Mais aussi Dupont, van der Flier, Keenan... Découvrez le XV type de la compétition - avec 7 Français, 6 Irlandais et 2 Écossais - composé par la rédaction.
1 : Cyril Baille (France)
Quel tournoi pour le pilier gauche des Bleus et du Stade Toulousain ! Aligné à toutes les rencontres de la compétition, il est monté en puissance et a posé de gros problèmes à ses vis-à-vis. Son explosivité, sa technique balle en main et sa tenue en mêlée fermée font de lui d'un des tout meilleurs à son poste sur la planète ovale. Le pilier gauche écossais Pierre Schoeman a également réalisé de très bons matches.
2 : Julien Marchand (France)
Le talonneur a d'abord connu une entrée en matière difficile. Le spécialiste du grattage a été moins efficace sur les premiers matches avant de, lui aussi, monter en puissance. Constamment dans l'avancée et efficace en touche, Marchand est tout simplement indéboulonnable. Le talonneur irlandais Dan Sheehan est également à mentionner, lui qui pourrait presque jouer trois-quarts !
3 : Zander Fagerson (Écosse)
Le pilier écossais a été le plus régulier. Aligné à quatre reprises, il a tenu la baraque en mêlée et a été très actif offensivement. Défensivement, il s'est montré solide. Les autres piliers droits du Tournoi, Bealham et Furlong (Irlande), Atonio (France) ou encore Sinckler (Angleterre) ont été en difficulté et/ou ont manqué des matches.
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4 : Thibaud Flament (France)
Le deuxième-ligne du Stade Toulousain a tout simplement été monstrueux. Avec 81 plaquages réussis dans l'ensemble du Tournoi, l'excellent Flament est le deuxième meilleur plaqueur de la compétition. Mais ce n'est pas tout. Il a également inscrit trois essais et s'est montré rassurant sur ses prises de balle en touche. Impressionnant.
5 : James Ryan (Irlande)
Dans la lignée des légendes à son poste en Irlande, James Ryan s'est imposé dans la cage depuis quelques années. Dans ce Tournoi, il aura réussi 66 plaquages et surtout, aura récupéré cinq ballons dans les rucks. Infatigable, il aura déplacé sa carcasse sans ménagement aux quatre coins du terrain.
6 : Anthony Jelonch et François Cros (France)
L'un a commencé très fort, l'autre a fini aussi fort. Anthony Jelonch a réalisé deux matches et demi magnifiques et s'est même sacrifié pour sauver un essai face à l'Écosse avant sa sortie. Cros, revenu d'une blessure au genou gauche, a été également impressionnant. Défensivement, il a été irréprochable et s'est également proposé en soutien à de nombreuses reprises. En troisième ligne, l'équipe de France est bien lotie.
7 : Josh van der Flier (Irlande)
Le meilleur joueur du monde en 2022 a prouvé pourquoi il a obtenu ce titre. 67 plaquages, des soutiens permanents, et des charges ravageuses, le flanker irlandais a été de tous les combats. Et fait partie, logiquement, des éléments clés du Grand Chelem du XV du Trèfle.
8 : Caelan Doris (Irlande)
Caelan Doris a attaqué très fort son Tournoi en marquant un essai face au pays de Galles. Constamment dans l'avancée (54 courses ballon en main) et précieux en défense, il a montré une régularité impressionnante dans la compétition. Évidemment, une mention à Grégory Alldritt, en dedans au début du Six Nations avant d'être titanesque face à l'Angleterre.
9 : Antoine Dupont (France)
Les qualificatifs manquent pour évoquer le demi de mêlée des Bleus. Passeur décisif à quatre reprises et constamment dangereux, Dupont a été, une nouvelle fois, très bon dans ce Tournoi. Malgré un début de compétition délicat, il est, comme l'ensemble de ses coéquipiers, monté en puissance. Irremplaçable.
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10 : Jonathan Sexton (Irlande)
L'ouvreur irlandais ne pouvait pas espérer un Tournoi aussi réussi. Cette compétition, qu'il ne disputera certainement plus, a été conclue par un Grand Chelem. Brillant et formidable meneur d'hommes, l'ouvreur du Leinster est également devenu le meilleur réalisateur de l'histoire du Six Nations (564 points). Légende.
11 : James Lowe (Irlande)
Van der Merwe en demi-teinte, Dumortier discret, Hassell-Collins silencieux… Les candidats à l'aile gauche ne se bousculaient pas au portillon. James Lowe, auteur de trois essais dont un après une longue chevauchée, s'est illustré en défense – un secteur dans lequel il a progressé – et a souvent soulagé les siens par sa puissance au pied. Sans doute pas le plus rapide, mais un danger permanent par sa puissance.
12 : Sione Tuipulotu (Écosse)
Il était à surveiller avant le Tournoi. Eh bien Sione Tuipulotu a confirmé. L'Écossais de racines australiennes et tongiennes, a été excellent dans le jeu sans ballon. Mais, cuir en main et par ses très bons timings de course, le trois-quarts centre s'est sans doute assuré une place de titulaire au centre de l'attaque du XV du Chardon.
13 : Gaël Fickou (France)
Qui d'autre que lui ? Comme un troisième ligne, il pointe à la 3e place des meilleurs plaqueurs de la compétition (67). Dans l'avancée, toujours juste dans ses choix, il a même surnagé lorsque les Bleus étaient dans le dur en début de Tournoi. Le centre du Racing 92 a une nouvelle fois prouvé au monde du rugby qu'il fait partie des tout meilleurs à son poste. L'Écossais Huw Jones a lui aussi réalisé un très bon Six Nations avec notamment quatre essais inscrits.
14 : Damian Penaud (France)
L'ailier clermontois a terminé meilleur marqueur de la compétition avec cinq essais. Avec 21 essais inscrits lors de ses 26 dernières sélections, Penaud a continué d'affoler les compteurs. Constamment performant, il avait été l'un des rares à surnager lors de la déroute en Irlande. À 26 ans, l'ailier tricolore n'en finit plus d'impressionner.
15 : Hugo Keenan (Irlande)
Nous aurions pu citer Thomas Ramos, meilleur réalisateur de la compétition (84 points). Mais Hugo Keenan le mérite tout autant. Il aura effectué 54 courses ballon en main et reste le joueur ayant effectué le plus de mètres (562). Arrière très sûr au pied, excellent relanceur et surtout redoutable dernier défenseur, l'arrière du Leinster est devenu, depuis quelques saisons déjà, l'un des meilleurs du monde à son poste.