Le Colombien Nairo Quintana a annoncé qu'il ne prendra pas le départ de la Vuelta du Tour d'Espagne cycliste le jeudi 18 août, la veille du départ de la course à Utrecht (Pays-Bas) . Un des hommes à suivre. La veille, les grimpeurs de l'équipe française Arkéa-Samsic avaient été disqualifiés duTour de France, terminant sixièmes le mois dernier. L'Union cycliste internationale (UCI) a justifié sa décision en révélant que deux échantillons de sang séché de coureur contenaient des traces de tramadol. Au sommet du Col du Granon, où Quintana a terminé deuxième derrière le futur vainqueur de l'épreuve, le Danois Jonas Bingegaard.
Comme il s'agissait d'une première infraction, le Colombien a tout de même pu entrer dans la compétition. Pourtant, le vainqueur de la Vuelta 2016a jugé qu'il ne s'était pas aligné « dans les bonnes conditions »,et« est rentré [chez lui] pour organiser [sa] défense face à l'actualité ». et a préféré se préparer "atteint [lui]". Dans un communiqué, il affirme : Il doit notifier au Tribunal Arbitral du Sport dans les dix jours qu'il souhaite faire appel de cette décision.
L'annonce intervient également un jour après que l'équipe du coureur de 32 ans a annoncé une prolongation de contrat jusqu'en 2025. En 2020, elle était déjà la cible d'une enquête en France et avait été ouverte pour suspicion de dopage, bien qu'aucune inculpation n'ait été prononcée depuis. , pas encore considéré comme du dopage
Le tramadol, interdit de course par la UCI depuis 2019, n'a pas encore été inscrit sur la liste antidopage de l'Agence mondiale antidopage (AMA), ce qui le maintient hors de combat pendant 10 ans, bien qu'il soit sous surveillance. "Par exemple, il est parfaitement légal pour un coureur de prendre du tramadol dans le cadre d'une ordonnance car il souffre de maux de dos aigus. Je ne prends pas le risque de faire du vélo", a expliqué Xavier Bigard, alors directeur médical de l'UCI.
Sa fonction première d'analgésique a été réorientée pour retarder l'apparition de la douleur, un facteur majeur limitant les performances sportives."Cela me rappelle Roger Legay, co-fondateur du Mouvement pour Cyclisme fiable. (MPCC), les médecins membres de son équipe se sont engagés à ne plus prescrire de tramadol à partir de 2013.
Somnolence, étourdissements : risques pour la santé des coureurs
Néanmoins, l'interdiction UCI ``préserve la santé et la sécurité des coureurs.''a eu son principal objectif. spécifie cette instance de site. Cette décision conclut la discussion sur le problème des chutes massives observées dans la course et que les effets secondaires immédiats du tramadol, tels que l'apparition de somnolence et de vertiges, ont pu être bénéfiques.
"Au Tour d'Espagne, on a déjà vu le Sky Rider mener le peloton. Quand il est debout à l'attaque du col, les gars dorment sur leur vélo." J'ai demandé à l'un d'eux, il bavait et m'a regardé avec des yeux hallucinatoires, dénonçant publiquement l'abus de tramadol dans Peloton L'une des 15 organisations affiliées au MPCC sur 17 dans cette catégorie,d'autant plus que la consommation de ce dérivé opiacé peut entraînerune "dépendance à long terme". La moitié des 18 équipes d'élite, plus la deuxième division du Mondial du Cyclisme.
Le cas de Nairo Quintana est le premier test positif confirmé au tramadol depuis 2019."Ce problème est maintenant en train d'être résolu dans le cyclisme. Ce n'est pas le cas de Quintana, qui reconsidère l'utilisation du tramadol dans le peloton professionnel. La dernière étape est de voir l'AMA en faire un produit dopant. C'est sur la liste et ils y réfléchissent. »
