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Nicolas Sarkozy lors de son arrivée au palais de Justice de Paris, lundi. PASCAL ROSSIGNOL/REUTERS

COMPTE-RENDU D’AUDIENCE - Au premier jour du procès en appel, l’ancien président de la République a adopté un ton pugnace devant une salle archicomble.

«Je conteste ma culpabilité avec la plus grande force. Je conteste la peine avec la plus grande force.» Au premier jour du procès en appel de l’affaire dite des «écoutes Bismuth», Nicolas Sarkozy opte pour un ton pugnace. Ses coprévenus se montrent plus sobres. «Je conteste ma culpabilité et à partir de là, ma peine», déclare l’ancien magistrat Gibert Azibert, le souffle court. «J’ai consacré ma vie à mon métier d’avocat que j’exerce depuis quarant-trois ans, lance, ému, Thierry Herzog. Je voudrais que votre cour soit convaincue qu’elle pourra me rendre mon honneur et accepter de sauver ma robe.» En première instance, les trois hommes ont été condamnés à trois ans de prison dont deux avec sursis, peine assortie, pour Me Herzog, 67 ans, d’une terrible interdiction d’exercer pendant cinq ans.

Pugnace, donc, sans qu’un plan strict ne soutienne son propos, l’ancien chef de l’État saisit le micro pour une longue plaidoirie pro domo, devant une salle du palais de justice de Paris archicomble

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Le Figaro

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