Guerre en Ukraine EN DIRECT : Poutine brandit la menace des obus à uranium appauvri...

Vladimir Poutine a aussi affirmé que Moscou allait déployer des armes nucléaires « tactiques » sur le territoire de son allié, la Biélorussie, un pays situé aux portes de l’Union européenne.

« La Russie, bien sûr, a de quoi répondre. Nous avons, sans exagérer, des centaines de milliers d’obus de ce type. Nous ne les utilisons pas pour le moment », a notamment indiqué le président russe à la télévision.

Le leader du Kremlin indique qu'il utilisera des obus à uranium appauvri si l'Ukraine en recevait de la part des Occidentaux. 

Le président brésilien, Lula, est contraint d’annuler sa visite d’Etat en Chine en raison d’une pneumonie. Il devait notamment s’y entretenir avec Xi Jinping à propos du conflit en Ukraine et présenter une proposition, aux contours encore flous, de médiation par un groupe de pays neutres.

De retour avec Diane Regny, notre envoyée spéciale présente en Ukraine. Au centre commercial de Kharkiv, l'alerte force les habitants à évacuer les lieux. 

Selon le ministère ukrainien des Affaires étrangères, 262 athlètes et entraîneurs ukrainiens ont été tués depuis le début de la guerre, et 16 autres blessés. « Beaucoup d’athlètes ukrainiens n’iront jamais aux Jeux olympiques, qu’en est-il des Russes ? », interpelle Kiev.

« Grâce aux efforts titanesques des forces de défense, la situation est en train de se stabiliser » à Bakhmout, a déclaré le général Valerii Zaluzhnyi, commandant en chef de l’armée ukrainienne, dans un message sur Telegram résumant un appel téléphonique avec l’amiral Sir Tony Radakin, chef d’état-major de la défense britannique.

Promesse tenue. Plus de 5 000 anciens criminels russes ont été graciés après avoir terminé leurs contrats au sein du groupe de mercenaires Wagner, a déclaré samedi le fondateur de Wagner, Yevgeny Prigozhin. Depuis le début de la guerre, le groupe Wagner a recruté des milliers d’hommes dans les prisons russes, en leur offrant la liberté à condition d’aller combattre en Ukraine.

Le président turc Tayyip Erdogan s’est entretenu ce samedi par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine, indique la présidence turque. Erdogan a remercié le maître du Kremlin pour son « attitude positive » sur la prolongation de l’accord permettant l’exportation de céréales sur la mer Noire, et insisté sur l’importance de mettre fin au conflit par des négociations dès que possible. Les deux dirigeants ont aussi évoqué des pistes pour améliorer les relations entre leurs deux pays, indique l’agence Reuters.

Après plusieurs jours à Kiev, notre envoyée spéciale en Ukraine Diane Regny rejoint la région de Kharkiv.

Lors d’une rencontre avec son homologue chinois, la ministre néo-zélandaise des Affaires étrangères Nanaia Mahuta a exprimé son inquiétude de voir la Chine soutenir, via la livraison d’armes létales, la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.

Notre journaliste Diane Regny a assisté au retour à Kiev de dix-sept enfants ukrainiens bloqués six mois dans une colonie de vacances en Crimée russe. Elle vous raconte...

Selon une étude du Centre Razumkov, 37 % des Ukrainiens déclarent connaître au moins une personne, militaire ou civile, tuée ou blessée depuis le début de la guerre.

Volodymyr Zelensky a adressé un message vidéo depuis son bureau présidentiel à l’intention des Ukrainiens, rassurant sur l’état et l’engagement des forces armées. « Je suis reconnaissant envers nos garçons et nos filles qui ont choisi de servir l’Ukraine, le futur du peuple ukrainien », dit-il à propos de jeunes officiers, après avoir assisté à une cérémonie. « L’ennemi doit savoir : l’Ukraine ne pardonnera pas les offenses contre notre peuple, ne pardonnera pas ces morts et ces blessés », lance-t-il également.

