Burundi
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Hygiène dans les hôtels, bars et restaurants, les propriétaires sur la sellette

L’administrateur de la commune Mukaza exhorte les propriétaires des hôtels à plus de propreté. Les propriétaires eux accusent certaines sociétés chargées d’enlever les ordures de manquer à leur devoir.

L’administrateur de la commune Mukaza déplore le manque d’hygiène observé dans certains hôtels, bars et restaurants. « L’odeur dans les toilettes ne permet pas aux clients de se soulager. Certains clients se soulagent sur la voie publique ou dans les buissons. D’autres demandent d’utiliser les toilettes des voisins. Il y a des établissements dont les systèmes de collecte des eaux se déversent dans les caniveaux. L’odeur est nauséabonde aux alentours. Nous ne pouvons pas vivre ainsi », s’est indigné Renovat Sindayihebura lors d’une réunion avec les propriétaires des hôtels,-bars et restaurants à Nyakabiga, le jeudi 9 juin.

Il a également dénoncé le comportement de certains serveurs qui ne font pas la propreté. « Certains serveurs ne lavent pas leurs habits et travaillent en étant malpropres. Les hôtels, bars et restaurants doivent montrer une belle image du pays et la propreté s’impose ».

L’administrateur de la commune Mukaza a appelé les propriétaires de ces lieux à sensibiliser leurs travailleurs sur l’hygiène. Pour lui, chaque établissement doit avoir une fosse septique et des toilettes modernes.

Les propriétaires se défendent

Les propriétaires des hôtels, bars et restaurants ont accusé pour leur part les sociétés chargées de collecter les ordures qui ne respectent pas les clauses du contrat. « Il y a des malentendus entre les propriétaires et ces sociétés. Nous avons signé un contrat pour les enlever trois fois par mois, mais les sociétés de ramassage ne passent qu’une fois par mois», a insisté un des participants. D’après lui, collecter les déchets une fois par semaine suffirait pour la propreté des hôtels et restaurants.

« Les gens qui jettent des ordures dans les caniveaux compliquent la propreté devant nos établissements », a dit une propriétaire de restaurant. Elle a évoqué des eaux usées qui sont déversent dans des caniveaux provoquant les mauvaises odeurs.

D’autres propriétaires se sont plaints de la hausse du montant payé à ces sociétés « Au départ nous avons signé avec la société un contrat de 10.000 BIF, mais la société a augmenté la somme jusqu’à 30.000 par mois ».
Concernant les sociétés de collecte des déchets, Renovat Sindayihebura, administrateur de la commune Mukaza les a appelés à conclure des contrats spécifiques. Il a expliqué la hausse des montants pour la collecte par la pénurie du carburant.
Durant cette réunion, l’administrateur a rappelé que celui qui déverse les eaux usées dans des caniveaux encourt une peine de prison allant de deux mois à 5 ans ou une amende comprise entre 500.000 et 800.000 BIF.