Lettre du jourOlivia Newton-John malmenée
Courrier des lecteurs
Publié aujourd’hui à 08h58VQH
Genève, 10 août
Quelle mouche l’a donc piquée? Que cache ce besoin éhonté de dénigrer un film infiniment approuvé, de quel droit l’auteure de l’article «Olivia Newton-John se trémousse dans l’au-delà pour l’éternité» («Tribune de Genève» du 10 août) se permet-elle de salir une artiste que des millions de gens ont appréciée? Est-ce là le but d’une rubrique intitulée «Carnet noir»? On y retrouve une succession de propos avilissants sur le film «Grease» ainsi qu’au sujet de l’actrice Olivia Newton-John.
Florilège: «Bimbo au popotin délicat, imagerie simpliste, bluette disco, demoiselle vieillissante, thématique régressive crétine, mauvais goûts affichés, sa maladie: un mauvais film de trop (!), etc.»
Cette journaliste a-t-elle seulement vu le film, l’a-t-elle compris à sa juste valeur? Je n’en suis pas certain. Elle se trompe sur toute la ligne, elle semble ne pas saisir que «Grease» est une comédie musicale dans le pur style de celles d’une période que là encore, elle confond! Nous ne sommes pas au temps du disco (est-ce un amalgame avec «La fièvre du samedi soir»?), mais dans les années 50, celles du rock’n’roll, du boogie-woogie, des blousons noirs, du flirt. Une époque qui a fait rêver, qui le fait toujours, plusieurs générations.
Cécile Lecoultre aurait mieux fait de garder ses ressentiments pour elle plutôt que d’écrire cet article désobligeant, totalement dépourvu d’objectivité. Voilà qui ne l’honore pas! Affligeant.
André Duval
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