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A l’Assemblée nationale, le gouvernement confirme son soutien à l’Ukraine et vise le RN et LFI

Sanctions, armement, entreprises en Russie… les députés ont débattu de la guerre en Ukraine, lundi 3 octobre. La première ministre, Elisabeth Borne, en a profité pour souligner les « accointances » du Rassemblement national et de La France insoumise avec la Russie de Vladimir Poutine.

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Un débat sur la guerre en Ukraine pour susciter un moment de « clarification ». A l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire à l’Assemblée nationale, lundi 3 octobre, la majorité présidentielle souhaitait mettre en lumière les « accointances » du Rassemblement national (RN) et de La France insoumise (LFI) avec la Russie de Vladimir Poutine.

Se tournant à plusieurs reprises sur sa droite, vers les bancs du RN, Elisabeth Borne a visé les élus d’extrême droite, prompte à critiquer les sanctions européennes à l’encontre de la Russie et leurs conséquences sur l’économie française. « Et ces sanctions ? N’en déplaise à ceux qui masquent leur fascination pour l’impérialisme russe par un prétendu patriotisme, elle fonctionne », a défendu la première ministre, qui a dénoncé le « simplisme » et les « propos d’estrade ».

Dans un discours d’une trentaine de minutes, Mme Borne a lancé un appel à « continuer les sanctions » contre le régime de Vladimir Poutine et évoqué l’organisation « dans les prochains mois » à Paris d’une conférence économique sur l’Ukraine pour « mobiliser les entreprises françaises » dans la reconstruction du pays.

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Liens entre le RN et le Kremlin

« Notre objectif est le même depuis le début : rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie, frapper durement son économie, pour l’empêcher de financer son offensive », a lancé la locataire de Matignon, accompagnée de plusieurs de ses ministres dont la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna. « C’est la Russie qui a lancé cette guerre. C’est elle qui nous pousse à agir », a affirmé Mme Borne. Alors que l’Ukraine parvient à faire reculer les soldats russes sur le front dans l’est du pays, la France envisage de fournir à Kiev 6 à 12 canons Caesar supplémentaires, qui étaient initialement destinés au Danemark.

Ce débat a été ouvert par un récit, celui de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, de retour d’un séjour d’une semaine en Pologne et en Ukraine avec plusieurs députés. « Nous avons vu les immeubles éventrés, les visages creusés, les vies brisées, mais nous avons vu aussi la formidable résistance des Ukrainiens », a raconté devant un hémicycle à moitié vide Mme Braun-Pivet, qui a rencontré le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, lors de son séjour à Kiev.

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Dans la lignée du discours d’Elisabeth Borne, la cheffe de file du groupe Renaissance à l’Assemblée, Aurore Bergé, s’en est ensuite prise aux élus du RN et de LFI. « Il n’y a pas si longtemps encore, d’une extrême part à l’autre de cet hémicycle, on entendait vanter le modèle politique russe », a attaqué la députée des Yvelines, avant de lancer :

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