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Non au rejet de l’impôt anticipé: «Il est devenu difficile de convaincre sur la fiscalité»

Non au rejet de l’impôt anticipé«Il est devenu difficile de convaincre sur la fiscalité»

À huit mois du vote sur une refonte cruciale, le centre-droit est fatigué du débat sur les impôts des entreprises, reconnaît le PLR Olivier Feller.

Le conseiller national vaudois (ici au Palais fédéral, en mars dernier) admet à l’issue de l’annonce du maintien de l’impôt anticipé sur les placements obligataires, qu’il est «devenu plus difficile de convaincre des électeurs de centre-droit que les réformes en faveur d’une économie prospère contribuent, in fine, au bien commun»

Le conseiller national vaudois (ici au Palais fédéral, en mars dernier) admet à l’issue de l’annonce du maintien de l’impôt anticipé sur les placements obligataires, qu’il est «devenu plus difficile de convaincre des électeurs de centre-droit que les réformes en faveur d’une économie prospère contribuent, in fine, au bien commun»

KEYSTONE

Le «non» à la suppression de l’impôt anticipé atteignait 51,7% (marge d’erreur : 0,8%) dans les projections Tamedia à 14 h 02, établies à partir des résultats de plus des trois quarts des communes. Ce n’était pas la réforme fiscale du siècle, loin de là. Mais ce refus de supprimer cette taxe, aux modalités un brin désuètes, sur les gains de placements obligataires sonne comme un avertissement pour les milieux patronaux. D’autant qu’il fait écho au «niet» opposé en début d’année au projet de biffer le droit de timbre, autre impôt sur les placements.