Immobilier : des origines à nos jours, l'incroyable histoire de l'habitat

L'évènement tragique se déroule en l'an 79, sous le règne de l'empereur Titus. Lorsque l'éruption du Vésuve engloutit Pompéi et les villes avoisinantes, la population locale est saisie d'effroi. Cela faisait des décennies, sinon des siècles, que l'on pensait le volcan bordant la baie de Naples endormi et voilà qu'il menace, gronde jusqu'à annihiler, bientôt, toute source de vie environnante. De cette catastrophe mythique, ses contemporains, dont Pline le Jeune, se feront l'écho dans des livres et des œuvres. Mais plus que tout récit d'époque, il nous reste du désastre une trace indélébile, fixant l'ampleur des dégâts pour l'éternité : des vestiges de la ville ensevelie. Une architecture et un habitat comme momifiés par les cendres pour l'éternité. Il faudra pourtant des siècles pour que Pompéi soit redécouverte. On date ainsi les premières fouilles de l'année 1594 lorsque le site est redécouvert, par hasard, par l'architecte Domenico Fontana. Ce n'est pourtant qu'en 1748 que Charles III, roi des Deux-Siciles, entend y effectuer un véritable travail archéologique et historique. Aussitôt excavés, les trésors de la cité antique fascinent l'opinion européenne. Car ce que l'on présente au public érudit donne le frisson : voilà une ville (d'ailleurs longtemps surnommée Civita (du latin civitas pour « la cité ») qui ressemble trait pour trait à l'agencement de nos cités modernes. Voilà des maisons qui ressemblent dans leur apparence et leurs fonctions aux habitations qui sont les nôtres aujourd'hui. D'un seul coup ou presque, la révélation des mille secrets et détails sur la manière d'habiter dans l'Empire romain font bondir la connaissance humaine sur l'Antiquité. De toute l'Europe, on vient visiter cette résurgence inespérée du passé. Pompéi devient dès lors une étape du fameux Grand Tour effectué par la bonne société européenne avide de découvrir les traces de l'Antiquité. Un témoignage rare, avec ses rues, ses villas, ses manières de vivre pour riches et pauvres, citoyens et esclaves, imbriquées et juxtaposées. Soucieux d'en comprendre le sens, le pouvoir politique s'intéresse, lui aussi, à l'habitat romain. À compter de 1806, durant l'occupation française, Caroline Bonaparte, épouse du roi de Naples Joachim Murat, encourage ainsi les fouilles et sera surnommée « Madame Pompéi » par ses détracteurs. C'est à la même époque que l'on élabore un ambitieux plan de fouilles permettant de comprendre la géographie d'époque et le tracé des murailles. On dégage alors une partie du forum et l'axe qui relie la porte d'Herculanum au quartier des théâtres. Mais surtout, on retrouve dans la cendre un peu plus de mille corps étonnamment bien conservés de victimes de l'éruption dont certains ont été moulés pour rendre compte du drame qui a eu lieu dans le confort feutré de la Civita. C'est ainsi que Pompéi devient pour l'éternité une des plus brillantes interprétations de l'architecture et de l'habitation humaines...

