Ukraine : Sergueï Lavrov en Turquie pour discuter de l’instauration de couloirs maritimes afin de faciliter les exportations de céréales en mer Noire
La Russie s’est dit « prête » à garantir la sécurité des navires céréaliers quittant les ports ukrainiens, avec la coopération de la Turquie, a assuré mercredi son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui rencontrait son homologue turc à Ankara. Mais la rencontre n’a pour l’heure pas débouché sur la mise en place de couloirs maritimes sécurisés permettant l’exportation de céréales par la mer Noire.
Céréales: la Russie et la Turquie prêtes à faire un geste pour débloquer les exportations ukrainiennes
Sergueï Lavrov, s'est dit «prêt à garantir la sécurité des navires qui quittent les ports ukrainiens (…) en coopération avec» la Turquie https://t.co/HALSmCbFMe
— La Tribune (@LaTribune) June 8, 2022
Nombre des soldats russes tués en Ukraine, le grand mystère
« Plus de 31 000 soldats russes sont morts en Ukraine », a affirmé Volodymyr Zelensky mardi soir, sans citer de sources. « Depuis le 24 février, la Russie paie pour cette guerre complètement insensée près de 300 vies de ses soldats chaque jour. Mais il y aura un jour où, même pour la Russie, le nombre de pertes deviendra inacceptable ».
Des sources militaires occidentales évoquent 12 000 à 15 000 soldats russes tués. La Russie n’a pas communiqué de bilans depuis mars. Même si elle communique rarement sur ses pertes, le chef des séparatistes pro-russes Denis Pouchiline a toutefois confirmé mardi la mort d’un général russe, Roman Koutouzov.
Volodymyr Zelensky annonce la publication d’un « Livre des bourreaux »
Dans son adresse vidéo quotidienne, mardi soir, Volodymyr Zelensky a annoncé la publication la semaine prochaine d’un « Livre des bourreaux ».
Cette base de données compilera les informations sur les crimes de guerre et les soldats russes accusés de les avoir commis.
Fin mai, la justice ukrainienne avait affirmé avoir identifié « quelques milliers » d’affaires de crimes de guerre présumés dans le Donbass.
L’ex-chancelière allemande Angela Merkel se justifie sur sa politique russe
Pour sa première interview depuis son départ du pouvoir il y a six mois, Angela Merkel a longuement évoqué l’invasion de l’Ukraine et la politique russe qu’elle a menée durant seize ans.
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