Argentine : Démission du ministre de l'Économie Martin Guzman, concepteur d'accords de dette

Une nouvelle étape d'incertitude a commencé en Argentine. En mars dernier, le ministre de l'Economie Martin Guzman, principal concepteur de l'accord de refinancement de la dette argentine avec le Fonds monétaire international (FMI), avait annoncé samedi 2 juillet sa démission, après deux ans et demi d'activité...

" Je vous écris pour vous présenter votre démission du poste de ministre de l'Economie de l'Etat.}", Martin Guzmanest central. Dans une lettre au président Alberto Fernandez à gauche, il a appelé le chef du pays à désigner un successeur. Le président argentin, qui a apporté cette semaine un soutien remarquable au ministre, ne s'était pas encore exprimé en fin de journée.

Martin Guzman, économiste de 39   ans, ancien étudiant et proche de Joseph Stiglitz du prix Nobel d'économie, a initialement rétabli la dette argentine d'environ 45 milliards de dollars auprès du FMI à Paris. Je l'ai construite . C'est l'héritage du prêt signé en 2018 par l'ancienne administration libérale de Mauritiomakuri. Il s'agissait du plus gros prêt de l'histoire du fonds.

Guzman c'est lui L'accord entre l'économie et le FMI, qui critique sur le côté gauche du

tiers^e d'Amérique latine, est une série de macros pour contrôler l'inflation chronique du pays. Il prévoit des mesures financières ( 50,9  % en 2021), 60,7  % au cours des 12 derniers mois), déficit budgétaire jusqu'à l'équilibre en 2025 ( ) Réduire de 3   %) le PIB en 2021) . Tous sont sous la surveillance régulière du fonds. En contrepartie, le remboursement de la dette commence en 2026 et s'étend jusqu'en 2034 après un délai de grâce de quatre ans.

Jusqu'à présent, le FMI a approuvé la politique macroéconomique de l'Argentine. Depuis l'accord, le premier examen de passage la semaine dernière a été un succès, ce qui a entraîné le paiement de 4,11 billions de dollars. Pourtant, le ministre Guzman a été régulièrement interpellé par la péroniste de gauche de l'Union gouvernementale, incarnée par la vice-présidente (et ancienne présidente d'État de 2007 à 2015) Christina Kirchner.

Cette frange reproche au ministre son excès d'enthousiasme dans la gestion des pénuries budgétaires, selon lesquelles l'argent quand les temps et les circonstances de l'Argentine avec 37   % de pauvreté le deviennent. Nous avons besoin d'une vision du problème, d'une plus grand qui est plus social. Ces critiques se sont multipliées depuis les élections de mi-mandat fin 2021, lorsque la coalition au pouvoir a perdu la majorité au Sénat.

Méfiance du marché

Martin Guzman, avec lui, a défendu une ligne pragmatique de gestion relative des dépenses, et grâce à une nouvelle croissance, de nombreuses subventions (notamment énergétiques) et des réserves patientes. en 2021 après la récession en , +6  % au cours des 12 derniers mois). Le ministre a regretté à plusieurs reprises les mauvais signaux envoyés au marché par ces dissonances au sein de l'Union des Gouvernements" Frente de Todos "

Et Martin Guzman y revient, considérant qu'il est indispensable d'œuvrer à un accord politique au sein de la coalition gouvernementale pour son successeur" d'accord sur sa lettre de démission Pas de soutien "Il" Profonde conviction et confiance dans sa[sa]vision de la voie que l'Argentine devrait emprunter ", et essentielle pour lui pour continuer à renforcer la cohérence macroéconomique à l'avenir" finance, finance , le financement, les taux de change, les politiques énergétiques, etc. "

Le FMI, qui a souvent accueilli Guzman comme interlocuteur, a démissionné sans réagir. Cela peut affecter la confiance du marché en Argentine, mais ce n'est toujours pas en bon état. Pour l'analyste politique Carlos Fara, la démission de Guzman signifiait" échec et mat pour l'autonomie présidentielle "Fernandez." La démission aura un impact très négatif sur le marché ", a-t-il déclaré à l'Agence France Presse. Même si le président et le vice-président parviennent à un accord sur la gestion de l'économie, tout sera conditionné par la pression de Christina Kirchner.

Le Monde avec AFP