Plusieurs partis politiques et syndicats ont organisé ce jeudi 29 septembre une journée d’action pour « l’urgence sociale et écologique ». Des appels à la grève avaient été lancés dans les services publics et des manifestations se déroulent à Strasbourg et Mulhouse. Dans les transports notamment, la journée s'annonçait compliquée.

Par La rédaction, avec J.-F.C. et N.L. (Photos Laurent REA et Darek SZUSTER) -

[Mise à jour ce jeudi 29 septembre]

A 15h30

Mulhouse, les manifestants valident la participation de 600 personnes environ .

A 15h

A Strasbourg, notre journaliste sur place a estimé l'effectif à 2000 personnes.

A 14h45

A Strasbourg, la manifestation a quitté la place Kléber. Le mot d'ordre : des augmentations conséquentes des salaires.

Les militants de la CGT se sont largement mobilisés, majoritaires dans le cortège, qui comprend également quelques militants de la FSU de Solidaires et d'Europe Ecologie Les Verts en fin de défilé après les feux de bengale. Les partis politiques signataires de l'appel ne sont pas venus et aucun thème écologique n'a fleuri.

Les manifestants seraient entre 1200 et 1300, selon le décompte -encore en cours- de la police.

A Mulhouse, environ 600 personnes sont sorties dans la rue, selon la police. Parmi elles, de nombreux lycéens et étudiants.

La circulation des trams a été ralentie mais pas entravée. Le cortège se montrait sage.

A 14h25

Le mouvement de grève a été plutôt bien suivi dans l’Education nationale, notamment dans le premier degré où le taux de grévistes a atteint 22,03 % selon les estimations du rectorat de l’académie de Strasbourg. Ce taux était de 12,14% en collège et 2,14 % en lycée.

A Strasbourg, toutes les cantines étaient fermées entre midi et deux.

A Mulhouse, la manifestation se préparait à sillonner la ville. Plus de 400 personnes étaient rassemblées pour 800 annoncées.

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Un mouvement de grève interprofessionnel non reconductible est annoncé pour ce jeudi 29 septembre. Il devrait principalement toucher la fonction publique et les services publics, Éducation nationale, périscolaire, transports, services des collectivités territoriales…

Moins de trains

Concrètement, il y aura moins de TER en Alsace ce jeudi, et toutes les lignes sont susceptibles d'être perturbées. La SNCF a mis en place un plan de circulation consultable ici, ou sur l'appli SNCF. Les perturbations pourraient se prolonger jusqu'à vendredi matin 8h.

Moins de bus et de trams

Du nord au sud de l'Alsace, il y aura moins de bus en circulation. A Strasbourg, la desserte en tram et en bus sera moins importante qu'un jeudi ordinaire (un tram toutes les 10-12 minutes sur les lignes A, B et D, un tram toutes les 10 minutes sur les lignes de tram C et E, et un toutes les 12 à 15 minutes sur la ligne F). Retrouvez toutes les prévisions trafic de la CTS ici.

A Mulhouse, les lignes tram-train et tram 3 ne circuleront pas toute la journée. Des bus et cars de substitution sont mis en place. 

Dans les écoles

Du côté de l'Education nationale, où les principaux syndicats d’enseignants appellent à la grève jeudi, la mobilisation s'annonce conséquente, d'autant plus que le mouvement ne dure que 24 heures. A Strasbourg, toutes les cantines des écoles resteront fermées.

Deux manifestations

Par ailleurs, des manifestations sont organisées jeudi à partir de 14 h place Kléber à Strasbourg et place de la Bourse à Mulhouse.

Quelles sont les revendications ?

Il faut « augmenter les salaires, pas l’âge de la retraite » réclament la CGT, la FSU, le PS, le PC, la LFI-Nupes… qui appellent à une journée d’action nationale « pour l’urgence sociale et écologique », organisée jeudi par une quinzaine de partis politiques, associations et syndicats (*).

La loi sur le pouvoir d’achat votée cet été « ne permet pas de compenser l’inflation qui rend de plus en plus difficile la vie quotidienne de la grande majorité de la population ». Les mesures gouvernementales « aboutissent à une baisse des revenus réels alors même que le patrimoine des plus riches ne cesse de croître » dénoncent encore les organisateurs qui redoutent « de nouvelles attaques frontales contre la protection sociale, que ce soit sur la question des retraites ou sur l’assurance-chômage, et contre les services publics ».

Cette injustice sociale se combine, selon eux, « à l’inaction du gouvernement face à la crise climatique… qui permet au plus riches de continuer leur mode de consommation, alors même qu’il est le plus destructeur des écosystèmes, et à la plupart des entreprises, en particulier les plus grandes, de continuer à privilégier la logique du profit aux dépens du respect des impératifs écologiques ».

(*) Signataires : l’Alternative, Attac, CGT, Confédération paysanne, Convergence services publics, Copernic, EELV, FSU, Génération.s, LFI-Nupes, MAN, NPA, Oxfam, Solidaires, PCF, PS, Unef.