Frédéric Louault : "Au Brésil, il y a des risques de dérives violentes au soir de l'élection présidentielle"

INTERVIEW. Le 2 octobre 2022, les Brésiliens sont appelés à voter pour le premier tour d'une élection présidentielle qui s'annonce déterminante pour l'avenir du pays. Quels sont les enjeux ? Décryptage avec l'universitaire Frédéric Louault.

Frédéric Louault

Frédéric Louault © Frédéric Louault

rédéric Louault est docteur en science politique et enseigne à l'Université libre de Bruxelles. A la tête de différents centres d'études, il co-dirige celui de la vie politique (CEVIPOL) et le Centre interdisciplinaire d'étude des Amériques (AmericaS) mais est également vice-président de l'Observatoire Politique de l'Amérique latine et des Caraïbes (Opalc). Il a fait de la politique en Amérique latine sa spécialité et suit avec un œil avisé la vie démocratique et les élections dont la présidentielle au Brésil.

Le premier tour de l'élection présidentielle au Brésil aura lieu ce dimanche 2 octobre 2022. Les noms des deux candidats qualifiés pour le second tour, prévu le 30 octobre, seront connus. Sans surprise, le président sortant Jaïr Bolsonaro est plébiscité dans les sondages mais il est devancé d'une dizaine de points par l'ancien président de la République fédérale du Brésil, Luiz Inàcio Lula da Silva, dit Lula. Le premier candidat, d'extrême droite, et le second, de gauche, s'opposent en tous points de vue ou presque sur les politiques à mener pour surmonter les crises économique, sociale et environnementale. Mais alors que les défis sont déjà nombreux, l'élection présidentielle s'inscrit dans un contexte de tensions, avec l'horizon probable d'insurrections en cas de défaite de Jaïr Bolsonaro. 

Les cinq déclarations fortes :

"Lula, s'il était élu, hériterait d'un Brésil plus fragile qu'il y a un vingt ans."

"Bolsonaro instrumentalise les problèmes de corruption de Lula et de la gauche pour faire diversion."

"Il y a des risques de dérives violentes et la démocratie sera mise à l'épreuve au soir de l'élection présidentielle."

"Les questions économiques et sociales sont prioritaires dans les débats présidentiels"

"En matière de politiques environnementales, l'avantage revient à Lula."

Cliquer sur la citation pour plus de détails.

L'élection présidentielle au Brésil approche et deux candidats monopolisent l'attention depuis le début de la campagne : Lula et Bolsonaro. Pourquoi la campagne électorale se cristallise-t-elle autour de ces deux hommes ?

La société brésilienne se polarise depuis quelques années. Lula fait partie du paysage politique contemporain et a été président du Brésil pendant huit ans [de 2003 à 2010, ndlr]. S'il a connu une traversée du désert à cause de problèmes de santé et de scandales liés à des affaires de corruption, il revient avec un capital politique débordant et la mission de restaurer la démocratie brésilienne. Lula souhaite redorer l'image du Brésil après le mandat de Bolsonaro jugé catastrophique par toute l'opposition.

En face, Bolsonaro qui a été élu président en 2018 grâce à son profil d'outsider voulant renverser le système politique, cherche à se faire réélire et joue de cette polarisation entre son camp - celui de l'extrême droite - et celui de Lula à gauche. Outre l'effet de polarisation, l'aura des deux candidats a écrasé toutes les options de troisième voie qui étaient en train de se dessiner. 

Lula est sorti du devant de la scène politique pendant une décennie, mais il est resté très actif dans les débats politiques. Aujourd'hui il incarne l'héritage des transformations socio-économiques qui ont été nombreuses pendant ses deux mandats présidentiels.

"Lula aura plus de mal à agir que lors de ses premiers mandats. Il a concédé que s'il était élu il hériterait d'un Brésil plus fragile qu'il y a un vingt ans."

