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Les ratés du système de radiocommunication de la police ne sont pas exclusifs à Québec, clame le maire, selon qui ce type de service n'est parfait nulle part dans le monde.
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«Il n’existe pas de système, au monde, qui passe au travers des murs de tous les édifices», a souligné Régis Labeaume, jeudi. Il réagissait aux ratés que le nouveau service de radiocommunication de la police, le SÉRAQ, a connus ces dernières semaines.
«Il faudrait obliger les édifices à s’équiper» pour transmettre les ondes, a-t-il poursuivi. Il a d’ailleurs demandé qu’on recense les villes qui, au pays et en Occident, ont procédé ainsi. «Il y a très peu de villes qui ont fait ça au pays.»
Une chose est certaine pour lui, il n’est pas si simple de réglementer. «On ne commencera pas à mettre un système de communication dans tous les bâtiments du territoire. [...] Il n’est pas question qu’on paie pour ça.»
D’autre part, pour le maire, qui s’est prononcé récemment lors des audiences publiques sur la réalité policière, il n’y a pas d’intérêt, pour Québec, à regrouper son service de police avec celui de villes environnantes, comme Lévis. «On n’a pas d’intérêt, pas de visée expansionniste. Nos affaires marchent.»