Chloé Lagadou, édité par Gauthier Delomez, AFP 18 août 2022 à 19h44
Ce jeudi, agriculteurs ont apporté fruits et légumes place de la Bastille. directement aux Parisiens Blâmez les marges de la grande distribution pour . C'est une tradition annuelle du Parti communiste et du syndicat agricole Modef, et l'inflation sera au menu du retour en politique.Des agriculteurs ont vendu des fruits et légumes vivants aux Parisiens jeudiplace de la Bastille à Parispour dénoncer les marges bénéficiaires des grandes enseignes. Modev Agricultural Union,Inflationsont au menu pour revenir en politique. Au bas de la colonne de juillet, une banderole accrochée au mur d'un petit marché résume les événements des "agriculteurs exploités, consommateurs victimes de chantage". Des ventes similaires ont eu lieu jeudi dans plusieurs communes du Val-de-Marne et des Hauts-de-Seine.
Des maraîchers, pour la plupart du sud-ouest, proposent des melons pour 3 € l'unité, les pêches se vendent 2 kg pour 7 € et 5 kg de pommes de terre pour 6 €. Euro. Les prix ne sont pas si bon marché. Il est important que les agriculteurs obtiennent la majorité du prix payé par les consommateurs.
"L'idée est de montrer qu'on peut fixer un prix juste pour le consommateur et un prix rémunérateur pour les agriculteurs", explique un agriculteur et une coopérative agricole du Lot-et-Garonne, dont le vice-président Raymond Girardi. Par la vente directe des producteurs aux consommateurs, précise-t-il, "nous voulons sensibiliser les Parisiens à l'achat français et favoriser le circuit court".
``Concurrence déloyale'' envers les producteurs français
Le Mouvement des agriculteurs familiaux favorable aux communistes (Modev) dénonce également la ``concurrence déloyale''. Concurrence déloyale des fruits et légumes importés à bas prix auxquels sont confrontés les producteurs français ». La vente annuelle Modev, une tradition interrompue depuis deux ans par le Covid, "permet d'accéder à des produits de qualité à des prix abordables", alors que l'inflation fait grimper les prix en rayon, explique le militant du PCF François Borrow. Co-sponsor de la vente.
Comme le dit Pierre Thomas, éleveur de l'Allier et membre du Modef, tout le monde ici a des supermarchés qui achètent leurs produits "au prix le plus bas possible pour avoir une bonne marge". Hélène Duval, une retraitée de 71 ans, est venue faire des courses et a confirmé que le prix était "raisonnable". Elle a alerté sa sœur Jeanne par téléphone pour qu'elle aussi découvre le marché solidaire. "C'est la meilleure idée qui puisse vous venir à l'esprit", s'exclame Alain Mille, un retraité de 70 ans. "Pour maintenir une planète propre, il faut éviter les intermédiaires et consommer localement", a-t-il poursuivi, avant de quitter le marché avec un chariot plein.