Par Didier Swysen
Utiles et bénéfiques… ou pas, les devoirs ? En 2002, le ministre de l’Enseignement de l’époque, Jean-Marc Nollet (Écolo), régulait les pratiques liées aux travaux à domicile dans le fondamental. Enseignons.be a donné la parole aux enseignants…
Si certains affirment que les devoirs à domicile sont bénéfiques aux élèves, d’autres estiment qu’ils font plus de mal que de bien. Débat éternel s’il en est.
Cet été, Enseignons.be a lancé un sondage auprès des enseignants, les interrogeant sur leurs pratiques. « L’idée n’était pas d’être pour ou contre les devoirs à proprement parler, mais de dégager des pistes pour aider les professeurs dans leurs pratiques », explique la plateforme.
Un peu moins de 200 enseignants (188) ont répondu. Nombreux sont ceux qui ont avancé les mêmes arguments : les devoirs devraient être pensés pour que l’enfant puisse être autonome sans mettre de côté son besoin de décompresser.
►► Un enseignant sur trois (32 %) préfère d’ailleurs ne pas donner de devoirs à la maison.
►► Tous les résultats du sondage.
55% des enfants ont des difficultés à l’école
Après de deux ans de crise sanitaire, les écoliers âgés de 6 à 12 ans demeurent impactés dans leur apprentissage scolaire. Résultat, un parent sur deux (54%) doit augmenter le temps d’accompagnement pour les devoirs à la maison.
Une enquête de l’UMons auprès des enseignants avait pointé des retards d’apprentissage chez les enfants. Ses résultats sont confirmés par Camille, la caisse d’allocations familiales de l’UCM. Elle a interrogé en Wallonie plus de 2.700 parents d’enfants âgés de six à douze ans. Les constats sont éclairants.
