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CONTRE-POINT - Ce n’est pas la première fois qu’un gouvernement prétend faire d’un rendez-vous parlementaire l’occasion d’ouvrir un «grand débat» sur l’immigration. Un débat sans vote, mais c’est le vote plus que le débat qui compte.
Un débat sans vote, mais c’est le vote - au printemps - plus que le débat qui compte. Pour l’exécutif, cette étape est sans doute utile pour connaître la position et les propositions des oppositions, afin d’évaluer les possibilités de compromis ; ou au contraire constater des désaccords. Mais pour l’opinion, qu’est-ce qu’un débat sans vote si ce n’est des paroles sans actes?
D’autant que ce n’est pas la première fois qu’un gouvernement prétend faire d’un tel rendez-vous parlementaire l’occasion d’ouvrir un «grand débat» - forcément «grand» - sur l’immigration, de mettre tout sur la table - évidemment sans tabou - et de poser le cadre d’une politique ambitieuse «alliant fermeté et humanité», comme Jean-Louis Debré le disait déjà en 1995 et comme tous ses successeurs au ministère de l’Intérieur l’ont répété à chaque loi présentée.
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Le dernier débat analogue eut lieu il y a trois ans, le 7 octobre 2019, un an après le vote de la loi Collomb qui n’avait donc pas clos le sujet. Édouard Philippe…
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