La Russie à la tête du Conseil de sécurité de l'ONU, introduction de l'audit énergétique obligatoire... Toute l'actualité de ce jour.
Par Martin Pereira (avec AFP)Temps de lecture : 2 min
Lecture audio réservée aux abonnés
Diplomatie. La Russie, en pleine invasion de l'Ukraine, va prendre la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations Unies, prenant la suite du Mozambique. La dernière fois que Moscou était à ce poste, c'était en... février 2022. Quelques semaines après, Vladimir Poutine ordonnait l'attaque de son pays voisin. Et la Russie compte bien user de ce siège pour avoir un fort impact diplomatique à New York, au nez et à la barbe de ses opposants occidentaux.
À LIRE AUSSIMacron vu par la presse américaine : une leçon pour Biden ?
Relations. Le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, se rend à Pékin. C'est la première visite du plus haut diplomate japonais en Chine depuis 2019. Si le Premier ministre japonais Fumio Kishida et le président chinois Xi Jinping se sont engagés à conserver des relations diplomatiques au plus haut niveau en marge d'un sommet à Bangkok, les relations entre les deux pays se sont considérablement tendues depuis que la Chine augmente significativement sa puissance militaire.
À LIRE AUSSIGérard Araud – La nouvelle guerre froide aura bien lieu
Habitation. L'audit énergétique obligatoire en cas de vente d'une maison ou d'un immeuble en monopropriété, pour lutter contre les « passoires thermiques », entre en vigueur. La France compte 5,2 millions de « passoires énergétiques » sur 30 millions de résidences principales, plus que lors de la précédente estimation, en 2018 (4,8 %), selon une étude de l'Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE). Cet audit ne concerne que les ventes de maison ou immeuble en monopropriété.
À LIRE AUSSIErreurs, fraudes : le Far West des diagnostics énergétiques
Jeux olympiques. Le débat sur la participation des Russes et Bélarusses s'entame ce samedi. Une discussion qui s'annonce houleuse. Pour rappel, le Comité international olympique a recommandé mardi d'autoriser, sous certaines conditions, le retour à la compétition des sportifs russes, exclus depuis l'invasion de l'Ukraine, ce qui n'a pas manqué de déclencher nombre de réactions. Concernant les JO, « le CIO prendra cette décision au moment approprié, à son entière discrétion, et sans être lié par les résultats de compétitions qualificatives », a décrété mardi son patron, l'Allemand Thomas Bach. Virulent comme rarement, il a jugé « déplorable » que plusieurs gouvernements européens se mêlent de la présence russe en compétition. Et il a fustigé leurs « doubles standards », évoquant les quelque « 70 conflits armés en cours dans le monde » qui, à la différence de la guerre en Ukraine, ne s'invitent pas dans la sphère olympique.
À LIRE AUSSIJO 2024 : comment les caméras algorithmiques vont surveiller la foule