Au sommaire des ultrabrèves du 27 septembre 2023 : on sait enfin pourquoi nous recevons uniquement l’ADN mitochondrial de nos mères, des requins-bouledogues qui vivent dans un lac d'un golf australien et une chauve-souris à grandes oreilles réapparait après plus de 100 ans d'absence.

LES SPERMATOZOÏDES N’ONT PLUS D’ADN MITOCHONDRIAL AU MOMENT DE LEUR RENCONTRE AVEC L’OVOCYTE.
SEBASTIAN KAULITZKI / SCIENCE PHOT / SKX / SCIENCE PHOTO LIBRARY VIA AFP
L’actualité des sciences du 27 septembre 2023 c’est :
En santé : On sait enfin pourquoi nous recevons uniquement l’ADN mitochondrial de nos mères.
- L’ADN contenu dans les mitochondries (organites servant à fabriquer de l’énergie dans nos cellules) est différent de l’ADN nucléaire : il permet de produire des protéines énergétiques.
- Cet ADN mitochondrial n’est transmis que par l’ovule car les spermatozoïdes, en murissant, perdent cette information.
- Cette unique source d’ADN mitochondrial permet d’éviter une hétéroplasmie, qui est un problème d’instabilité génétique dû à plusieurs types d’ADN cohabitant dans une même mitochondrie.
En animaux : Le golf du lac aux requins.
- Dans un lac d’un golf australien, entre 1996 et 2013 vivaient six requins-bouledogues, semblant s’être parfaitement adaptés à ce milieu fermé et non salé.
- Pour les nourrir, il était nécessaire de déverser une demie tonne de poissons par an dans le lac.
- Les crues et les tempêtes étaient à l’origine de la présence de ces prédateurs et sont également responsables de leur disparition en ouvrant des voies fluviales entre le lac et les rivières proches.
En animaux : Une chauve-souris à grandes oreilles réapparaît après plus de 100 ans d'absence.
- En 2018, au Brésil, un scientifique tombe nez à nez avec une chauve-souris à grandes oreilles, jamais vue en 100 ans.
- La première fois qu’elle a été aperçue par l’humain, c’était en 1916. C'est pourquoi l’équipe a dû comparer le spécimen observé au Brésil avec celui conservé dans le muséum d’histoire naturelle de Londres.
- Les scientifiques espèrent découvrir de nouvelles espèces dans la même région en continuant d’étudier ces discrets chiroptères.
En high-tech : Les robots peuvent aussi avoir des comportements gênants.
- Au Japon, des expériences ont été menées par une équipe du département d’informatique de l’université de Toyohashi sur des robots et des humains.
- Il a été proposé à des humains de visionner des vidéos en réalité virtuelle montrant des robots ou des Hommes se ridiculiser en public afin de noter, a posteriori, leur niveau d’embarras.
- Les expériences montrent que cet embarras, lié à la notion d’empathie, peut être provoqué aussi bien par des comportements maladroits d'humains que par ceux de robots.
En paléontologie : "Regarder nos ancêtres en face" : un généticien raconte l'histoire de l'humanité en photos.
- Un livre, appelé Album de famille, sorti aux éditions Albin Michèle, retrace en images, l’évolution des visages hominidés en 15 portraits.
- Il permet de "créer un lien" avec nos ancêtres et de "réduire la distance temporelle" qui nous sépare de ces humains du fond des âges.
- Le premier portrait démarre il y a 3 millions d’années et montre un visage potentiel, créer à partir de reconstitutions 3D et de suppositions scientifiques.
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