Bondoukou, 2 déc 2022 (AIP) – Le point focal du projet de l’autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel/Sahel (SWEED), Kouakou Bio Alphonse, a jugé satisfaisantes les activités menées par sa coordination régionale dans la région du Gontougo pour l’autonomisation des femmes et adolescentes.
” Je me rends compte que les recommandations faites au comité technique de ce projet ont été prises en compte, à savoir l’intégration de 100 jeunes garçons, l’appui pédagogique avec le renforcement des capacités de nos élèves en mathématiques et en français, et la prise en compte du volet santé”, a affirmé mercredi 30 novembre 2022, lors de la rencontre de restitution des activités de la coordination, Kouakou Bio, par ailleurs troisième vice-président du conseil régional.
Les activités de la coordination régionale participent aux perspectives de réduction du nombre de grossesses en milieu scolaire, selon M. Kouakou. “Ces chiffres peuvent baisser”, a-t-il ajouté.
Les acteurs impliqués dans ce projet et l’énorme travail qu’ils abattent au quotidien sur le terrain pour l’atteinte des objectifs sont significatifs pour la région du Gontougo, a indiqué le préfet de Transua, Gbangbo Nado, au nom du préfet de Bondoukou.
Ces assises des ONG concernées interviennent dans l’édification d’une synthèse des actions menées en vue d’améliorer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes pour une accession plus facile aux services de santé de la reproduction maternelle, néonatale infantile et nutritionnelle (SRMNIN), a annoncé le coordonnateur régional du projet SWEDD dans le Gontougo, Beda Hervé.
Financé par la Banque mondiale et mis en œuvre grâce à l’appui technique du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et d’autres partenaires, le projet régional SWEDD implique neuf pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre confrontés à des défis socio-démographiques identiques.
Il s’agit du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Bénin, de la Guinée, du Tchad et du Cameroun.
Cette vision entend contribuer à la réduction des vulnérabilités des filles et des femmes dans les zones d’intervention, notamment sur l’accès et le maintien des filles à l’école, l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, à l’hygiène menstruelle, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et les pratiques néfastes.
(AIP)
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