Il faut rappeler que lorsqu'il a quitté le pouvoir, Lula avait encore 80% d'opinions favorables. S'il a été président à une période où tout souriait au Brésil grâce à une très bonne dynamique économique, il avait mis en place un modèle qui ne faisait que des gagnants. Les élites s'enrichissaient et conservaient leur pouvoir politique tandis que les populations déshéritées bénéficiaient des programmes de redistribution sociale et voyaient leur qualité de vie s'améliorer. Lula essaie d'entretenir cette mémoire et de glorifier un passé vers lequel il tente de ramener les électeurs. Il veut aussi se détacher du bilan de sa successeuse, Dilma Roussef, terni par le ralentissement économique et l'émergence de nouveaux scandales de corruption, comme de celui de Bolsonaro qui a ramené le Brésil vingt ans en arrière.

Est-ce qu'il est possible pour Lula de mettre en place les mêmes politiques et d'obtenir les mêmes résultats que celles et ceux observés entre 2003 et 2010 ?

Lula arrive dans une période de crise économique, sociale et surtout de confiance envers les dirigeants politiques. Il aura plus de mal à agir que lors de ses premiers mandats, il a même concédé que s'il était élu, il hériterait d'un Brésil plus fragile que celui qu'il a pris en mains il y a un vingt ans. Le niveau de pauvreté a augmenté très fortement, l'économie est enrayée depuis une décennie et la confiance dans les politiques a chuté.

Il est aussi dans une situation paradoxale car pour remporter la présidentielle il n'a pas d'autre choix que de s'ouvrir à un front large - de la gauche radicale à la droite traditionnelle - qui réunit tous ceux qui soutiennent la démocratie et estiment que Lula est la seule alternative à Bolsonaro. Mais cette alliance réduira sa marge de manœuvre une fois au pouvoir car il n'aura pas de majorité législative forte et devra faire des concessions avec ses alliés qui ont parfois des politiques antagonistes des siennes.

"Bolsonaro doit faire campagne avec un bilan difficilement défendable, rendre des comptes et ne peut plus se faire élire sur des promesses."

Jaïr Bolsonaro a une base électorale solide, entre 25 et 30% des électeurs. C'est suffisant pour lui permettre d'arriver en deuxième position derrière Lula. En 2018, Bolsonaro a été élu par défaut par une partie des Brésiliens qui rejetait le système politique, mais aujourd'hui beaucoup de ces personnes s'apprêtent à voter pour quelqu'un d'autre, notamment pour Lula, parce qu'ils ont été déçus de la politique de Bolsonaro, de sa gestion de la crise sanitaire et de son incapacité à relancer l'économie. Bolsonaro doit faire campagne avec un bilan difficilement défendable, rendre des comptes, et ne peut plus se faire élire sur des promesses face à une opposition réunie autour de la figure charismatique de Lula.

Il a tout de même un avantage en tant que président sortant puisqu'il bénéficie d'une forte visibilité politique et médiatique. Il joue de la machinerie étatique et on l'a vu lors de ses derniers déplacements officiels : un bicentenaire de l'indépendance aux airs de meeting électoral et un discours de candidat qui prend le pas sur celui du chef de l'Etat. 

S'ils sont donnés favoris, Lula et Bolsonaro cherchent à convaincre encore plus d'électeurs et se disputent le vote évangélique. Pourquoi ?

En 2018 le vote évangélique avait été déterminant pour l'élection de Bolsonaro : sur 30 millions d'électeurs évangéliques, Bolsonaro en avait récupéré 20 millions. Aujourd'hui, Lula essaie de récupérer une partie de ce vote auprès des évangéliques séduits par un discours progressiste et humaniste et qui n'ont pas accepté la manière de gouverner du président sortant. L'autre partie de l'électorat évangélique qui reste fidèle à Bolsonaro est plus portée par les valeurs familiales très chères aux pasteurs évangéliques qui relaient ce message auprès des fidèles. Bolsonaro joue d'un autre argument pour retenir le vote évangélique en soulignant les liens entre le Parti des Travailleurs et les affaires de corruption. Le vote évangélique n'est pas unanime, il y a plusieurs voix qui veulent se faire entendre et Lula comme Bolsonaro essaient de tirer leur épingle du jeu.

