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PORTRAIT - L’ancien gendarme, prêtre orthodoxe, poète marié, publie un livre d’homélies écrites dans le tourbillon de sa vie.
François Esperet a toujours du mal à franchir seul les portiques de sécurité. Il préfère y être accompagné ou bien emprunter des chemins de traverse. «C’est comme ça, admet-il l’air fataliste. Je n’aime pas entrer seul au restaurant quand je suis le premier, j’attends toujours dehors». À 42 ans, ce prêtre orthodoxe, marié et père de six enfants, circule en liberté parmi une humanité de plus en plus contrainte. Sa clef: la lucidité. Il n’est dupe de rien. Ce normalien tatoué comme un bagnard, ancien gendarme enquêtant sur des prostituées et des dealers, n’est jamais là où on l’attend. Sur le plateau de Frédéric Taddeï, l’autre soir, il décrivait - sans maquillage - «le point de collecte où Dieu vient nous chercher».
Plus tard, il débattait avec un théologien de haute volée sur le caractère «saint» de l’Esprit pour les chrétiens, «un souffle sur lequel personne ne peut mettre la main». Dans les archives de France Inter, disponibles ad vitam, on peut l’écouter, au micro de Vincent Josse, avec
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