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Angoulême : après les affrontements à Sainte-Soline, des militants « plus déterminés que jamais »

Angoulême : après les affrontements à Sainte-Soline, des militants « plus déterminés que jamais »
Manifestation contre les violences policières, ce jeudi soir, devant la préfecture à Angoulême.

Photo Renaud Joubert

Par C.G., publié le 30 mars 2023 à 21h21.

Près de 300 personnes étaient rassemblées ce jeudi soir devant les grilles de la préfecture à l’appel d’associations et de collectifs anti-bassines pour protester contre « les violences policières » lors des affrontements à Sainte-Soline, samedi dernier.

Près de 300 personnes étaient rassemblées, ce jeudi soir, devant les grilles de la préfecture à Angoulême, pour protester contre « les violences policières » suite aux affrontements survenus à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, samedi 25 mars. Pour rappel, les organisateurs...

Près de 300 personnes étaient rassemblées, ce jeudi soir, devant les grilles de la préfecture à Angoulême, pour protester contre « les violences policières » suite aux affrontements survenus à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, samedi 25 mars. Pour rappel, les organisateurs ont dénombré 200 blessés, dont au moins une personne éborgnée, en sus d’un manifestant toujours dans le coma lors de ces actions anti-bassines. Pour rappel, les organisateurs avaient dénombré, lors de cette manifestation anti-bassines dans les Deux-Sèvres, 200 blessés dont au moins une personne éborgnée, en sus de deux manifestants dans le coma. Plusieurs responsables politiques et d’associations ont pris la parole hier dont Stéphane Marteau (Ligue des Droits de l’Homme), Alexandre Raguet (NPA) ou René Pilato (député Nupes).

Des responsables politiques et associatifs ont pris la parole.
Des responsables politiques et associatifs ont pris la parole.

Renaud Joubert

Pour Stéphane Marteau, « la Ligue des Droits de l’Homme demande une désescalade immédiate de la violence et un retour à des pratiques de maintien de l’ordre respectueuses de l’expression démocratique ».

René Pilato raconte, lui, au micro « avoir vécu l’horreur des images sur place », « les blessés par dizaines » et le fait que « nous, élus, avons fait un cordon sanitaire alors que les mains des jeunes manifestants tremblées. Mais nous avons fait face […] On était une dizaine d’élus et ils ont tiré vers nous des grenades lacrymogènes ». Et de dénoncer une « violence institutionnelle » contre « des gens que l’on appauvrit et que l’on matraque », déplore le député.

Des chants ont été entonnés.
Des chants ont été entonnés.

Renaud Joubert

René Pilato est revenu sur les affrontements de samedi. Le député Nupes était sur place.
René Pilato est revenu sur les affrontements de samedi. Le député Nupes était sur place.

Photo Renaud Joubert

« No pasaran »

Alexandre Raguet, pour le NPA, les mains tremblantes et visiblement très ému au moment de lire quelques lignes a enjoint tous les militants présents à « rester unis ». Agnès Baudrillart, porte-parole du collectif « Bassines Non merci Aume Couture » a redit sa « détermination intacte ». Après Sainte-Soline, « nous avons été choqués, hébétés mais nous sommes plus déterminés que jamais », a rappelé la militante qui a scandé des « no pasaran », le poing levé et repris par tous les manifestants.

Des chants ont ensuite été entonnés, rythmés par une fanfare. Un peu plus tard, des militants des Soulèvements de la Terre ont rejoint la manifestation, toujours devant les grilles de la préfecture.

Le rendez-vous mêlait également quelques manifestants déjà présents, depuis 17h30, devant l’hôtel de Ville pour protester contre la réforme des retraites à l’appel de l’intersyndicale qui rassemble 8 organisations en Charente.

Renaud Joubert