"Lula sait que les électeurs de gauche et du centre vont voter pour lui quel que soit son vice-président. Il sait aussi qu'il faut chercher plus loin donc il a fait le choix stratégique de s'associer à la droite."

Plusieurs scandales de corruption ont éclaboussé le clan Bolsonaro [en particulier le président sortant et deux de ses fils politiciens, ndlr] : des accusations sur des mauvais usages, des détournements de fonds publics et des liens avec des milices de Rio de Janeiro, entre autres. Mais ces affaires n'ont pas abouti sur le plan judiciaire et Bolsonaro a décidé de prendre les devants, d'attaquer Lula et plus largement le parti des Travailleurs en associant la gauche à la corruption avant qu'il ne soit lui-même mis en cause. C'est une mise en scène et une instrumentalisation des problèmes de corruption qui lui permet de faire diversion.

C'est un calcul électoral. L'objectif de Lula est de provoquer une alternance électorale la plus puissante possible pour éviter que Bolsonaro conteste sa défaite. Plus sa victoire sera importante, plus il sera difficile pour Bolsonaro de contester et de dénoncer des fraudes. Lula sait que les électeurs de gauche et du centre vont voter pour lui quel que soit son vice-président. Il sait aussi qu'il faut chercher plus loin donc il a fait le choix stratégique de s'associer à Geraldo Alckmin, son ancien opposant issu du centre-droite qui a quitté son parti. L'homme est très implanté à Sao Paulo et peut permettre à Lula de l'emporter dans cet Etat qui compte beaucoup lors des élections et qui avait largement donné l'avantage à Bolsonaro en 2018.

L'autre avantage à choisir ce colistier est de pouvoir rassurer les acteurs économiques et les marchés, des électeurs qui s'étaient rapprochés de Bolsonaro à la dernière élection présidentielle. Lula et Alckmin ne sont pas du même bord politique mais partagent des valeurs notamment celles de la défense de la démocratie.

Il y a des inquiétudes très réelles. Bolsonaro a un peu modéré son discours ces dernières semaines pour essayer de rassurer l'électorat indécis ; on sait qu'il a tout préparé pour contester le résultat de l'élection en cas de défaite. Il entretient un discours de défiance à l'encontre des instituts électoraux et nie les sondages. On l'a encore entendu dire qu'il allait gagner facilement la présidentielle, ce qui va à l'encontre de toutes les enquêtes d'opinions qui ont toujours donné Lula avec une quinzaine ou une dizaine de points d'avance.

Mais derrière ça il y a un risque, celui que Bolsonaro dénonce des fraudes et mobilise sa base électorale. On sait que les militants bolsonaristes sont réputés pour être radicaux, très violents et prenant part au culte des armes. Il y a ainsi des risques de dérives violentes et la démocratie sera mise à l'épreuve au soir de l'élection présidentielle. On se demande comment les partisans de Bolsonaro vont réagir : est-ce qu'ils vont aller à Brasilia pour mettre la capitale à feu et à sang ou envahir le Tribunal suprême fédéral pour reproduire l'épisode du Capitole aux Etats-Unis ?

"Bolsonaro entretient la violence par ses discours de radicalisation, de haine contre ses opposants politiques. Il porte une part de responsabilité et il en a conscience."

Si une insurrection est redoutée, une recrudescence de la violence est aussi une hypothèse envisagée à l'issue de la présidentielle au Brésil. Serait-ce symptomatique de la pensée politique et du mandat de Bolsonaro ?

Il y a une solide base militante de Bolsonaro qui est prête à tout pour empêcher le retour de Lula et du Parti des Travailleurs au pouvoir. On voit des manifestations de plus en plus récurrentes pendant lesquelles les bolsonaristes occupent l'espace public et font des démonstrations de force. C'est une manière de mettre la pression sur les électeurs. Le scénario de violences post-électorales est effectivement possible.