À la Préhistoire, habiter avant la maison

Avant d'atteindre le niveau de raffinement de la cité romaine idéale, l'humanité erre longtemps. À la Préhistoire, la notion d'habitat, encore relativement floue, coïncide ainsi plus avec l'idée d'abri temporaire qu'avec celle de volonté de s'ancrer, sur la durée, dans un territoire donné. Des milliers d'années durant, on fait avec les moyens du bord et la topographie des lieux parcourus, avec une préférence notable pour la grotte, refuge pratique et sûr. Il n'en demeure pas moins que l'habitat y reste un vaste impensé puisque l'idée de s'installer n'existe pas. Selon l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), « au Paléolithique inférieur, les accumulations de vestiges de pierre et d'ossements animaux sur les sites de plein air offrent peu d'indications sur l'organisation de l'espace et les activités humaines qui s'y déroulent. Ces sites constituent des points d'étapes réguliers ou ponctuels où l'Homme vient exploiter et consommer les carcasses d'animaux abattus ou volées à d'autres prédateurs ». Dans les grottes, la situation est également floue. On sait que le lieu, puisqu'il n'est pas fréquenté en continu, change régulièrement de « propriétaire ». C'est ainsi que l'homme partage la grotte avec d'inquiétantes espèces animales, de l'ours aux hyènes en passant par la panthère. Tout cela « ne permet pas de distinguer un espace "domestique" » expliquent les chercheurs de l'Inrap. À la fin de l'ère préhistorique pourtant, l'habitat paléolithique « transcende de façon implicite sa seule fonction d'abri, en ce qu'il est la marque de l'appropriation d'un espace par un groupe humain » écrivent les historiens Bérengère Yar et Philippe Dubois dans le Bulletin de la société préhistorique française[1], précisant : « L'habitat permet alors d'anthropiser l'espace et débouche sur la notion de territoire de chasse. L'exploitation de l'espace s'insère alors dans un système techno-économique spécifique au groupe qui permet d'aborder la reconstitution du mode de vie des chasseurs-cueilleurs et la gestion de leur territoire à la fois dans l'espace et dans le temps. Les données archéologiques montrent que l'on passe progressivement d'une économie passive et opportuniste de subsistance à une économie volontariste cynégétique (relatif à la chasse, N.D.L.R.). Cette évolution reflète le passage d'une organisation sociale primitive basée sur le groupe à une organisation plus complexe, celle de la tribu ou du clan. » Signe de cette appropriation progressive du lieu de vie, les peintures rupestres qui symbolisent, à elles seules, la volonté de faire sien un habitat que l'on se met désormais à décorer.

La domus romaine, ce sommet insurpassable

C'est lorsque survient l'Antiquité qu'apparaît la notion de sédentarité. Et soudain, tout change ! Grâce à l'invention de l'agriculture et de l'élevage, l'homme se met à construire des villages non-éphémères. Rapidement, des communautés se créent. Celles-ci deviennent bientôt des bourgs, des villes et parfois même des agglomérations au sens moderne du terme. Tout cela influe évidemment sur l'habitat. Finis les grottes et les abris ! Le concept de maison apparaît et prend, selon le lieu, différentes formes. Sur pilotis, de forme circulaire ou rectangulaire, dotée d'un toit de branches, de chaume ou de feuillages, la maison ressemble généralement à une hutte. Souvent, elle est dépourvue de fenêtres mais déjà, en son sein, on y divise l'espace entre tâches ménagères et endroits destinés au couchage. Le changement d'état d'esprit est notable : d'outil temporaire, la maison devient établissement solide et surtout synonyme de cocon protecteur : on s'y retrouve pour se reposer, manger et se réchauffer. Le feu qui éclaire et apaise devient le centre du foyer, l'endroit où tout se joue. En Gaule surtout, la vie domestique s'articule ainsi autour de l'âtre, où l'on cuisine et socialise. D'Alexandrie à Athènes, le même mouvement se joue : on assimile désormais l'habitat à la notion de confort. Mais plus que toute autre, c'est la domus romaine qui offre le summum du confort au cours de l'Antiquité. Maison à l'architecture codifiée et raffinée, celle-ci profite de l'amélioration des techniques de construction. « De nouveaux matériaux et de nouvelles techniques de construction apparaissent : pierre de taille équarrie, maçonnerie à base de mortier, briques et tuiles de fabrication quasi industrielle, enduits et placages de marbre, mosaïques, peintures murales et fresques », détaille l'Inrap[2]... Autant de nouveautés qui viennent rompre avec les traditions gauloises. Bientôt, c'est tout l'Empire qui s'inspire de ces techniques. Les riches Gallo-Romains importent ainsi les techniques de construction italiennes. La domus en constitue le nec plus ultra, un standard qui traversera les siècles. Elle propose un habitat spacieux pensé autour d'une cour centrale, le plus souvent bordée de colonnades (le péristyle). Plus on est riche, plus le faste de la demeure impressionne. La maison romaine est composée de plusieurs pièces et d'un confort ahurissant pour l'époque : toilettes, thermes, patio et larges espaces décorés de fresques, de mosaïques et de marbres, propices à la déambulation. À n'en pas douter, l'habitat entre là dans une nouvelle ère : celle de l'art de vivre.

