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Encore un Suisse en mer: Un dernier défi de taille pour Nils Palmieri

Encore un Suisse en merUn dernier défi de taille pour Nils Palmieri

Le marin lémanique dispute sa troisième Solitaire du Figaro. Il espère briller avant de passer à autre chose en 2023.

Nils Palmieri a à cœur de s’illustrer pour sa dernière Solitaire. 

Nils Palmieri a à cœur de s’illustrer pour sa dernière Solitaire. 

N. COURCOUX

Quitter la scène en beauté. Les noces avec le Figaro, ce sera terminé après une troisième Solitaire de rang. Un beau cycle d’apprentissage pour ce navigateur lémanique qui a pris le large du côté de Lorient depuis plusieurs saisons. Lui qui a tout gagné sur le lac, Bol d’Or, championnats des M2 et des D35 (avec le CER), a su trouver la voie du succès sur l’un des circuits de la course au large le plus relevé. À tout le moins le plus exigeant. Le Figaro, ce sont des bateaux identiques, des Transats, des parcours de deux à quatre jours qui s’enchaînent et des marins qui se déchaînent pour sortir du lot.

Nils Palmieri s’est fait un joli nom dans le milieu en 2021 en gagnant la Transat en double. Une classique qui ne s’est offerte qu’à de futurs grands noms de la voile. «Rien que cette victoire valide mes trois saisons en Figaro avec Teamwork, dit-il à la veille du départ, dimanche, de la 53e Solitaire du Figaro, l’épreuve phare annuelle de la classe. Tout a été exceptionnel lors de cette course en double. L’arrivée à Saint-Barth, avec ces centaines de bateaux pour nous accueillir, restera comme le plus beau moment de ma carrière. Ce sera dur de retrouver de telles émotions, c’est certain.»

Une der avec Teamwork

Et pourquoi pas sur cette dernière épreuve avec Teamwork? «Je ne fixe pas d’objectifs précis en termes de résultat, mais c’est clair que je suis déterminé, dit-il. Cette Solitaire, j’y pense depuis un moment et je me prépare pour ça. Ce que je veux, surtout, c’est de faire du Palmieri. Je veux aller au bout de mes choix et ne pas suivre forcément tout le temps le reste de la flotte. Avec trois étapes seulement, et des parcours assez longs et ouverts, il y aura de quoi tenter de belles choses. Mon aventure de trois ans avec Teamwork se termine et j’aimerais bien que cela soit sans regret.»

On sait que le sponsor a misé sur Justine Mettraux pour se lancer dans le défi du prochain Vendée Globe. Nils, lui, se retrouve donc «agent libre» sur le marché. «Je prendrai le temps de faire le point sur la suite de ma carrière cet hiver, poursuit-il. Là, j’ai un peu de la peine à me projeter et ai surtout un dernier challenge à relever.»

Lever l’ancre et quitter la scène en beauté.

Grégoire Surdez est journaliste à Sport-Center depuis 2019. Après un stage en candidat libre de 2002 à 2004 au sein de la rubrique des sports de 24 heures, il y travaille 5 ans. En 2009, il rejoint la Tribune de Genève et se spécialise dans le suivi du ski alpin, de la voile et du hockey sur glace. En 2020, il est co-auteur du livre «Suisses en Mer» (éditons Favre). Plus d'infos

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