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Amélie Oudéa-Castéra appelle à une démission collective du comité directeur de la FFR

Dans un long entretien qu'elle a accordé au journal Midi Olympique, la ministre des Sports Amélie Oudea-Castera a appelé à la démission du comité directeur de la FFR, après celle de Bernard Laporte, vendredi.

« Je reste convaincue que la meilleure solution est de passer par la voie de l'article 15 (une démission collective ou d'un nombre suffisant de membres du comité directeur). C'est l'option la plus claire, la plus respectueuse de l'expression des clubs et aussi la plus efficace pour sortir de l'ornière puisqu'un scrutin serait alors organisé dans les six semaines, laissant ensuite une ligne droite de plusieurs mois avant la Coupe du monde », a déclaré la ministre.

« Je le leur ai dit : puisque vous n'avez rien à vous reprocher personnellement, puisque vous faites valoir que votre bilan est positif, pourquoi auriez-vous à redouter qu'il y ait des élections ? », a-t-elle poursuivi.

Incompréhension sur l'argumentaire de Claude Atcher

Elle a ensuite nié avoir été en contact Bernard Foucher, le président du comité d'éthique vendredi. « Je n'ai pas appelé le président du comité d'éthique vendredi. Je lui ai simplement envoyé un SMS jeudi après-midi pour le remercier de son investissement dans la supervision de la consultation, ce qui me semblait normal»

Aussi, Oudéa-Castéra a assumé ne pas avoir eu de contact avec le secrétaire général de la FFR (Christian Dullin) après la démission de Bernard Laporte, ni avec Alexandre Martinez, trésorier de la FFR. « C'est lui qui est venu me voir à la fin de mon intervention à Marcoussis (vendredi) pour me demander un échange dans le week-end. Je lui ai dit d'accord, et nous avons échangé samedi soir. »

La ministre a ensuite reconnu qu'elle ne comprenait pas l'argumentaire de Claude Atcher, mis à pied depuis plusieurs mois à cause de son management au sein du GIP 2023. « Ce qui a été analysé dans le malaise social à France 2023, c'est que c'était bien le management de Claude Atcher [...] qui était à l'origine de risques psychosociaux pour les salariés. Aujourd'hui, la stabilité est revenue autour de Julien Colette (directeur général adjoint du GIP France 2023) et Jacques Rivoal (président). »

publié le 30 janvier 2023 à 00h56