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ENTRETIEN - L’ancienne ministre de la Santé livre dans son Journal publié chez Flammarion sa version des six premiers mois du Covid. Une plongée dans les arcanes du pouvoir.
Après des mois passés à se défendre en justice - sa mise en examen pour «mise en danger de la vie d'autrui» a été annulée par la Cour de cassation en janvier -, l'ancienne ministre de la santé Agnès Buzyn livre sa version des six premiers mois de la crise Covid. Des premières alertes sur le virus fin 2019 à la campagne des municipales en mars 2020 où elle remplace au pied levé Benjamin Griveaux démissionnaire, l'ex-professeur d'hématologie désormais conseiller maître à la Cour des comptes après avoir été diplomate à l'OMS, livre dans son Journal publié chez Flammarion un témoignage passionnant qui se lit comme un roman. Une plongée au cœur du pouvoir, ses circuits de décisions et de responsabilités, alors qu'éclate une crise sanitaire mondiale inédite.
LE FIGARO.- Avant le Covid, vous étiez l'une des ministres les plus populaires, souvent comparée à votre belle-mère Simone Veil. Après, vous avez reçu des menaces de mort. Certains vous ont même accusée, avec votre mari, d'être à l'origine…
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