Trafic ferroviaire, raffineries, EDF... Le Figaro fait le point sur les secteurs où la mobilisation va se poursuivre.
Et ça continue. Dans certains secteurs professionnels, la journée de mobilisation de ce mardi contre la réforme des retraites - la troisième après le 19 et le 31 janvier - va se doubler d'une nouvelle journée de grèves dès mercredi. Le Figaro fait le point sur les secteurs et services publics concernés.
À la SNCF
À la SNCF, après une journée de grèves ce mardi sur laquelle se sont entendus les quatre syndicats représentatifs de l'entreprise (CGT Cheminots, Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots), le front syndical jusque-là uni va se craqueler mercredi. Seules deux organisations (SUD-Rail et la CGT Cheminots) appellent en effet leurs agents à stopper le travail mercredi.
Ainsi, en Île-de-France, le trafic des lignes RER exploitées par la SNCF (C, D et E) et celui des trains de banlieue resteront «perturbés». Par exemple, il faudra prévoir uniquement un train sur deux sur le RER C, deux sur cinq sur le RER D et deux sur trois sur le RER E. Quant aux autres grandes lignes, la compagnie ferroviaire prévoit 2 TGV sur 3, et 1 TER sur 2, dans toute la France.
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Dans les raffineries
Dans les raffineries, la CGT de TotalEnergies a appelé à une grève de 48 heures à compter de ce mardi. Le mouvement a été raccourci de 24 heures, puisque c'est une grève de 72 heures à compter de lundi qui était prévue initialement par la branche pétrole de la CGT. Les employés du secteur prévoient une suspension des expéditions vers les dépôts de carburant durant ces deux jours, mais pas encore d'arrêt de la production dans les raffineries.
«Il n'y a pas de manque de carburants» dans les stations-service du groupe, a assuré la direction de TotalEnergies ce mardi, comme les fois précédentes. «Les stocks en dépôts et en station-service sont à un niveau satisfaisant», a-t-elle ajouté.
Chez EDF
Chez EDF, la fédération nationale des Mines et de l'Énergie de la CGT (FNME-CGT) a lancé lundi une grève de 72 heures, donc jusqu'à mercredi, qui pourrait également toucher d'autres entreprises des industries électriques et gazières.
De nouvelles baisses de production électrique sont donc attendues mercredi. À l'image de celles auxquelles ont procédé les grévistes d'EDF entre lundi et mardi. Elles se sont élevées à près de 4500 MW, l'équivalent de plus de quatre réacteurs nucléaires, mais sans provoquer de coupures, selon le site internet du groupe.
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Dans les ports
Les ports pourraient être également perturbés mercredi. La Fédération nationale des Ports et Docks de la CGT a en effet lancé un appel à la grève de 48 heures à partir de ce mardi. De nouvelles actions dans les ports hexagonaux pourraient donc être organisées mercredi, notamment des blocages, comme ce mardi matin au port du Havre, où l'accès à la zone industrielle l'entourant a été bloqué par les grévistes.
À La Poste
À La Poste, un préavis de grève de 48 heures a été déposé par les syndicats du groupe pour les journées du 7 et du 8 février. «Dans ce contexte, l'acheminement et la distribution de vos envois peuvent être impactés. La Poste ne peut alors garantir la tenue de ses engagements quant aux délais de livraison», indique l'entreprise dans un communiqué.