Répression.
En quarante ans de règne absolu, le président camerounais a réprimé toute opposition, figé le pays et réduit les droits humains. En témoigne l’histoire de Dorgelesse Nguessan. Un article publié à l’occasion de la campagne “Dix jours pour signer”, d’Amnesty International.

En février 2022, 27 organisations camerounaises et internationales demandaient la fin des détentions arbitraires et illégales au Cameroun, rapportait Centrifuge Hebdo. L’hebdomadaire camerounais notait alors qu’une lettre ouverte avait été adressée par ces organisations au président de la République du Cameroun, Paul Biya.
Outre Dorgelesse Nguessan, emprisonnée après avoir participé à une manifestation, d’autres cas étaient évoqués dans cette interpellation publique au chef de l’État. La lettre ouverte sonnait comme une longue énumération des opposants ou simples manifestants arrêtés et maltraités dans le Cameroun de Paul Biya. Étaient ainsi évoqués Penn Terence Khan, “arrêté, torturé, accusé d’actes de terrorisme et jugé par un tribunal militaire”, puis condamné
Courrier international
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