Poutine/Occident : le match de la “décadence”… et des angles morts réciproques

Vladimir Poutine s'est exprimé vendredi au Kremlin.

© Odd ANDERSEN / AFP

L'affrontement

Dans son discours, Vladimir Poutine a joué sur les culpabilités et les fantasmes des gens pour montrer du doigt l'Occident.

Atlantico : Le président russe Vladimir Poutine a prononcé vendredi son discours devant l'élite politique du pays au Kremlin, consacré à l'annexion de quatre régions d'Ukraine, à la suite de "référendums" largement dénoncés par Kiev et ses alliés occidentaux. Que retenir de son discours ?

Yves Bourdillon : Pour le dire simplement, trois choses. D’abord, l’Occident est très méchant. Ensuite, la Russie est à la tête du combat mondial contre le colonialisme. Enfin, l’annexion des régions ukrainiennes est irréversible et justifierait des ripostes avec des armes, y compris nucléaires tactiques. La dénonciation de l’Occident est évidemment centrale, avec une violence sans précédent. En 2007, Poutine – après son virage anti-occidental de 2003 – avait dénoncé le « loup » américain. La rhétorique actuelle est bien plus forte désormais.

Eric Deschavanne : Le discours en lui-même n’a pas de réelle portée historique, à la différence de celui du 24 février. Il s’inscrit en revanche dans une séquence qu’il ponctue et qui marque une étape importante dans la guerre d’Ukraine. L’annexion des quatre régions, sanctionnée par les référendums et solennisée par ce discours fait entrer la guerre dans une nouvelle phase, qui se caractérise par le fait que la Russie adopte désormais une stratégie défensive. Le discours anti-occidental prend ainsi un nouveau relief : jusqu’à présent, il visait à justifier « l’opération spéciale » comme une action de rétorsion ou de légitime défense répondant à l’impérialisme de l’Otan. Désormais, l’entreprise de reconquête des régions annexées par l’Ukraine et ses soutiens occidentaux pourra être interprétée par Poutine comme une déclaration de guerre à la Russie. Le risque de l’escalade et de la confrontation directe s’accentue.

Peut-on voir une certaine habileté dans les attaques proférées par Poutine envers le monde occidental ?

Yves Bourdillon : C’est très habile car il sait qu’il appuie sur un endroit où il a beaucoup de complices, notamment dans la gauche progressiste (mais pas seulement), qui est emplie de culpabilité post-coloniale. C’est particulièrement vrai en France depuis la guerre d’Algérie. Dans l’intelligentsia occidentale, on trouve une vraie haine de soi. C’est une erreur tragique car s’il est normal de réfléchir sur les erreurs commises, la détestation de soi ne suscite jamais le respect. Il appuie sur cet élément car il espère pouvoir s’en servir comme d’un levier pour diviser les sociétés occidentales et se présenter comme le champion dans la lutte contre l’arrogance occidentale. Une entreprise qu’il mène notamment en Afrique, avec des résultats mitigés. Son discours vise aussi à séduire l’Inde et la Chine avec l’idée d’un monde multipolaire, mais ces deux pays montrent un agacement vis-à-vis de l’aventurisme de Poutine. Ce qui est presque certain c’est que Poutine va désormais marteler ce message. 

Il est bien au courant des fractures occidentales et en tant que maître espion, il sait jouer sur les culpabilités et les fantasmes des gens. Il reprend à son compte les thèmes dominants des critiques du modèle occidental : capitalisme, colonialisme, domination, etc. 

Eric Deschavanne : L’habileté réside dans la tentative de fédérer les peuples du ressentiment en prenant la posture de la résistance héroïque à l’hégémonie de l’Occident. L’anti-occidentalisme dans le monde, très prégnant, est la résultante de deux siècles de domination de la civilisation occidentale, par le truchement des puissances européennes d’abord, de la puissance américaine ensuite. Poutine, là encore, assume l’héritage soviétique, à ceci près que la fédération des dominés n’est plus justifiée par le mythe de l’émancipation socialiste des peuples mais par l’aspiration identitaire. Le discours est d’autant plus crédible que l’impérialisme de la « Grande Russie » reste limité. Il incarne une forme de nationalisme identitaire qui peut faire alliance avec d’autres nationalismes identitaires en vue d’instaurer un « monde multipolaire » pour mieux résister à l’hégémonie de la puissance économique, politique et culturelle de l’Occident.

Fort logiquement, l’axe principal du discours de Vladimir Poutine est celui de l’idéologie décoloniale. Il s’appuie sur l’histoire pour faire la liste de tous les crimes, réels ou supposés, commis par les occidentaux partout dans le monde au cours des derniers siècles : l’esclavage, la colonisation, le massacre et la soumission des indigènes d’Amérique, la guerre du Vietnam, le pillage néo-colonial des ressources, l’hégémonie du dollar, la rapacité de la mondialisation néo-libérale, l’impérialisme culturel, etc. ; tout y passe, on croirait entendre un étudiant woke de Nanterre. Poutine se présente comme le chef de file des dominés qui ont des comptes à demander à l’Occident. Tous ceux qui dans le monde éprouvent du ressentiment à l’égard de l’Occident, et ils sont nombreux, ne peuvent qu’être sensibles à son audace, au défi crânement assumé lancé à la puissante Amérique.

