Belgium
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Recherche et développement : la Belgique se trouve dans le top 5 mondial

En Recherche et Développement, La Belgique est dans le top 5 mondial. Elle fait même partie des trois pays européens qui y consacrent la plus grande part de leur PIB, d'après la FEB.

Compte tenu de l'imminence des discussions sur le budget fédéral, la FEB plaide au moins pour le maintien de toutes les mesures de soutien à la recherche et au développement. Selon les derniers chiffres, à partir de 2019, la Belgique a consacré 3,16 % de son produit intérieur brut (PIB) à la R&D. Loin du leader, la Corée du Sud (4,63 %), la Belgique se trouve ainsi dans un peloton mené par la Suède (3,39 %), avec le Japon en troisième position (3,2 %) et l'Allemagne en quatrième position (3,17 %).

Une belle évolution sur 10 ans

En dix ans, les dépenses consacrées à ce secteur ont fortement augmenté. En 2010, elles représentaient encore 1,92 % du PIB. "Au cours de la dernière décennie, la Belgique s'est hissée au premier rang européen en matière d'investissement dans la recherche et le développement", a déclaré Pieter Timmermans, directeur général de la Fédération des entreprises de Belgique. "En très peu de temps, autrement dit, nous sommes devenus un acteur mondial".

Ce faisant, la FEB met en avant le rôle des entreprises. Selon le chercheur Koen De Munck, 2,33 % sont dus aux choix des entreprises, ce qui est mieux que chez le voisin allemand. Cela représente environ trois quarts des dépenses de R&D, le reste provenant des gouvernements. L'augmentation des dépenses de recherche s'est accompagnée d'une hausse annuelle moyenne de 5 % des emplois pour les chercheurs au cours de la période 2009-2019, et d'une croissance pour le personnel de soutien.

"Nous n'avons que des cerveaux"

La FEB demande que l'on ne modifie pas les incitations fiscales. Selon la FEB, ces dépenses sont remises en question ici et là. Ce n'est "pas de l'argent jeté par les fenêtres", a déclaré M. Timmermans. "Nous n'avons pas de matières premières. Nous n'avons pas de pétrole ni de gaz. Nous n'avons que des "cerveaux". Nous devons promouvoir et soutenir cela encore plus que par le passé."

Le ministre des finances Vincent Van Peteghem (CD&V) a tenu des propos rassurants lors du discours de clôture. "Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour défendre et si possible renforcer notre position au sommet de la hiérarchie mondiale".