Selon la dernière mise à jour des renseignements du ministère de la Défense britannique, la bataille pour le contrôle de Bakhmout, épicentre des combats depuis plusieurs semaines, est « largement au point mort ». En cause, pour Londres, « l'attrition extrême de la force russe » mais aussi les « lourdes pertes » subies par l'Ukraine.

Un ressortissant russe, qui avait tenté d’infiltrer la Cour pénale internationale l’été dernier, a été inculpé vendredi pour espionnage aux Etats-Unis, où il est accusé d’avoir vécu sous une fausse identité pendant deux ans. Sergueï Tcherkassov, 37 ans, « travaillait comme agent illégal des services de renseignements russes sous l’alias brésilien Victor Muller Ferreira », selon un communiqué du procureur fédéral de Washington.

D’après l’acte d’accusation, il avait commencé à opérer sous cette identité au Brésil en 2010 et s’était construit une « légende » avec une tante fictive, une mère décédée et de rares amis, avant d’entrer aux Etats-Unis en 2018 avec un visa d’étudiant. En avril 2022, il avait tenté d’entrer en tant que stagiaire à la Cour pénale internationale (CPI), qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, et enquête sur les accusations de crimes de guerre en Ukraine visant la Russie. D’après les documents judiciaires, Moscou a réclamé son extradition, l’accusant de trafic de drogues remontant à 2011 et 2013.

Sur le front, ça aide à tenir.

C’est le début du week-end et vous aviez lâché l’actu ukrainienne ? Ne vous en faites pas, le live d’hier est encore disponible juste ici pour tout rattraper.

Et si vous préférez la version courte, le dernier récap est fait pour vous.

Dans le principal monastère orthodoxe d’Ukraine, à Kiev, les moines jugent « sans fondement légal » un avis d’expulsion émis par le gouvernement ukrainien et entendent rester sur le site « aussi longtemps » que possible. Les autorités ont ordonné aux religieux de quitter d’ici à mercredi leur monastère de la Laure des Grottes, auparavant affilié à l’Eglise russe et dont le rôle a été primordial dans l’histoire de l’orthodoxie ukrainienne et russe.

Fondé au XIe siècle et classé par l’Unesco au patrimoine mondial, le site, qui surplombe les rives du Dniepr, héberge des moines qui font partie de la branche de l’Eglise orthodoxe ukrainienne soumise au patriarcat de Moscou avant la guerre déclenchée il y a plus d’un an. Leur Eglise a néanmoins annoncé en mai la rupture de ses liens avec la Russie car le patriarche russe, Kirill, a soutenu avec vigueur l’invasion de l’Ukraine. Mais le gouvernement de Kiev estime que cette Eglise reste de facto dépendante de Moscou.

Joe Biden a affirmé vendredi depuis Ottawa que la Chine « n’avait pas livré » à ce stade d’armes à la Russie, en dépit de craintes exprimées à ce sujet par les Occidentaux. « Cela fait maintenant trois mois que j’entends dire que la Chine va fournir des armes importantes à la Russie… Cela ne veut pas dire qu’ils ne le feront pas, mais ils ne l’ont pas encore fait », a dit le président américain lors d’un déplacement chez son voisin canadien. « Je ne prends pas la Chine à la légère. Je ne prends pas la Russie à la légère », a-t-il ajouté, estimant par ailleurs que les informations faisant part de leur rapprochement avaient probablement été « exagérées ».

Bonjour et bienvenue sur ce nouveau live dédié à la guerre en Ukraine. Alors que le conflit est enlisé depuis plusieurs semaines autour de la ville de Bakhmout, l’ONU a accusé les deux camps d’avoir exécuté des prisonniers de guerre. Emmanuel Macron doit se rendre début en avril en Chine et en profitera pour travailler « dans le sens d’un retour de la paix » avec Pékin, qui a récemment proposé un « plan de paix ».