N’y a-t-il pas une forme de contradiction dans son discours à souligner un Occident impérialiste et un Occident décadent en même temps ? Et dans les reproches qu’il fait à l’Occident sans les voir chez lui-même ?

Yves Bourdillon : Il y a plusieurs contradictions dans son discours. Il dénonce le colonialisme occidental en oubliant le colonialisme russe. Si 14 pays du pacte de Varsovie ont rejoint l’Otan dès la chute du mur, c’est bien qu'ils fuyaient une domination russe. Si l’Ukraine, la Moldavie, la Géorgie veulent également rejoindre l’organisation, c’est bien parce qu’ils ont peur du « grand frère ». Et à raison puisque leur territoire est occupé. La deuxième contradiction est qu’en dénonçant le colonialisme, il s’adresse à la frange « progressiste » de l’opinion occidentale, mais en dénonçant le wokisme, il se tourne plutôt vers la partie traditionaliste. Et il le fait efficacement. Quand il tourne en ridicule « Parent 1 » et « Parent 2 » on pourrait presque être d’accord avec lui. Mais il le fait évidemment au service d’une entreprise de division. Il joue sur les deux tableaux, contradictoires, mais il peut tout de même y avoir des convergences. C’est intellectuellement difficile, mais il y a bien un point commun : l’anti-américanisme. Par ailleurs, Poutine est hypocrite car lorsqu’il dénonce la fin des valeurs familiales, il oublie que dans la société russe, on constate tout autant de divorces, une natalité faible, etc. La société russe n’est pas hyper fonctionnelle sur ce point. De la même manière il dit vouloir défendre les valeurs chrétiennes mais s’appuie sur Kadyrov, un islamiste ultraradical. Il dénonce le capitalisme mais oublie volontairement que la Russie est une société pratiquant le capitalisme d’Etat.

Eric Deschavanne : Oui, la dénonciation woke du néo-colonialisme structurel de l’Occident s’accompagne d’une critique de la décadence morale de celui-ci, dont la culture woke est d’ailleurs considéré comme l’un des symptômes. La guerre à l’Occident se veut à la fois révolte des dominés et défense de la civilisation, des valeurs traditionnelles attaquées par l’individualisme démocratique. La contradiction en profondeur, consiste cependant à ne pas voir qu’une hégémonie économique et politique ne peut être que la traduction d’une supériorité culturelle.

Cette contradiction révèle le caractère identitaire du discours. Le discours du ressentiment vise à construire une estime de soi-même au moyen du dénigrement d’autrui. Il faut voir dans le discours de Poutine, davantage que de l’habileté tactique, l’expression d’un authentique ressentiment. Depuis 1991, la Russie n’a jamais fait le deuil de l’Ukraine. La perte de l’Ukraine a ouvert une crise identitaire, comme le diagnostiquait Zbigniew Brzezinski dans les années 90 : « L’apparition d’un État ukrainien indépendant constitue une régression géopolitique radicale qui a contraint les Russes à s’interroger sur les fondements de leur identité politique et ethnique. ». La reconquête, au moins partielle de l’Ukraine constitue aux yeux de Poutine un point d’honneur, l’attestation du fait que la Russie est plus qu’une simple nation parmi les autres, une véritable grande puissance qu’il faut respecter en tant que telle. Les événements d’Ukraine, la révolution orange en 2004 et la destitution de Viktor Ianoukovitch, ont réellement été interprétés par Poutine et l’élite dirigeante russe comme une tentative des Américains d’arracher à la Russie un pays ayant vocation à vivre dans sa zone d’influence. C’est d’ailleurs ce qui explique la guerre et l’absence de compromis possible, puisque pour les occidentaux l’Ukraine a vocation à être démocratique et pleinement souveraine.

La dénonciation de l’impérialisme de l’Occident est donc corrélative à l’affirmation identitaire de la « Grande Russie », laquelle se nourrit de la dénonciation de la décadence occidentale sur le terrain des mœurs et des valeurs. On retrouve du reste, et ce n’est évidemment pas dû au hasard, cette double dénonciation dans le discours islamiste. Le paradoxe, en la circonstance, tient au fait que le discours anti-impérialiste est tenu par une puissance impérialiste, et pour justifier son impérialisme. Cela paraît incohérent et contradictoire, mais il y a cependant une cohérence paradoxale, celle du discours de la guerre des civilisations, qui peut justifier une agression politique par la nécessité d’une résistance culturelle. On a eu l’analogue démocratique d’un tel procédé avec la guerre en Irak de Georges Bush junior : une agression politique motivée par la défense des valeurs, celles de la démocratie en l’occurrence.

Comment réussit-il à articuler dans le discours une dénonciation de l’Occident colonial, alors même qu’il est en train d’envahir l’Ukraine ?