Bolsonaro entretient cette violence par ses discours de radicalisation, de polarisation, de haine contre ses opposants politiques. En entretenant ce climat de violence, il porte une part de responsabilité et il en a conscience. Cette violence a déjà fait des victimes puisque plusieurs meurtres ont été commis durant la campagne par des militants bolsonaristes.

Les questions économiques et sociales sont prioritaires dans les débats présidentiels. L'augmentation du coût de la vie et de la pauvreté touche les Brésiliens de plein fouet depuis plusieurs années et sur les projets économiques les candidats sont dans des logiques assez similaires.

"Quel que soit le président, il devra composer avec les lobbys très puissants de l'agrobusiness sans qui il est difficile de gouverner."

Bolsonaro a commencé par défendre des politiques néolibérales en suivant l'exemple de Pinochet au Chili mais il en est revenu après la crise sanitaire. Depuis il s'est tourné vers les programmes sociaux et se vante d'avoir mis en place des projets plus ambitieux que ceux développés par Lula pour capter l'électorat pauvre. Lula, lui, cherche à montrer qu'il est le père des programmes de redistribution sociale en rappelant que sous son gouvernement des dizaines de milliers de personnes sont sorties de la pauvreté. Il veut montrer qu'il peut relancer la dynamique économique et amplifier les programmes d'intégration des populations les plus pauvres qui ont subi les conséquences des crises économique, sociale et sanitaire.

Sur le plan économique il y a quand même un consensus sur la nécessité de travailler avec les sociétés du secteur agroalimentaire. Quel que soit le président, il devra composer avec les lobbys très puissants de l'agrobusiness sans qui il est difficile de gouverner. Tant Lula et que Bolsonaro sont prêts à donner des gages à ces acteurs économiques mais Lula ajoute une touche plus sociale à son projet à la différence de Bolsonaro. La politique de Lula vise à dynamiser le secteur de l'agrobusiness et le tissu industriel pour redistribuer les fruits de la croissance et réintégrer les populations pauvres au circuit de consommation. 

Lula peut-il arriver à convaincre les acteurs de l'agrobusiness de le soutenir alors que ces derniers ont pleinement bénéficié des politiques de Bolsonaro ? 

Les industriels ont beaucoup plus gagné sous les mandats de Lula que celui de Bolsonaro à cause de la conjoncture économique. La première décennie du XXIème siècle coïncidait avec une période d'euphorie où tous les indicateurs économiques étaient au vert contrairement à ces dernières années. Donc même si la gestion politique de Bolsonaro a été beaucoup plus favorable aux industriels, économiquement ils n'ont pas autant gagné.

Bolsonaro reste tout de même un meilleur partenaire politique, prêt à défendre les intérêts de ces secteurs tandis que Lula a verdi son discours. L'ancien président milite pour une économie plus durable qui tient mieux compte des équilibres environnementaux. D'ailleurs, sur le plan environnemental, il y a une opposition très forte entre ce qu'ont fait Bolsonaro et Lula pendant leur mandat respectif et ce qu'ils proposent pour l'avenir. Et sur ce plan les industriels perdront au change si Lula l'emporte mais ils sauront négocier - même si cela pourrait être moins simple que par le passé - car Lula ne tournera jamais le dos à l'agrobusiness qui contribue grandement à l'économie du Brésil.

"Bolsonaro s'est engagé à prendre un virage et à protéger l'environnement. Le problème est qu'il n'est pas crédible."

En termes de politiques environnementales, l'avantage revient à Lula qui pendant ses mandats avait réussi à faire diminuer de manière importante la déforestation et avait mis en place des programmes de protection de l'environnement et des populations indigènes d'Amazonie. Alors que Bolsonaro a adopté la méthode du rouleau compresseur avec des politiques jugées anti-environnementales en relançant la déforestation et tous les indicateurs environnementaux se sont mis en alerte. Sous la pression internationale, Bolsonaro s'est engagé à prendre un virage et à protéger l'environnement. Le problème est qu'il n'est pas crédible et qu'il apparaît que ces engagements ont été pris pour essayer de rassurer mais ne se retranscrivent pas du tout dans la politique interne de Bolsonaro.


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