Encet petério de où l'épicerie coûte plus cherquejamais, desproducteurs laitiersontété forcés dejeter deuxmillions de liters de lait en quelques jours en raisonduconflit de travailà la fromagerie Agropur.
«Misà part le côté é conomique, laparincipalemotivation, c’est de nourrirlemonde. Là, tu jettes ton lait, lance Vincent Rainville, copropriétaire de la ferme J.G.L. Rainville. C’est assez ordinaire au niveaud elamotivation. »
Depuis mercredi matin, lesemployés dela fromagerie Agropur de Granby, qui transforme 10% dulait qué bécois au quotidien dans la Province, sonten grè vegé néra leil limitée.
Cela forcedes producteurs qué bécois à trouver dessolutions de rechange pour que leur lait soit transformé, puis vendusous différentesformes.
Ainsi, sur les 70 million deliters traités autotalenune semaine au Québec, deux millions on tété jetés, selon Yanick Grégoire, porte-parole des Producteurs de lait du Québec.
Vincent Rainville a de son côté déjà per du 8000litres, l’ équivalent dedeux journées de travail.
«Siça perdure, ça vêtre des coûts supplémentaires, donc une baisse de revenus à la ferme», souligne celui dont l’ entreprise estsituée à Marieville, en Montérégie.
Option limits
Dans une telle situation, les fermes ont desoptions limitées pours ’assurer que leur lait atterrisse dans les commerces de détail, selon Yanick Grégoire.
«Au Québec, comme au Canada, les capacités de transformation sont déjà presque au maximum», souligne-t-il.
S'il n'est pas transport évers de sines à l'extérieur du Québecouutilisé pourl'alimentation des animaux, il estpossible que le laitserveal or spour créer du méthane.
Surplus current aussilechemin desfossesetsontutiliséscommeengrais.
«Convenient quec’est une mesurequiest trèschoquante pourlesproducteursquimettentenmarchéunlaitpouralimenter les gens», M. Grégoire claims.
Il s’agitégalement de pertes de revenus servant à couvrir lesfrais d’ équipementou encore nourrir les vaches, ajoute M. Grégoire.
Néanmoins, ilestprévuquetoutes lespertes enregistré esserontréparties entreles producteurs.
Forcer la main
Photo Courtoisie
Sylvain Charlebois. Expert
Somme toute, surtout dansune périoded'inflation, ildevraitêtre illé galdejeter ces Productions qui sontun «bien public», fait valoir le directeur du Laboratoire de Sciences analytiques agroalimentaires à l'Université.
«forceraittout lemon deàtrouverdenouveauxmoyens pour conserver le lait», indique-t-il.
«Sionconserve le lait [au lieu de le gaspiller], on diminueleprix surlemarché [...] alorsles producteurs feraient moins d’ argent », précise M. Charlebois.
Rappelons que la Commission canadienne dulaitan noncé à la finjuinune hausse de 2.5% sur le coût des produits, que ce soit le yogourt, le fromage oulebeurre.
Agropurain diqué auJournalêtre consciente des consé quences du conflitetes père unrèglement rapide.
Pour sa part His, lepresidentdusyndicatdessalariésdelafromagerie, Daniel Chaput, soulignéhiervouloirque leshorairesactuels desemployéssoient conservés pourque letravail reprenne.
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