01/04/2023
Les autorités policières enquêtent sur de possibles liens d’Adbul Bashir avec l’État islamique, selon le Sunrise de sources des services secrets, et leur conviction est que « l’Afghan a des connexions dangereuses », et son téléphone portable fait actuellement l’objet d’une enquête, ainsi que d’autres détails détectés à son domicile à Odivelas. Et avec ces craintes, les mosquées de Lisbonne passent au peigne fin, même pour voir si Adbul Bashir a des liens avec des mouvements radicaux.
Si c’est l’Unité nationale de lutte contre le terrorisme de la PJ qui est officiellement en charge des enquêtes, la vérité est que l’affaire est du ressort de Vizeu Pinheiro, secrétaire général du Système de sécurité intérieure. « Les réfugiés n’ont pas été correctement accompagnés depuis leur arrivée à Lisbonne et, s’il est vrai que la grande majorité ne pose aucun problème, on ne peut pas en dire autant d’une petite minorité radicalisée », a déclaré une autre source judiciaire à Sunrise. La complexité de la question a fait que plusieurs fronts de police sont impliqués dans les enquêtes sur l’affaire, alors que des dates importantes approchent au Portugal, à savoir la Journée mondiale de la jeunesse qui amène le pape François dans le pays. Et, il faut se rappeler, lors de la dernière visite du chef suprême de l’Église au Portugal, il a fini par décorer la police et les dirigeants secrets qui ont fait sa sécurité, puisque, à un moment donné, il a été retiré de l’autel, parce que des terroristes présumés seraient dans l’enceinte, ayant même été arrêtés trois Marocains, qui ont été immédiatement expulsés du pays, dans le cadre des protocoles existants avec le Maroc.
[…]SOL
29/03/2023
Malgré les premières indications, Marcelo Rebelo de Sousa a fini par faire des déclarations aux journalistes. Le Président de la République estime qu’« il est injuste de généraliser » un « acte isolé, avec des motivations personnelles ».
« Étant un acte isolé, il ne vaut pas la peine de généraliser, car c’est injuste et précipité », argumente le chef de l’Etat, devant le Centre Ismaili.
A la question de savoir si cette attaque peut déclencher un débat négatif sur l’immigration au Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa répond non, réitérant qu’il s’agissait d’un acte « spécifique » et que « tout semble indiquer qu’il n’y a plus de conclusions génériques à tirer ».
« Il n’y a pas de lien entre réfugiés ou immigrés et violence » : l’analyse d’un chercheur en psychologie du terrorisme. Cátia Moreira de Carvalho, chercheuse en psychologie du terrorisme, analyse l’attaque de mardi contre le Centre Ismaili à Lisbonne, qui s’est terminée par la mort de deux personnes.
TVI
28/03/2023
Deux femmes sont mortes aujourd’hui après avoir été poignardées au Centre Ismaili de Lisbonne, a annoncé la police portugaise. L’auteur présumé de l’attaque est un citoyen afghan brandissant un grand couteau. Il a été neutralisé par la police et est soigné à l’hôpital.
Le Premier ministre portugais António Costa a déclaré que tout indiquait qu’il s’agissait d’un « acte isolé », ajoutant qu’il était « prématuré » de faire une interprétation du crime.
Le suspect est hospitalisé, a déclaré Costa, selon l’AP.
El Mundo
L’ismaélisme ou ismailisme est un courant islamique chiite. Les ismaéliens ne doivent pas être confondus avec les ismaélites, qui se présentent comme les descendants d’Ismaël, tandis que les ismaéliens se revendiquent d’Ismaïl ben Jafar, nom du septième imam du chiisme.
Les membres de l’ismaélisme sont régulièrement la cible de groupes extrémistes dans des pays comme le Pakistan, et disposent de plusieurs centres à travers le monde, précise Reuters.
Midi-Libre