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Arthur Delaporte, député socialiste du Calvados et porte-parole du groupe à l’Assemblée. ARTHUR NICHOLAS ORCHARD/Hans Lucas via AFP

DÉCRYPTAGE - En s’abstenant, les élus restent dans l’opposition sans pour autant bloquer une loi qui va «dans le bon sens».

C’est une voix peut-être plus discrète mais tout de même, c’est une voix qui compte. Lorsqu’un texte du gouvernement arrive sur la table de l’Assemblée nationale, il y a ceux qui votent «pour» et ceux qui votent «contre». Ces derniers se font entendre. Bien plus, naturellement, que ceux qui s’abstiennent. Lesquels se targuent ainsi de rester dans l’opposition sans pour autant bloquer une loi qui va «dans le bon sens».

Preuve en est du projet de loi sur les énergies renouvelables, arrivée dans l’Hémicycle en début de semaine. Un texte pour accélérer le développement de l’éolien et du solaire en France? Difficile, surtout pour les parlementaires écologistes, de voter contre. «C’est une loi de rattrapage, grince la députée EELV Sandra Regol. Ce n’est pas parce qu’il y a “renouvelables” dans le titre qu’on vote pour.» Un député écologiste admet toutefois: «Voter contre, c’est risqué en termes d’image.»

C’est ainsi, explique Anne-Charlène Bezzina, qu’«en France, on n’a pas de culture d’opposition…

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Le Figaro

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