Des vicissitudes aux charmes de la vie domestiques

Alors que débute le Moyen Âge, quelques questions se posent quant à la capacité des sociétés à offrir une telle qualité de construction pour tous. Car les différences sociales s'ancrent autour de l'an mil et l'habitat en témoigne directement : dans les villes, au sein même d'un quartier, on observe d'immenses disparités. Tandis que certains vivent dans des palais, d'autres subsistent tant bien que mal dans des taudis. La grande problématique à résoudre est surtout celle du nombre : pour faire avec la densité qui conduit toujours plus de monde dans les centres urbains, on prend le parti de construire - déjà ! - en hauteur, sur plusieurs étages. On utilise également, de plus en plus régulièrement, la pierre pour éviter les ravages des incendies et lorsque le propriétaire en a les moyens, on peut espérer ouvrir le dedans sur l'extérieur grâce aux fenêtres. Au sein de l'habitation, cependant, peu de choses évoluent. L'hygiène est limitée, voire inexistante. Pour preuve : on jette du haut des immeubles et par les interstices tous les déchets domestiques possibles et imaginables. Sans surprise, la maison redevient cet espace spartiate et dépourvu de confort. À la campagne, la situation diffère quelque peu. Si on loge près d'un château fort, sous la protection du seigneur local, on bénéficie parfois d'équipements en commun (fours, greniers, étable) qui prolongent davantage la sphère domestique. De son côté, la maison paysanne n'évolue pas ou très peu. Elle conserve son toit de chaume et son sol en terre battue, tout comme son armature en bois et torchis. Les fenêtres y sont toujours rares puisque l'on évite toute ouverture qui puisse entraîner une déperdition de chaleur. Mais on progresse néanmoins... Comme l'explique un collectif d'historiens de la Bibliothèque nationale de France[3], « en Bretagne comme en Angleterre, on trouve à partir du XIIe siècle des maisons divisées en deux, une partie étant réservée aux vaches et aux cochons, l'autre aux hommes. Cette cohabitation permet de faire bénéficier aux hommes de la chaleur animale, en séparant les lieux de vie humains et ceux des animaux ». La Renaissance, période imprégnée de l'art de vivre à l'italienne s'il en est, tentera d'adoucir les vicissitudes de la vie domestique. Dans toute l'Europe, les châteaux, jadis pourvus d'épaisses murailles, de tourelles défensives et de meurtrières se décloisonnent : ils perdent leur vocation défensive pour devenir de luxueux lieux d'habitation destinés à épater leurs visiteurs. Comme dans l'Antiquité, le lieu de résidence devient un moyen de signifier l'ambition sociale. Dès lors, tout est permis, même les plus grandes extravagances et les constructions les plus phénoménales. Inimaginable quelques siècles auparavant, l'art entre ainsi dans la maison et n'est plus l'apanage de l'Église. En France, cela se concrétise avec le goût prononcé des rois, de Charles VII à Henri IV en passant et surtout par François Ier, pour les œuvres des peintres et des sculpteurs qui colonisent chaque aile des châteaux de la Loire.

Le confortable hygiénisme de la cité ouvrière...

