La question des possibles alliances entre la majorité du président et le groupe LR est au cœur de l'actualité.
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Comment les dirigeants républicains peuvent refuser de saisir des opportunités historiques Difficile à comprendre Cela leur donne le courant situation politique : rechercher et obtenir de véritables avancées sur leurs priorités tout en apportant à la France la stabilité politique dont elle a plus que jamais besoin.
Boris Ravignon est le Maire de Charleville-Mézier (LR).
Seconde élection législativeSecondeLe pays s'interroge sur la capacité du parlement former une majorité cohérente. La question des possibles alliances entre la majorité du président et le groupe LR ne cesse de se poser.
Mon parti a continué à coller à l'opposition et dernier, même si ce n'est qu'un peu plus de 4% des électeurs qui ont compris les particularités des offres politiques républicaines, notamment vis-à-vis du président Macron, aux élections présidentielles. Mais au-delà des prises de position, un état des lieux détaillé des politiques menées par le gouvernement et menées par les républicains, notamment entre 2007 et 2012, révèle une convergence majeure.
Toutes les réformes menées par les droites républicaines par François Fillon en 2003 ou par Nicolas Sarkozy en 2010 sur le sujet brûlant de la réforme des retraites sont soit des hausses de prélèvements, soit des baisses des retraites. C'est exactement ce que propose aujourd'hui Emmanuel Macron.
En Europe, l'UMP et les Républicains ont toujours voulu faire évoluer en profondeur les contenus de la France, tout en défendant les engagements européens de la France. C'est aussi une position défendue par Emmanuel Macron, qui illustre parfaitement la taxe carbone à la frontière. Fortement défendue par Nicolas Sarkozy, elle est sur le point d'entrer en vigueur après avoir été mise à l'agenda du président de la France.
Est-ce en politique économique que la différence peut faire la différence ? Évidemment que non. La majorité du président et les droites des Républicains partagent un libéralisme commun, le tropisme de l'industrie, qui est le principal bénéficiaire des réformes de la fiscalité des entreprises initiées sous Nicolas Sarkozy et complétées par Emmanuel Macron. appelée politique de l'offre sur laquelle j'ai insisté.
En matière de gestion budgétaire, l'approche est encore une fois très convergente, même si certains orateurs républicains n'ont pas encore affronté la réalité. Pendant les périodes de bonnes conditions économiques, le déficit public a diminué. En temps de crise, les plans de relance de Nicolas Sarkozy pour 2008-2009 n'ont rien à envier au " coûte que coûte " d'Emmanuel Macron, dont la condition d'augmentation de la dette publique.
En matière écologique, le changement pragmatique et progressif a toujours été préféré aux approches dogmatiques, malgré le moment d'exaltation (Grenelle de l'environnement ou conseil civique). .. Il y a aussi convergence dans les échecs que nous avons connus en 2009 et 2018 concernant la mise en place des taxes carbone. En particulier, la droite et le centre-droit ont toujours été les piliers privilégiés du nucléaire au Japon.
Au fond, il semble nécessaire de se pencher sur le sujet de la décentralisation d'une part et de la politique régalienne (sécurité, immigration) d'autre part pour trouver de fortes divergences. Les Républicains, qui forment le parti des fonctionnaires élus aux élections locales, ont connu une décentralisation poussée, mais la majorité des présidents qui peinent à s'installer sur le territoire affichent peu d'ambition dans ce domaine... Du point de vue de la sécurité et de la politique d'immigration, les républicains sont sans doute de meilleurs enchérisseurs que la majorité des présidents. En tout cas, les pratiques de pouvoir sont beaucoup plus convergées, Nicolas Sarkozy a peu de décentralisation, et Emmanuel Macron peut clairement se targuer d'augmenter le nombre de policiers.
Tout le monde connaît un jeu qui trouve sept différences entre deux dessins similaires placés l'un à côté de l'autre. Il est clair qu'il est difficile d'identifier la différence entre deux ou plusieurs des programmes actuels entre la politique d'Emmanuel Macron et la politique républicaine, et les comparaisons historiques peuvent ne rien trouver.
Dès lors, dans ce contexte, il est encore plus difficile de comprendre comment les dirigeants républicains peuvent refuser de saisir les opportunités historiques offertes par la situation politique actuelle . : Chercher et réaliser de véritables progrès dans leurs priorités tout en apportant La France avec la stabilité politique dont elle a plus que jamais besoin.
Boli Slavignon
Maire de Charlesville Mézière (LR)