Selon lui, les consommateurs sont plutôt des victimes des dégâts collatéraux liés à la consommation mais aussi en lien avec de nombreux facteurs, sur les plans psychologique, social et économique. «Il s’agit, pour nous qui intervenons dans le domaine de la santé, de faire en sorte que notre pays puisse prendre en compte tous ces aspects», a-t-il-ajouté. Safiétou Thiam, la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le sida, a plaidé pour l’accompagnement et la réinsertion des consommateurs de drogues. «Le délinquant, ce n’est pas le consommateur de drogues. Ce dernier est une victime qu’il faut aider à sortir de l’emprise de la drogue, à se réinsérer et à reprendre la vie en société», a-telle dit.
Ousseynou Dieng, un ancien consommateur de drogues, a salué le rôle que joue l’ASRDR dans la réduction des risques liés aux drogues chez les consommateurs et l’assistance fournie aux usagers de la drogue. M. Dieng recommande aux usagers des drogues de se rapprocher de l’ASRDR pour sortir de ce «trou noir».
L'Aps