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ANALYSE - Le gouvernement tente de faire aboutir le projet d’accord annoncé dimanche par le président de la République. Les industriels étaient convoqués à Bercy ce lundi. Les distributeurs sont attendus à Matignon mardi 25 septembre.
Haro sur les «profiteurs de crise» qui accroissent ou maintiennent leurs marges quand les Français sont «obligés de choisir les produits dans leur Caddie». Emmanuel Macron a annoncé dimanche la prochaine mise en place d’un «accord sur la modération des marges» dans le secteur alimentaire. «De grands groupes ont fait flamber le prix de certaines de leurs marques. Parfois, ils ont augmenté leurs prix en se basant sur le haut des courbes du prix des matières premières, s’est indigné Emmanuel Macron. Personne ne doit profiter de cette crise. Nous allons mettre tout le monde autour de la table et vérifier» que ce n’est pas le cas.
Lundi, l’«accord de modération des marge» en était toujours à l’état d’idée présidentielle. Impossible de savoir s’il devait concerner les seuls grands industriels ou impliquer aussi les distributeurs. Impossible de savoir s’il concernait les marges brutes, les marges d’exploitation ou les marges nettes. À Bercy, on citait en exemple un décret publié en 2011 par le…
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