Yves Bourdillon : Joseph Conrad s’étonnait dès le 19e siècle du "mépris presque sublime" du pouvoir russe à la vérité. Plus c’est gros, plus ça passe. Poutine reproche à l’Ukraine le non-respect de certains traités, mais il a lui-même piétiné le mémorandum de Budapest. Le Kremlin ment de manière effrontée et n’a pas de difficulté à le faire croire à sa population.

 Le discours peut-il faire mouche ? En Occident ? Dans le monde ? et en Russie ?

Yves Bourdillon : Je ne pense pas que ce soit le cas en Occident au-delà de ceux qui sont déjà convaincus et, potentiellement, ceux qui craignent la menace nucléaire. Mais le discours n’est pas qu’à destination de l’Occident. Il cherche des soutiens à l’étranger. Sauf que l’annexion ne sera probablement reconnue que par quatre pays : la Syrie, le Venezuela, le Nicaragua et le Belarus. Ce discours ne desserrera pas l’étau russe.

Concernant l’opinion russe, on croit savoir que beaucoup de personnes, même des hauts placés, sont effarées par cette guerre. Pour autant ils vont tenir un discours de ralliement autour du drapeau. Il y a un sentiment national sincère chez une bonne partie des Russes. Peut être que les sentiments changeront quand les militaires, ou leurs corps, reviendront dans leurs familles. Les pertes sont déjà trois fois équivalentes à la guerre d’Afghanistan.

À quel point ce discours cherche-t-il à masquer les propres faiblesses de Poutine ? Y arrive-t-il ?

Eric Deschavanne : Ce discours ne masque pas les faiblesses de la Russie de Poutine, il les exprime. Une véritable grande puissance qui prétendrait rivaliser avec les États-Unis, la Chine par exemple, se dispenserait d’un tel discours, ou du moins en userait à doses homéopathiques, exclusivement à des fins tactiques. La haine de Poutine à l’égard de l’Occident trahit le hiatus entre fantasme et réalité de la puissance. La Russie n’a pas fait le deuil de son impérialisme passé. Dès l’effondrement de l’empire soviétique et les déclarations d’indépendance de 1991, avant même l’avènement de Poutine donc, les dirigeants russes continuaient d’entretenir le mythe de la grande puissance, dont la vocation serait d’exercer une influence sur « l’étranger proche » et d’établir un partenariat égalitaire avec les États-Unis.

Le violent discours de ressentiment à l’égard de l’Occident exprime le sentiment d’humiliation d’une puissance déclinante qui n’a plus les moyens de ses ambitions et qui entretient artificiellement le rêve d’être à la hauteur de ce qu’elle conçoit comme sa grandeur passée. À cet égard le ressentiment poutinien s’apparente là encore au ressentiment islamiste, lequel repose lui aussi sur la nostalgie d’une grandeur passée perdue qu’il s’avère impossible de restaurer. Une puissance montante, qui recouvre réellement souveraineté et rayonnement, n’éprouve pas le besoin d’une telle acrimonie.

La guerre en Ukraine n’a-t-elle pas montré que la grandeur de la Russie et la décadence occidentale étaient largement erronées ?

 Yes Bourdillon : La guerre en Ukraine a fracassé deux illusions. On pensait que la Russie pourrait devenir une puissante anodine qui ne resterait pas dans l’amertume après la chute de l’URSS mais se laisserait convaincre par la passion douce du commerce. D’autre part, l’Occident, perçu comme pusillanime et désuni, a montré une cohésion bluffante, au sein de l’UE et l’OTAN. Il y a eu des livraisons d’armes lourdes, ce qui n’est pas anodin. L’UE, habituellement dispersée, reste unie malgré quelques dissensions. C’est une surprise pour les Russes et pour nous aussi.

L’autoflagellation occidentale n’est donc pas un mal mortel ?

Yves Bourdillon : C’est un mal très dangereux, que j’aurais cru semi-mortel jusqu’à il y a peu. La critique reste légitime, il faut réfléchir à ce que l’on a raté. Mais peut être que l’Occident tord aujourd’hui le coup à sa culpabilité post-coloniale. C’est une bonne chose tant que cela ne redevient pas une volonté de domination des autres.

 En définitive, que nous dit ce discours, par son habileté et ses contradictions, de la situation et de Poutine lui-même ?

 Yves Bourdillon : C’est le dirigeant d’un pays dont l’armée, soi-disant la deuxième plus puissante du monde, se fait écraser sur le terrain. Il n’a plus beaucoup de solutions donc il cherche une porte de sortie, soit par l’intimidation – et la menace d’utiliser tous les moyens, y compris nucléaires – et la recherche d’appuis extérieurs. C’est un homme si ce n’est acculé en tout cas en grande difficulté militaire qui sait qui ne peut plus reculer. Il est dans une fuite en avant. Chaque fois qu’il a dû monter aux extrêmes, il l’a fait. Souvent, cela lui réussit, comme en Syrie. C’est peut-être ce qu’il cherche. Mais les Occidentaux tiennent bon, d’où les menaces nucléaires. Je ne suis pas sûr que Poutine soit un bluffeur, mais parfois il n’a pas les moyens de ses menaces. Ce qui est sûr c’est qu’entre l’annexion revendiquée des territoires et la teneur du discours, un cap inquiétant a été franchi dans l’escalade.

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