Au siècle des Lumières, à la campagne, les fermes sont dorénavant mieux cloisonnées. De peur des incendies, les lieux sont divisés en plusieurs corps de bâtiments, isolés les uns des autres. La maison se distingue ainsi de la grange, de la cave, de l'étable et du fournil. Pour autant, si dans les champs les techniques de production s'améliorent, au sein de la maison, l'évolution n'est guère notable. Il en va de même dans les villes, où l'on connaît « une longue période de stagnation » comme l'écrit l'historien et haut fonctionnaire Olivier Faron dans son Histoire de l'habitat et histoire urbaine : « La structure physique de la ville ne se modifie que très lentement au moins jusqu'au milieu du XIXe siècle. Cette quasi-léthargie de l'espace habité urbain débouche sur une sensation d'enfermement, voire d'étouffement. David Garrioch insiste bien sur la prégnance de la sensation de promiscuité principalement parmi les milieux populaires, alors que les élites se construisent progressivement une sphère autonome. Le quartier est le lieu d'un contrôle croisé particulièrement intense. [...] Il y a construction d'un mythe : celui d'une ville brisant les individualités et multipliant les rencontres possibles ou réelles. Il est intéressant de souligner comment la représentation de la promiscuité est un peu ambivalente. Elle constitue certes une réalité incontestable des villes anciennes mais elle occulte aussi un certain nombre de phénomènes. Dans le même temps, la métropole est en effet le refuge anonyme où l'on vient cacher sa faute comme le montre la situation des filles-mères qui s'y rendent pour accoucher afin d'échapper au regard ô combien plus terrible des villageois. » Ce qu'illustre ici Faron est une prise de conscience. Tandis que le village et la campagne constituent l'espace de l'ordre classique et de la bienséance, la ville qui s'étend, proposant un enchevêtrement d'habitations, de situations, de quartiers et de maisons, présente un autre modèle. Plus ouverte, plus cosmopolite, son habitat semble propice au développement d'une liberté, d'une identité propre si ce n'est d'un jardin secret avec un aménagement, un ameublement et un agencement qui laissent libre cours à l'identité de chacun. La maison devient donc cet allié de l'affirmation des identités minoritaires mais également, à compter du XIXe siècle, une fabrique de commun. Car la révolution industrielle et l'extraordinaire croissance qu'elle suscite amènent dans les centres urbains une masse d'ouvriers qu'il faut d'urgence loger. Or, depuis le début du XIXe siècle, on pointe déjà dans des rapports, tous plus sévères les uns que les autres, les problèmes de santé et d'ordre public que produisent les conditions déplorables de logement de cette main-d'œuvre trop souvent négligée. Que faire ? Pour inverser la tendance, certains grands capitalistes vont alors entreprendre de loger leurs employés à proximité des usines. Une manière de résoudre la crise du logement en assurant le bien-être de l'ouvrier mais aussi son contrôle étroit. À Liverpool, Manchester, dans le Nord et l'Est de la France fleurissent ainsi ces habitations d'un nouveau genre, redondantes et très codifiées, pétries des idéaux hygiénistes et du catholicisme social en vogue à l'époque. À Mulhouse, près des fonderies, l'habitat des ouvriers connaît alors une amélioration saisissante : chaque maison, souvent construite en briques, comporte deux chambres, une cuisine, un grenier et une cave, et les loyers sont deux fois moindres que ceux pratiqués en ville. Des équipements culturels aux écoles, tout est à proximité, facile d'accès. Et ce n'est pas tout : les maisons possèdent même leur coin de verdure « pour y cultiver une partie des légumes nécessaires au ménage, et surtout pour habituer l'ouvrier à y passer le temps qu'il donnerait au cabaret » note, à l'époque, un médecin, Louis René Villermé.

