publié le 28 mars 2023 à 19h49.
Ils prétendent que le système de paiement est en panne pour se faire transférer des fonds.
Pas de limite à l’imagination dans l’escroquerie. Un automobiliste s’est fait avoir ce mardi, à Angoulême. Un second a été stoppé juste à temps dans son élan...
Pas de limite à l’imagination dans l’escroquerie. Un automobiliste s’est fait avoir ce mardi, à Angoulême. Un second a été stoppé juste à temps dans son élan par un buraliste au nez creux. Deux plaintes au commissariat.
Le mécanisme est inédit ici. Les escrocs repèrent des voitures en réparation chez les garagistes du secteur.
Acte I. Ils appellent le garagiste : « Ici le commissariat. On a géolocalisé un véhicule chez vous », sans davantage de précision. « On aurait besoin des coordonnées du propriétaire ». En confiance, puisque c’est la police, le garagiste donne le renseignement.
Acte II. Les escrocs appellent le propriétaire du véhicule : « Ici le garage. Votre véhicule est réparé, vous pouvez le récupérer ». Seul petit problème. Le garage est en panne de terminal bancaire. « Il faudrait que vous alliez payer par coupon, PCS ou Transcash chez un buraliste et nous téléphoner le code ».
La ficelle est grosse. Un automobiliste angoumoisin s’y est cependant laissé prendre ce mardi. Il a payé. Mais pas pour les réparations. Un autre a failli tomber dans le panneau. Il allait s’exécuter au tabac, quand le buraliste lui a demandé s’il était vraiment sûr de son truc. L’automobiliste y a réfléchi à deux fois, n’a pas activé le mandat. A préféré aller porter plainte.
La combine est désormais éventée, mais la vigilance reste de mise. Mieux vaut d’abord rendre visite à son garagiste, pour vérifier que les travaux sont bien achevés. Et que le terminal de paiement n’est pas en panne. Au besoin, signaler la tentative d’approche par les escrocs au commissariat de police, au 05 45 39 38 37.
