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Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, se rend à Annecy auprès des victimes de l’attaque. Un examen psychiatrique du suspect est par ailleurs prévu vendredi matin.
Reportage. Après l’attaque, les rires des enfants se sont tus

Les rires que les badauds entendent chaque jour monter de ce petit jardin d’enfants situé sur les rives du lac d’Annecy se sont tus, jeudi 8 juin. Au milieu de la matinée, sur la vaste esplanade du Pâquier, non loin du pont des Amours, célèbre lieu de photos souvenirs de la ville-préfecture de Haute-Savoie, les gazouillis des petits ont laissé la place aux hurlements d’épouvante sous un soleil d’été.
Peu après 9 h 30, un homme armé d’un couteau a surgi dans l’aire de jeu, au milieu des poussettes et des toboggans, et s’est mis à chasser des enfants. Il en a poignardé quatre, âgés de 22 mois à 3 ans.
Lire aussi : Attaque d’Annecy : et les rires des enfants se sont tus
Deux enfants toujours en « urgence vitale », selon Olivier Véran
Deux des quatre enfants blessés lors de l’attaque au couteau à Annecy sont toujours en « urgence vitale », a fait savoir, vendredi matin, Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, au micro de Franceinfo.
« De ce que je sais, il y aurait encore deux enfants qui seraient considérés en urgence absolue, en urgence vitale », a-t-il déclaré, en précisant que « des interventions chirurgicales ont été réalisées ».
« Il y aura des réponses qui devront être apportées (…) mais je ne comprends pas, alors qu’on est dans le temps de l’émotion, que les gamins sont au bloc opératoire, que les uns et les autres commencent à s’adonner à un jeu assez malsain des explications et des justifications, ce n’est pas le moment de le faire », a-t-il aussi mis en garde.
Emmanuel et Brigitte Macron se rendent sur place
Le président de la République, Emmanuel Macron, se rend vendredi auprès des victimes de l’attaque au couteau d’Annecy qui a touché six personnes, dont quatre enfants en bas âge, agressées par un réfugié syrien. « A la suite de l’attaque survenue hier, le président de la République et son épouse se rendent aujourd’hui aux côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l’ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien », a fait savoir l’Elysée.
La Première ministre, Elisabeth Borne, et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’étaient déjà rendus jeudi à Annecy, une ville sous le choc après l’attaque au couteau survenue en plein jour dans un parc au bord du lac.
Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à l’attaque au couteau à Annecy
Bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l’attaque au couteau qui s’est produite aux abords des jardins de l’Europe, à Annecy (Haute-Savoie), jeudi 8 juin au matin. Vous pouvez retrouver notre live d’hier en cliquant sur ce lien.
Le contexte
- Six personnes, dont quatre enfants âgés de 22 à 36 mois, ont été blessées jeudi matin dans un parc des rives du lac d’Annecy (Haute-Savoie) par un homme de nationalité syrienne armé d’un couteau. Deux des quatre enfants et l’un des deux adultes blessés étaient toujours en urgence absolue vendredi matin.
- Interpellé par la police, Abdelmasih H. a été placé en garde à vue pour tentatives d’assassinat, pour une durée maximum de quarante-huit heures. Un examen psychiatrique était prévu vendredi.
- Il n’y a à ce stade « aucun mobile terroriste apparent », a précisé la procureure de Haute-Savoie, Line Bonnet-Mathis, qui n’exclut pas « un acte insensé ». Le dossier est néanmoins, comme c’est l’usage, toujours en « évaluation » au Parquet national antiterroriste (PNAT).
Pour approfondir
Récit. Attaque d’Annecy : et les rires des enfants se sont tus
Profil. Le suspect, Abdelmessih H., est un réfugié syrien chrétien venu de Suède
Analyse. Après l’attaque d’Annecy, la récupération politique de la droite et de l’extrême droite
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