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À San Francisco, les prix ont chuté de 7% depuis un an. 320425771/Jorge Argazkiak - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - La flambée des taux d’intérêt a mis fin à l’envolée des prix. De Londres à San Francisco en passant par Paris, les transactions se raréfient et la valeur recule.

Tétanisés par la hausse des coûts de l’énergie, les Suédois boudent les maisons individuelles, difficiles à chauffer en ce début d’hiver, sur fond de guerre russe en Ukraine. En conséquence, les prix immobiliers ont chuté de 14 % dans le pays par rapport à leur niveau du début de l’année - un recul ininterrompu depuis sept mois.

Au Royaume-Uni, le désastreux «mini-budget» de l’éphémère première ministre Liz Truss, fin septembre, a eu des effets durables sur les taux d’intérêt des emprunts immobiliers, qui ont dépassé les 6 %, avant de redescendre autour de 5 %, prenant de nombreux emprunteurs à la gorge, nouveaux acquéreurs comme propriétaires liés par des crédits à taux variables. Le résultat a été une douche froide pour le marché résidentiel: la demande a chuté de 44 % et les ventes de 28 %. Les prix baissent depuis trois mois et le gouvernement s’attend à les voir décliner de 9 % d’ici l’an prochain.

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Le Figaro

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