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À gauche, une affluence inédite dans les meetings

Depuis la première manifestation à Paris, mi-janvier, la Nupes tient de nombreuses réunions publiques, remplissant des salles jusque dans les petites communes. Un rejet massif de la réforme, exprimé dans la France entière.

Partout, les meetings de la Nupes contre la retraite à 64 ans font le plein. Un phénomène que l’on n’observe pas seulement dans les grandes villes, mais aussi dans les petites. À l’instar des journées d’action des 19 et 31 janvier où l’on a vu dans ces communes de province, souvent appelées les « préfectures », des milliers de manifestants descendre dans la rue.

« Le monde du travail a été complètement écrabouillé, déconsidéré, les salariés subissent des conditions de travail parfois très dures, et n’ont qu’une hâte, celle de partir à la retraite. Leur rajouter deux années de plus, c’est impensable », souligne le président communiste du groupe GDR à l’Assemblée nationale, André Chassaigne.

« Le 2 février, au meeting de Dives-sur-Mer (Calvados), une commune de 5 000 habitants, on avait plus de 200 personnes dans la salle », raconte le socialiste Arthur Delaporte. « C’est complètement inédit, là-bas », ajoute le parlementaire, qui se dit « obligé de refuser des invitations » parce qu’il en reçoit « trois à quatre par jour ». L’écologiste Sandrine Rousseau, en meeting à Alès (Gard), le 3 février, rapporte le même constat d’une salle pleine à craquer.

La Nupes a choisi d’organiser des meetings unitaires, mais cible aussi les petites villes populaires. « Là où les gens savent ce que ça veut dire concrètement de partir deux ans plus tard », selon Arthur Delaporte. Et si le calendrier se remplit, ce n’est pas une décision venue d’en haut. Ce sont des demandes locales, témoignant ainsi de l’importance de l’enjeu, bien au-delà des chiffres.

Les meetings de la Nupes aux quatre coins de France