Repenser l'urbanité, de Haussmann à l'habitat vert

Désormais repensé, l'habitat moderne ne va cesser d'évoluer jusqu'à repousser des frontières que l'on croyait immuables. La hauteur, constituant une option à la fois spectaculaire et pratique, va bientôt obséder les architectes. À New York, « ville debout » racontée par Céline dans Voyage au bout de la nuit, elle trouvera son paroxysme grandiose, sa skyline insurpassable hérissée de gratte-ciel. Une vue à couper le souffle pour une nouvelle façon d'habiter le monde, à la fois seul mais ensemble. À Paris, sans gigantisme, on entreprend également de moderniser l'habitat. Sous l'impulsion du baron Haussmann, on détruit les immeubles vétustes et mal pensés pour percer des avenues, créer des égouts, aménager des parcs et surtout construire de majestueux ensembles à l'esthétique cohérente. Dès lors, dans toutes les grandes villes françaises et européennes, on s'inspire du modèle parisien perçu comme une promesse de progrès. En faisant entrer espace et lumière dans une ville jadis sombre et exiguë, l'immeuble dit haussmannien marque durablement les esprits. On comprend dès lors, au tournant des XIXe et XXe siècles, combien l'espace de la maison ne va cesser de se politiser. Suivant le modèle des cités ouvrières, une hiérarchie sociale qui ne dit pas son nom va rapidement se mettre en place dans le cœur des villes et au sein même des immeubles. Un schéma qui fonctionne comme suit : au rez-de-chaussée, on trouve d'éventuels commerces ainsi qu'un gardien. Dans les étages habite généralement la bourgeoisie tandis que sous les combles s'installent, comme ils le peuvent, les domestiques. Par la suite, les techniques de construction ne cesseront de s'améliorer. L'acier et le ciment d'abord, bientôt suivis par de nouveaux matériaux tels que le béton, le verre et l'aluminium permettent de construire avec une ambition architecturale nouvelle. Au sein des habitations, le confort connaît alors des évolutions spectaculaires. C'est d'abord l'ascenseur qui est créé, au milieu du XIXe siècle, sous l'impulsion de l'inventeur américain Elisha Otis. Puis, l'eau courante arrive, suivie du gaz, de l'électricité, des toilettes qui ne sont plus sur le palier. Autant de révolutions qui apportent au sein du foyer un confort encore jamais rencontré dans l'histoire de l'humanité. Après la noblesse, c'est ainsi la bourgeoisie qui sublime l'art de vivre et d'habiter, qui repense et redécore l'intérieur des maisons. En Europe, le rêve commun devient pavillonnaire : une maison, un bout de jardin. La maison remplit alors mille fonctions inédites : signe extérieur de richesse mais aussi cocon protecteur, manière de se retirer du monde ou bien de le refonder et surtout siège de la vie intime et familiale. Dans cette histoire contemporaine de l'habitat, la géopolitique joue un rôle non négligeable. Après la Seconde Guerre mondiale, américanisation du monde faisant, le Way of Life propagé par les GI's, puis par Hollywood, fascine au point de s'exporter largement en Europe et dans le monde. La banlieue se développe, se bétonise aussi. Elle permet tout à la fois de construire de plus grandes propriétés parfois semblables aux manoirs de stars californiennes et de loger toujours plus de monde dans les barres d'immeubles. Un temps envisagé comme une promesse de progrès pour loger des milliers d'habitants le plus souvent issus de l'exode rural ou de l'immigration, les grands ensembles des cités-dortoirs se révèlent rapidement angoissants et mal adaptés à l'usage de leurs occupants. Plus que jamais l'habitat devient synonyme de carte de visite. Habiter à Paris n'équivaut pas à vivre à Cergy ou Évry. Et parfois donc, la maison enferme, ghettoïse plus qu'elle ne protège... Reste une dernière révolution qui n'en est aujourd'hui qu'à ses prémices : l'habitat écologique. Promesse d'un XXIe siècle plus vert, plus raisonné et plus vertueux, le logement quasi autonome et peu gourmand en énergie semble être devenu l'alpha et l'oméga de tout ce qui se construit à l'heure où s'écrivent ces lignes. Il n'en demeure pas moins que si son fonctionnement promet de bouleverser nos pratiques, tout dans nos modes de vie continue de se référer à la domus romaine. Comme si, au-delà du progrès technologique et de l'évolution de nos conceptions, nos penchants demeuraient identiques sur des milliers d'années...

Le gouvernement veut en finir avec la maison individuelle : un « non-sens écologique, économique et social »

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[1] Yar Bérengère, Dubois Philippe, « Les structures d'habitat au Paléolithique inferieur et moyen en France : entre réalité et imaginaire », in : Bulletin de la Société préhistorique française, tome 93, n° 2, 1996, p. 149-163.

[2] « Occupations, habitats, logements pendant l'Antiquité gallo-romaine », article paru le 2 janvier 2016 sur www.inrap.fr

[3] « Bâtiments et maisons rurales », article paru sur le site passerelles.bnf.fr

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