balle en main. Ils ont un jeu très équilibré et un plan de jeu précis.»
Nous sommes toujours en négociation avec le Racing et quelques autres équipes. Nous attendons de voir...
Finn Russell
Son duel avec Jonathan Sexton
«J'ai été avec lui lors de la tournée avec les Lions britanniques et irlandais (en Afrique du Sud en 2021), mais je n'ai pas joué avec lui. C'est un bon gars, il connaît le jeu sur le bout des doigts. J'imagine qu'il sera à l'origine d'une grande partie de leurs mouvements offensifs et quand ils choisissent les moments pour attaquer, c'est lui qui détecte les espaces à prendre. Je ne sais pas combien de fois il a joué cette année avec eux (trois matches dont deux comme titulaire, NDLR), en regardant quelques matchs récents, il n'avait pas joué, donc il sera frais pour ce match. C'est un joueur exceptionnel, c'est l'un des meilleurs ouvreurs du monde, c'est toujours un bon défi de l'affronter.»
Sa prolongation de contrat avec le Racing ?
«Nous sommes toujours en négociation avec le Racing et quelques autres équipes. Nous attendons de voir... J'espère que nous pourrons le faire le plus tôt possible, pour que je sache ce qui se passe et que je puisse aller de l'avant. Il y a pas mal de discussions autour de ça actuellement, j'espère que nous pourrons le faire cette semaine ou la semaine prochaine. Comme ça, nous pourrons mettre cela derrière nous, aller de l'avant et nous concentrer pleinement sur le rugby plutôt que sur les négociations.»
Nous étions, avec Gregor Townsend, sur la même longueur d'onde et je pense que cela s'est vu lors des deux matchs de novembre
Finn Russell
Ses test-matches de novembre
«Ça a été un peu spécial pour moi. Je n'ai pas été retenu au début dans l'équipe, puis j'ai été rappelé. Les deux matchs auxquels j'ai participé, je trouve que nous avons très bien joué. Nous avons mené au score contre les All Blacks de près, nous aurions pu gagner, mais nous n'avons pas réussi à franchir la ligne et marquer, nous avions neuf points d'avance. Nous avons eu des occasions de marquer, nous aurions pu les battre. Nous avons réalisé une performance dominante contre l'Argentine, ils ont reçu un carton rouge mais je pense que nous dominions avant ce carton rouge. Les deux derniers matchs étaient vraiment positifs, dans la bonne direction et cela nous a montré comment nous pouvons jouer. Si nous parvenons à poursuivre sur cette lancée et à en tirer les bons enseignements pour le prochain Tournoi des six nations, ce sera bien.»
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Ses rapports compliqués avec Gregor Townsend
«Pour être honnête, je n'ai pas beaucoup discuté avec lui car ma femme était sur le point d'accoucher. J'ai dû quitter l'équipe presque directement. Pendant les deux semaines où j'étais là, Gregor a vraiment bien travaillé avec moi. Nous étions tous les deux sur la même longueur d'onde et je pense que cela s'est vu lors des deux matchs. J'ai parlé à Gregor avant de partir pour clarifier certaines choses, le plan de jeu, il est revenu avec des réponses et nous étions tous les deux sur la même longueur d'onde, ce qui s'est vu lors des deux matchs.»
Propos recueillis en conférence de presse