La cérémonie d’ouverture du conseil d’administration du Centre régional africain d’administration du travail (CRADAT) s’est tenue dans la matinée de ce vendredi 3 février 2023 à Ouagadougou. Il s’agit d’œuvrer au développement de l’administration du travail. C’est un cadre de réflexion sur les processus de développement en milieu de travail entre les 18 pays membres du CRADAT. A cet effet, les ministres des Etats se rencontrent à Ouagadougou pour échanger sur le recyclage et le perfectionnement des inspecteurs de travail.
Le CRADAT est un organisme intergouvernemental à vocation de formation, d’études et de recherches avec un rayon d’actions couvrant un ensemble de 18 Etats membres. Après la 25e édition en 2001, Ouagadougou accueille pour la deuxième fois, le conseil des ministres du CRADAT. 44ème du genre, ce CRADAT sera l’occasion pour le Burkina Faso d’assurer la présidence du Conseil d’administration et la Direction générale. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié assurera la présidence du Conseil d’administration du CRADAT. En somme, le Burkina Faso assure la Direction générale, la présidence du conseil du comité des experts et désormais la présidence du Conseil d’administration du CRADAT.
Grégoire Owona, ministre camerounais du travail et de la sécurité sociale
A la cérémonie d’ouverture, le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté a souhaité la bienvenue au participants. En plein temps de la tenue du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou, il n’a pas manqué d’inviter les étrangers à faire un tour sur le site dans l’optique de découvrir le savoir-faire des artisans non seulement de Ouagadougou mais aussi de plusieurs autres pays. S’en est suivie l’allocution du ministre camerounais du travail et de la sécurité sociale, Grégoire Owona. Après avoir marqué la solidarité de son pays à l’endroit du Burkina Faso, il a félicité les experts pour le travail efficace qu’ils abattent pour que le CRADAT puisse répondre de ses objectifs. L’occasion faisant le larron, il a dressé un bref bilan de son parcours en tant que président sortant du conseil d’administration. Pour lui, l’un des plus importants défis à relever est la préservation des acquis.
Bassolma Bazié, ministre burkinabè de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale
C’est le ministre d’Etat, ministre burkinabè de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié qui a ouvert la cérémonie d’ouverture au nom du Premier ministre, Apollianaire Kyélem de Tambela. Il a remercié les participants pour leur présence, signe de leur engagement à faire de l’Afrique subsaharienne francophone, un vivier de compétences innovantes et adaptées aux transformations du monde du travail. « Il vous revient de faire du CRADAT, un véritable outil de développement au service de ses Etats membres. Le CRADAT est un organisme intergouvernemental à vocation de formation, d’études et de recherche avec un rayon d’actions couvrant un ensemble de 18 Etats membres », a expliqué le ministre Bassolma Bazié. Les marchés du travail sont confrontés à diverses difficultés impactant ainsi les qualités et opportunités des emplois. Il est donc urgent de promouvoir le travail décent et la justice sociale.
Selon monsieur Bazié, les pays membres du CRADAT doivent faire face à de nouvelles évolutions du monde du travail. Dans cette logique, le CRADAT constitue un outil précieux parce que le programme d’activités du centre permet un gain de valeur des ressources humaines pour apporter les réponses adéquates aux défis posés par les différentes mutations au travail. Pour finir, il a rassuré que son pays le Burkina Faso ne ménagera aucun effort dans la consolidation du CRADAT en “centre d’excellence“.
