Au Sénégal, les cas de violence faite aux femmes deviennent de plus en plus répétitifs ces derniers mois. Et parmi les plus récents, on peut noter le cas opposant Kaliphone à Adja Diaw Thiaré qui a suscité beaucoup d’attention.
La fréquence des faits a cependant poussé la commission femmes d'Amnesty International Sénégal, durant ses seize jours de campagne d'activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles lancées par les Nations Unies en 1991, à choisir comme thème : le traitement judiciaire des violences sexuelles faites aux femmes.
Car pour les responsables, beaucoup de victimes se plaignent souvent des mauvaises conditions et traitements dont elles font l'objet chaque fois soit à la brigade, à l’hôpital ou même dans leurs domiciles.
Le démarrage de cette campagne qui réunit aujourd’hui les agents de santé, des forces l’ordre, des agents juridiques …, a bien cherché et trouvé des solutions. Les experts ayant développé ce panel ont d’abord tenté de renforcer les connaissances des participants sur la procédure judiciaire de traitement des cas de violences sexuelles, ensuite identifié les entraves à la bonne prise en charge des cas de violences sexuelles par la justice et enfin formulé des recommandations tendant à améliorer la prise en charge des victimes de violence sexuelle durant la phase judiciaire.