Maintenant que ses enfants ont quitté la maison, Julie Harper, 52 ans, a perdu les allocations qui lui permettaient de garder la tête hors de l’eau. À présent, elle doit vivre avec moins de 5 euros par semaine et survivre, tout en nourrissant ses deux chiens.
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Avant la pandémie, Julie travaillait pour Mark&Spencer, au Royaume-Uni. Après son licenciement, tout s’est enchaîné. Elle redoute maintenant d’être expulsée de chez elle. « C’est gênant, j’ai dû remettre les courses à la caisse parce que je n’avais pas la somme totale », confie-t-elle au Daily Record. « Quand tu rentres chez toi, tu ne te sens pas humaine. » La quinquagénaire affirme ne pas se nourrir certains jours.
Elle ne parvient plus non plus à nourrir ses animaux de compagnie. « Quand vous les regardez et qu’ils n’ont eu qu’un morceau de pain grillé par jour, vous ne vous sentez pas comme une bonne personne », regrette-t-elle. Face à l’augmentation des frais vétérinaires, les vétérinaires lui proposent désormais d’euthanasier gratuitement son berger allemand si elle n’a pas les moyens de payer les médicaments.
« Je ne peux tout simplement pas payer mes factures avec seulement 18 dollars par mois, je suis à bout de souffle », conclut-elle.