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Affaire Fillon : le Conseil constitutionnel donne raison à l’ancien premier ministre, rendant possible un nouveau procès dans l’affaire des emplois fictifs

Sans se prononcer sur le fond du dossier, le Conseil constitutionnel a jugé recevable le recours de l’ancien premier ministre qui concernait un point de procédure. Les juridictions compétentes devront décider si l’affaire doit être rejugée.

François Fillon a remporté une victoire, jeudi 28 septembre, dans l’affaire des emplois fictifs. Le Conseil constitutionnel a donné raison à l’ancien premier ministre, qui constestait la régularité de son procès en appel en raison d’un point de procédure. Il avait soumis le sujet dans une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Sans se prononcer sur le fond de l’affaire Fillon, le Conseil constitutionnel a jugé recevable le recours de l’ancien premier ministre, rendant possible un nouveau procès. Les juridictions compétentes devront décider si l’affaire doit être rejugée.

François Fillon avait été condamné en mai 2022 par la cour d’appel de Paris à quatre ans de prison, dont un ferme, et à 375 000 euros d’amende dans l’affaire des emplois fictifs de sa femme. L’ancien premier ministre avait déposé une QPC après s’être pourvu en cassation en juin 2023, estimant que le recours à l’article 385 du Code de procédure pénale lors de son procès en appel aurait entravé son droit à bénéficier d’un procès équitable.

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Son avocat, François-Henri Briard, a regretté lors d’une interview accordée à France Inter que l’article « dit que même si vous avez connaissance d’une irrégularité qui a entaché l’enquête ou l’instruction, c’est trop tard parce que vous êtes déjà renvoyé devant le tribunal ». Pour l’avocat, « c’est inconstitutionnel en ce sens que les droits de la défense doivent être respectés durant toute la procédure, de l’enquête à l’exécution de la peine », a-t-il ajouté.

L’affaire des emplois fictifs avait été révélée en pleine campagne présidentielle en 2017, alors que François Fillon était le candidat du parti Les Républicains. La justice s’était penchée sur des accusations d’emplois fictifs de sa compagne, Pénéloppe Fillon, soupçonnée d’avoir été rémunérée en tant qu’assistante parlementaire de son mari et du suppléant de ce dernier dans la Sarthe, lors de trois contrats entre 1998 et 2013, pour une rémunération totale de 612 000 euros net. Celle-ci a été condamnée aux côtés de son mari à deux ans de prison avec sursis pour « complicité de détournement de fonds publics », « complicité d’abus de biens sociaux » et « recel » de ces deux délits lors du procès en appel de mai 2022.

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